Issoudun

Issoudun est située dans le département de l’Indre, en région Centre-Val de Loire.

Toponymie
Du gaulois uxello, « élevé, le plus haut » et du gaulois latinisé dunum, « forteresse, enceinte fortifiée ». Issoudun est « forteresse élevée ».
Attestée sous la forme d’Uxellodunum en 984.[/marrron]

Porte de l’Horloge


Pour la petite histoire
Balzac a séjourné à Issoudun à trois reprises entre 1834 et 1848 pour se reposer mais peut être aussi pour échapper à ses Affaires et à ses créanciers. Après 1848 il ne revient plus à Issoudun mais se souvient de la ville au moment écrire un roman auquel il donnera le titre définitif « La Rabouilleuse » après que les deux parties aient paru en feuilleton sous deux titres différents « Succession » et « 
 Les deux frères ».

Musée de l’hospice Saint-Roch

Le Musée Saint-Roch est installé dans un ancien Hôtel-Dieu, il abrite une collection de mobilier de pharmacie des XVIIe et XVIIIe siècle, ainsi qu’une collection lapidaire du VIIIe au XVe siècles et deux sculptures monumentales représentant l’Arbre de Jessé dans sa chapelle du XVe siècle.
Art contemporain et collections des 5 continents, archéologie, c’est un un fabuleux musée gratuit.

Vierge allaitante (Enfant disparu) : Pierre peinte, XVIIe siècle
Saint Antoine : Terre cuite, XVIe siècle
Tête de saint Jacques : Pierre peinte, XVe siècle
Chapiteau (fragment), La Nativité : Pierre calcaire, XIe-XIIe siècle
Marie et saint Jean : Pierre calcaire peinte, dorure, XVe siècle
Saint Sébastien : Pierre peinte, XVe siècle


Les bâtons de procession
Les corporations sont des associations d’artisans ou de marchands spécialisés qui s’unissent pour réglementer leur profession et défendre leur intérêt.
Les corporations étaient surtout influentes dans les villes de moyenne importance du XIIIe au XVIIe s., dans une économie locale et dans une politique citadine.
Les corporations définissent la composition des métiers, imposent des contrôles, des hiérarchies. Les membres des corporations se devaient d’assister à diverses cérémonies, soit particulières à leur métie : messe, procession, enterrement, banquet… soit des cérémonies dans le cadre urbain. A ces occasions les membres portaient des bâtons, des emblèmes, des bannières.
Dans cette salle sont présentés le bâton des mégissiers avec saint Roch, le bâton des menuisiers avec sainte Anne, le bâton des bouchers avec saint Barthélemy et le bâton des tailleurs de pierre symbolisé par le Christ en Ascension. Ces bâtons du XVIIe siècle présentent de véritables saynètes, l’ensemble est fragile, fabriqué de bois et de plâtre. (In fiche signalétique du musée)

Bâton de procession : Corporation des Menuisiers : Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant. Bois, plâtre peint et doré, XVIIe siècle.

Bâton de procession : Corporation des Maçons et tailleurs de pierre : l’Ascension. Bois polychrome, XVIIe-XVIIIe siècle.

Bâton de procession : Corporation des Bouchers : Martyr de saint Barthélémy. Bois polychrome, XVIIe siècle.

Arbre de Jessé : l’Arbre des prophètes (chêne), les ancêtres spirituels du Christ. Pierre, XVe siècle, attribué à Gilbert Bertrand.

Arbre de Jessé : l’Arbre des Rois de Juda (figuier), les ancêtres du Christ, de Jessé à Joseph. Pierre, XVe siècle, attribué à Gilbert Bertrand.

A gauche, sainte Catherine d’Alexandrie : Pierre calcaire peinte, XVe siècle
A droite, Vierge à l’Enfant : Pierre peinte, XVe siècle

Basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur

L’église est élevée au rang de basilique mineure par Pie IX le 17 juillet 18741.
Cet édifice a été construit entre 1857 et 1864 par l’architecte Tarlier, sous l’égide du Père Jules Chevalier, archiprêtre d’Issoudun et fondateur des Missionnaires du Sacré-Cœur.

Cette église de style néogothique a son charme par le fait des vitraux qui font chanter la lumière au sein du sanctuaire, par les exvotos qui constituent le magnificat des pèlerins d’hier, par les lampes rouges de la chapelle.

Les vitraux du haut de la Basilique (nef et chœur) datent des années 1950 et illustrent des scènes ou le Christ manifeste l’amour dont son Cœur brûle pour tous les hommes
Les 16 vitraux des bas-côtés de la nef datent de 1968 et sont dus entièrement à l’atelier Dettviller et Tillier (Issoudun). Leur technique, qui utilise la dalle de verre sur champ et l’acier inoxydable, est unique au monde.

Le grand Calvaire
L’évangile de Jean (19,25-37), montre Marie « au pied de la croix, contemplant Celui qui a été Transperce », Philippe Chambault a sculpté ce chef-d’œuvre de bois et de cuivre. Installé ici en 1987.

Église Saint-Cyr


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dimanche 7 août 2022
par  gs

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Les saints Roch d’Issoudun au musée de l’Hospice Saint-Roch
Pierre, début XVIIe siècle
Bâton de procession : Corporation des Mégissiers et des Tanneurs, : Bois, plâtre peint et doré, XVIIe siècle
Alfred Courmes conserve les éléments caractéristiques de l’iconographie traditionnelle (…)

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