Le Perche émeraude
“Mons Mirabilis”, le mont d’où l’on admire… Point culminant à 248 mètres, situé aux confins du Maine, du Perche et de l’Orléanais, sur le long de la voie antique reliant Le Mans à Chartres, Montmirail fut, dès son origine, un site stratégique et défensif. A la place forte gallo-romaine, succédèrent une motte féodale, puis une forteresse médiévale. Dès le XIe siècle, la famille des Gouêt contribua à développer les cinq baronnies qui formeront, au XVIe siècle, la région du “Perche Gouêt” avec Montmirail comme capitale.
Assiégée par Richard Cœur de Lion en 1194, convoitée par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, la cité et le château furent reconstruits au XVe siècle.
De tradition essentiellement agricole, Montmirail connut au XVIIIe siècle, un essor industriel grâce à la verrerie du “Chesne Bidault”, plus connue sous le nom de verrerie du Plessis Dorin. (In fiche signalétique de la ville)

Cette toile représente un moment précis du repas Pascal, l’annonce de la trahison de Juda. Au centre, le Christ est de face. Il porte un vêtement vert et un manteau rouge. Il a la main droite posée sur l’agneau dont il va prendre une bouchée. Il est tourné vers saint Pierre à sa droite, et lui répond. Sa main gauche est posée sur la tête de saint Jean endormi contre lui. Tout autour de la table les autres apôtres discutent avec animation l’annonce de l’existence parmi eux d’un traître. Seul Juda, assis de dos sur le côté droit, se retourne vers le spectateur. Il tient à sa main gauche une bourse et est le seul à avoir les cheveux roux. Sur la table tendue d’une nappe blanche, divers objets sont posés : devant chacun des treize convives, une petite assiette en métal et un couteau, deux verres à pied en cristal contenant du vin blanc, une salière et une poivrière en métal, des miches de pain ronds et au centre une coupe en émail polylobé. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)