Saint Junien

Saint-Junien, (Sent Junian en occitan), en Limousin, est la deuxième ville du département de la Haute Vienne, après Limoges. Ses habitants sont appelés les Saint-Juniauds.
Saint-Junien a su conserver les savoir-faire qui font sa renommée : la ganterie, la mégisserie et la papeterie qui se sont développés dès le Moyen Age.
En ce temps, les villes vassales ont pour coutume d’offrir un gant au Roi comme acte de soumission. Lors des cérémonies du couronnement royal, l’archevêque bénit et présente une paire de gants au souverain en signe de possession et de loyauté de ses sujets.
Au XVe siècle les gants de Saint Junien avaient une très grande renommée. Aujourd’hui encore une centaine d’ouvriers et 3 fabriques produisent de la ganterie et Saint Junien s’est tourné vers la ganterie de luxe qui reste le fleuron de son artisanat traditionnel.
Le gant est porteur de symboles : de déférence, de soumission et de loyauté.

Les expressions populaires

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La collégiale de Saint-Junien est une des plus grandes et des plus anciennes églises romanes limousines. Elle était le centre d’un vaste ensemble ecclésial (cloître, maison épiscopale…) aujourd’hui disparu. Construite en granit de pays, en quatre campagnes successives, du XIe au XIIIe siècle, le plan établi primitivement a toujours été respecté, ce qui en fait une église homogène mais qui porte la marque incontestable des époques de construction depuis le roman jusqu’au gothique naissant.

Un jour de marché

La maison des Consuls

Maison bourgeoise qui date du XIIe siècle avec une façade du XVIe siècle de style Renaissance dans l’ancienne rue du Pont-Levis aujourd’hui rue principale Lucien Dumas.
Le tombeau de Saint Junien étant devenu un lieu de pèlerinage, le commerce s’est développé et des populations se sont installés. Rapidement les abbés puis les évêques ont exercé des pouvoirs seigneuriaux par le titre de baron qu’ils portaient. Mais les bourgeois, enrichis par le commerce, ont obtenu dès le XIIe siècle, une charte réglant leurs rapports avec les évêques et surtout la nomination de consuls, chargés de défendre leurs intérêts.


Pour la petite histoire
Napoléon Bonaparte, de passage à Saint Junien, y dormit en 1807.

La chapelle du cimetière

La première chapelle « Chapelle du charnier » (ou cyboire, ciborium) au cimetière a été rebâtie en 1281 par Gérald Godard en l’honneur de Sainte-Madeleine.
la chapelle a ensuite été dédié à Saint-Guignefort puis elle est devenue le siège des Pénitents bleus de l’ordre de Saint-Jérôme en 1640 qui l’agrandirent.
Un petit clocher mur établi sur corbeaux abrite la cloche bénie le 18 juin 1829.

La collégiale de Saint Junien se compose d’une nef à trois travées, d’une croisée à transept saillant, dont les bras sont agrandis de chapelles à l’est, et d’un chœur profond de cinq travées qui étaient autrefois réservé au chapitre. Des coupoles couvrent la première travée de la nef. La croisée, le reste de la nef, les croisillons et le chœur sont voutés en berceau.

La nef

La collégiale remonte au VIe siècle en ces temps reculés où vivait Junien, originaire du nord, fils d’un comte de Cambrai, baptisé par Saint Rémi de Reims, qui a 15 ans devient le disciple de saint Amand, un ascète d’origine hongroise qui vivait dans la forêt de Comodoliac.
Junien accomplissait des miracles et après sa mort les pèlerins venaient nombreux adorer ses reliques. Les dons qu’ils laissèrent permirent d’élever la collégiale dès le XIe siècle.

Le chœur
Les chapiteaux
Les peintures murales
Peinture murale de Saint-Christophe
Début du XIIe siècle
Cette importante peinture murale qui date du XIIe siècle est située sur le mur du croisillon nord de l’édifice. Il s’agit d’une représentation de Saint-Christophe qui mesure 4,50 m de haut.
A l’origine, le décor pictural revêtait tout le mur septentrional de l’église. Seule la grande figure de saint-Christophe conserve ses coloris et la noblesse de cet art médiéval.

Sur un fond vert encadré d’une large bande brune se détache une figure majestueuse. De part et d’autre du nimbe, l’auréole qui enclave le visage du saint, sur des bandes horizontales ocre clair, soulignées d’un trait brun, se lit en noir l’inscription suivante : "s.xpoforus mr dni", Sanctus Christoforus Martyr Domini.

