Guérard

C’est en 1044 que l’on trouve la première relation de son existence, lorsque l’évêché de Meaux donna l’église au prieuré de la Celle sur Morin, en accord avec le seigneur de l’époque, Gautier Ier.
Il ne reste que des traces des fortifications édifiées entre les 11ème et 14ème par les Bouchard de Montmorency, propriétaires de la ville.
Construite autour d’un gué du Grand Morin, la légende raconte qu’un célèbre "gardien" de ce gué, chargé de prélever les droits de passage, s’appelait Evrard, ce qui par déformation donna le nom de la commune actuelle.
En 1495, il y avait déjà un pont sur la rivière du Grand Morin à côté du gué.

L’église dédiée à Saint Georges

Construite entre les 11ème et 12ème siècles par l’évêque Saint Thomas de Cantorbéry.

C’est l’une des plus grandes églises paroissiales de la campagne briarde :
31 m de l’entrée, hors clocher, au fond du chœur
19,50 m du nord au sud au niveau des transepts
12 m sous la voûte

  • Vitrail de Cantorbéry
    L’assassinat de Thomas de Cantorbéry par les quatre chevaliers anglo-normands : Reginald Fitzurse, Hugues de Morville, Guillaume de Tracy et Richard le Breton sur ordre de Henri II d’Angleterre le 29 décembre 1170 près de l’autel de la cathédrale de Canterbury.
  • La nef
  • Le narthex qui a été refait suite au déplacement du clocher.
  • La fresque contemporaine de "l’au-delà" dans le chœur
  • Saint Georges

    Centurion ou prince, on attribue à Saint Georges de nombreux hauts faits notamment d’avoir terrassé un dragon pour arracher une jeune femme à ses griffes, symbolisant ainsi la libération de la province de Cappadoce des hérésies.

  • Le Christ et Saint Vincent

    A gauche, Statue du Sacré Cœur de Jésus marqué des stigmates de la Passion.
    A droite, Saint Vincent représenté avec sa chasuble de diacre, la palme des martyrs et une grappe de raisin.
    Les vignerons choisirent Saint Vincent pour patron, non pas en vertu de miracles particuliers mais en raison de son nom : la première syllabe, VIN, évoque le fruit de la vigne et la dernière, CENT, la multitude et l’espoir de bonnes récoltes.
    La présence de Saint Vincent, ici, s’explique par le grand nombre de vignerons à Guérard jusqu’à la première moitié du 19ème siècle (avant 1789, deux chefs de familles sur 3 étaient vignerons).

  • Vestige de la décoration murale au-dessus des fonts baptismaux conservée lors de la restauration au 19ème siècle.


Une bête monstrueuse hantait les gués des rivières ou les marais aux emplacements précis où passait un grand chemin. Une légende permet d’entrevoir sa forme.
La bête Havet
Une longue piste antique venue des environs de la Ferté-Gaucher suit la vallée du Grand Morin. Elle est connue sous le nom de chemin de Paris et s’achève à Lagny. après Dammartin, elle doit descendre dans le fond d’un large vallon pour traverser le Ru Bisnel ou Busnel. Ce ruisseau naît dans un marais au château du Plessis (Saint Avoye). il traversait ou longeait un autre grand marais où se trouvaient en 1325 les Etangs de Berines (aujourd’hui Bésines). il rejoint le Grand Morin près de Tigeaux, coulait jusqu’au bout dans un fond marécageux. C’est à cet endroit que le chemin de Paris passait le ruisseau.
D’un bout à l’autre, le ruisseau était fréquenté par une bête fantastique, grande dévoreuse d’hommes. elle avait des crocs aigus, ce qui indique son nom. en des temps encore proches, un habitant l’avait vue dans un bosquet à l’embouchure du ru ; c’était un énorme serpent enroulé. cette légende a été publiée au 19ème siècle et le témoignage est des environs de 1900 ! Sa description comme son gîte permettent de comprendre Saint-Georges.
Nota - Havet : on appelait ainsi un crochet de fer fixé au bout d’une perche. Le tout servait à retirer les seaux tombés au fond du puits.
(Source : extrait de la publication de la Société Historique du Raincy et du Pays d’Aulnoy "Divinités et légendes de la Brie" par René Blaise - Avril 1968)

  • Chaire
  • Joseph et la Vierge
  • La vierge et à droite Saint Antoine d’Alexandrie avec son cochon. On l’appelle encore Antoine le grand ou Saint Antoine l’ermite. Il s’est retiré dans le désert et a fondé l’érémitisme (chasteté, pauvreté, prière). Il a été tenté par le démon qui est représenté sous la forme d’un animal sauvage loup, sanglier ce dernier étant ensuite devenu « un cochon ».
    A la fin du 14ème siècle, le cochon porte une clochette, identifiant son appartenance à l’ordre des Antonins (ordre religieux fondé en Dauphiné en 1095).
  • Vierge à l’enfant : copie du 14ème siècle d’après celle de l’église de Couilly
  • Bannières de procession

Ancien moulin sur le Morin : La Celle en Bas


Portfolio

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par  gs

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