Les saints Roch de Moulins

mercredi 30 juin 2010
par  gs
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Le saint Roch de Moulins en la Cathédrale Notre-Dame

Musée Anne de Beaujeu

1741, 67*43 cm
Dès le deuxième quart du 18ème siècle s’installent à Moulins des fabriques de faïences de grand feu très directement inspirées de Nevers, jusque vers 1750, date où apparaît une production interprétée de ces décors orientaux « au chinois ». Quelques figures religieuses, imitées encore de Nevers, dont un saint Roch attestent une production spécifique à côté des assiettes, pots, pots trompeurs, sur lesquels sont posés parfois des touches d’un rouge inconnu par ailleurs. Peu de pièces comportent une signature. La production s’arrête à la Révolution qui ne semble pas avoir inspiré les producteurs.

Musée de la Visitation


Le muse de la Visitation
Les monastères de la Visitation, ordre fondé en 1610 par sainte Jeanne de Chantal et saint François de Sales, ont conservé de par le monde entier tout au long de leurs 400 ans d’existence un patrimoine artistique qui est devenu considérable. Le Moulinois Gérard Picaud, avec l’aide d’une quinzaine de monastères, a constitué depuis 1990 une collection très importante de plusieurs milliers d’objets provenant de ce patrimoine. Quand en 2005 la Société d’émulation du Bourbonnais a cessé de gérer son musée rue de l’Ancien Palais à Moulins, ces salles vénérables ont accueilli le musée de la Visitation et de la Vie bourbonnaise. C’est là que Gérard Picaud et ses collaborateurs ont décidé de présenter les objets les plus intéressants de la collection : souvenirs des saints fondateurs, ouvrages, objets d’art, objets de dévotion, etc.
Tout au long de ces salles – et de leurs escaliers de bois et de pierre ! – les Amis de Montluçon ont appris à connaître, conduits par un guide fort compétent, l’histoire de l’ordre de la Visitation, mais aussi sa spiritualité et la personnalité de ses fondateurs. Une salle, dite « salle forte », présente dans des vitrines l’évolution de l’orfèvrerie religieuse depuis le XVIIe siècle. Dans un chasublier sont conservés bien à plat des vêtements liturgiques d’exception, brodés ou taillés dans des soieries de grande qualité. Une salle est dédiée au tissage, une autre rassemble toute la créativité et l’invention des religieuses.
La galerie bourbonnaise présente l’intérieur d’une ferme bourbonnaise typique au XIXe siècle ainsi qu’une importante collection de textiles civils et autres costumes bourbonnais.
La vie communautaire est évoquée à travers les lieux où sont célébrés les offices religieux ponctuant la vie du couvent, mais aussi grâce à la reconstitution de la cellule d’une sœur, ainsi que par la présentation des objets usuels pour une religieuse.
Dans les douze salles du musée, le nombre d’objets atteint aujourd’hui près de 10 000 pièces qui manifestent, par leur beauté, le quotidien d´une vie communautaire cloîtrée. Objets exceptionnels qui retracent l’histoire et le patrimoine monastique, venus d’un monde peu connu et fascinant. Cette année le musée met en lumière de somptueux vêtements liturgiques brodés par les professionnels les plus talentueux de l´Europe entière pour différents monastères.

(Avec l’aimable autorisation du musée. Photo prise lors de la visite des Amis de Montluçon 1/06/14 mis à la disposition du site Saint Roch http://roch-jaja.nursit.fr par notre contributeur et ami Henri Bourbon que nous remercions.)

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