Les saints Roch de Toulouse

dimanche 30 août 2015
par  gs
popularité : 39%

Les saints de Toulouse en la basilique Saint-Sernin

  • Le long du collatéral nord
  • Dans l’accueil pèlerin

    Remarquez que le socle de la statue de Saint Roch repose sur 4 têtes de chien présentant le morceau de pain


Saint Roch pèlerin
Selon l’hagiographie consacrée, Roch naquit à Montpellier vers 1340 et mourut à Voghera en Italie vers 1376/1379, seul fils d’un consul de la ville et d’une mère nommée Libère.
Orphelin très jeune, il fut confié à son oncle. II étudia probablement la médecine car, pour soigner un bubon, il utilisait une lancette, instrument en usage chez les médecins de la vile (Montpellier possède depuis 1220 une école de médecine).
A sa majorité il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome, probablement par le chemin des Lombards (aussi appelé camino francescano « chemin des Franciscains » ; c’est une partie de la via Francigena). (Le problème, c’est que de 1309 à 1378, la cour papale, c’était celle du pape d’Avignon… Ce sont d’ailleurs les débuts des pèlerinages à Saint Jacques de Compostelle !)
Il s’arrêta en plusieurs villes d’Italie atteintes par la peste (celle de 1348, appelée peste noire ou bubonique, tuait les malades en cinq jours : elle ravagea Paris dans les années 1348-1348, puis réapparut vers 1361-1362) et s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. Rome étant attaqué du même mal, il s’y rendit et s’y occupa de même pendant environ trois ans. A son retour, il s’arrêta à Plaisance, également en proie à l’épidémie.
Roch finit par attraper lui-même la maladie et il se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé a la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de I’animal le suivit en forêt et découvrit le saint blessé qu’il put ainsi secourir. Saint Koch est généralement représenté avec son chien (saint Roquet, d’où le terme de roquet pour désigner un chien), dont il est inséparable, d’où l’expression, pour parler de deux personnes inséparables : « c’est saint Roch et son chien ».
Quand il revint dans sa patrie vers l’âge de trente ans, Roch était défiguré par les mortifications qu’il avait subies. A Milan, déchiré par une guerre civile, il fut pris pour un espion et jeté au cachot. Par humilité il y demeura incognito et périt de misère vers 1378, ses concitoyens ne s’étant rendu compte que trop tard de leur méprise.
Saint Roch fut enterré avec dévotion à Voghera qui, immédiatement après sa mort (avant 1391) lui consacra une fête. Sa dépouille mortelle, gardée dans l’église qui lui est aujourd’hui dédiée, fut volée, ou fit l’objet d’une transaction, en février 1485 (à l’exclusion de deux petits os du bras) et transportée à Venise dans l’église San Rocco, où elle est toujours, hormis quelques reliques, dont un tibia, donné au XIXe siècle au sanctuaire saint Roch de Montpellier, qui possède également son bâton de pèlerin, et quelques os recensés en l’église de la petite commune d’Ids-Saint-Roch.
(In fiche signalétique de la basilique)

Les saints de Toulouse en la cathédrale Saint-Etienne


Navigation

Articles de la rubrique

  • Les saints Roch de Toulouse

Brèves

Météo Cournon d’Auvergne

dimanche 7 juin 2020

Météo Cournon-d’Auvergne Météo aujourd’hui Cournon-d’Auvergne