Plus bas, sur une banderole que le saint retient de son bras on lit encore cette phrase extraite du 13ème verset du chapitre XXV de l’Evangile de saint Matthieu : "Vigilate quia nescitis diem neque horam".
Un trait jaune et un trait brun renforcent son image en emplissant le pan du mur.
De proportions colossales, Saint Christophe est peint ici dans une attitude protectrice, sans que l’artiste ait cherché à l’accorder aux lignes architecturales.
Le visage d’expression noble s’encadre d’une abondante chevelure qui s’étale en auréole sur un nimbe ocre clair rehaussé de gros traits bruns dont l’effet est atténué par deux traits de teinte olivâtre placés entre eux. Des traits bruns soulignent le contour et les saillies du visage d’un bel ovale et sur le fond ocre clair, le modelé, rendu par des touches verdâtres, donne à la physionomie un saisissant relief.
Les sourcils énergiquement dessinés surmontent les larges yeux clairs aux prunelles d’un noir intense ; les moustaches retombent sur les lèvres épaisses et se perdent dans la barbe, laissant le cou presqu’à découvert et limité par un gros trait festonné…
Des traits rapprochés comme des stries figurent les plis fins et verticaux des draperies.

Ce grand saint Christophe semble du début du XIIe siècle et antérieur à la fresque de la crypte de la cathédrale de Limoges.


L’homme rampant
Peinture de la fin du XIe siècle
Dans le bras droit du transept se remarque, peint sur un doubleau en arc brisé, un homme nu et rampant d’une facture assez originale.
Placé à l’entrée de la chapelle contigüe à l’ancien cimetière du Berti, elle est peut être la représentation symbolique de l’homme retournant au limon de la terre.
Les voussoirs qui forment la courbe de l’arc sont ornés de dessins géométriques réalisés à l’ocre jaune et rouge.
L’homme qui rampe sur l’arc brisé est taillé comme le sont tous les nus de l’époque. très maigre, les membres grêles, il est dessiné au trait rouge. L’ossature et les muscles, fortement soulignés, se détachent sur le rose de la chair, faisant penser aux "écorchés". La chevelure courte et rousse enserre un profil grossier, l’œil trop grand et mal placé ajoute à la maladresse naïve du sujet.


Les vingt-quatre vieillards
La première travée de la voûte comporte un vaste ensemble, réalisé autour de 1180 sur le thème de la vision apocalyptique des vingt-quatre vieillards et de l’agneau immaculé, ce qui nous renvoie aussitôt au tombeau de Saint-Junien, avec ses douze vieillards sur chacune de ses faces. La fresque est composée de cinq bandes horizontales. On peut encore distinguer l’agneau au centre, entouré des vieillards, disposés par six. La variation de style dans les représentations des vieillards laisse entendre que plusieurs ateliers venus de régions différentes ont participé à l’ouvrage. Elles ont été mises à jour depuis 1981.

Détails des fresques
Le Christ en croix du XIIe siècle en bois polychrome

Le Christ et sa croix sont sculptés en taille directe dans différents morceaux de bois. Le corps du Christ est composé d’une seule pièce en noyer. Les bras du Christ en hêtre ne sont pas ceux d’origine. Plus récemment une partie du pied droit du Christ a été refaite en noyer, le gros orteil du pied gauche a été refait dans du hêtre.
Le montant vertical de la croix est en noyer, le montant horizontal en chêne, l’ensemble est bordé d’une moulure en merisier. Cette croix qui date du XIXe siècle semble trop petite car les pieds du christ dépassent légèrement

Le Christ en croix : Détail

L’œuvre a été replacée dans la collégiale en novembre 2008.

Pietà
Reliquaire
Chapelle Saint Amand dans le bas-côté nord

Catégorie : Sculpture
Edifice de conservation : collégiale Saint-Junien
Matériaux : bois : taillé, peint, polychrome, doré ; cuivre : ajouré, doré
Description : Le buste en bois comporte en façade trois logettes à reliques ovales fermées par des vitres, à l’avant desquelles sont clouées des plaques de cuivre. Celle de la vaste logette inférieure est ajourée de motifs en entrée de serrure, celles des deux logettes des épaules sont grillagées. Au revers est ménagée une porte avec serrure montée sur charnières qui donne accès à une quatrième logette à relique.
Dimensions : h = 52 ; l = 49 ; la = 26,5
Iconographie : saint Amand
Précision représentation : Le saint ermite porte le froc et un scapulaire, avec le capuchon à demi relevé. Le crâne est nu à l’exception d’une couronne de cheveux et d’un toupet sur le front, contrastant avec une longue moustache ondée et une barbe bifide. Le chef du saint est peint au naturel, les vêtements sont dorés, l’intérieur de la capuche est rouge sombre. Les deux petites logettes sur les épaules, à l’avers, sont entourées de rameaux.
Etat : œuvre restaurée
Précision état : Œuvre restaurée par Daniel Nicaud en 1993-1994, la restauration a permis de dégager la dorure originelle de grande qualité, masquée par une peinture brune.
Inscription : inscription (disparue)
Précision inscription : Une inscription, éliminée par la restauration, était peinte à la base de la façade : [S.] AMAND.
Siècle : 17e siècle
Historique : Ce buste-reliquaire du 17e siècle est la seule représentation sculptée connue de saint Amand.
Date protection : 1994/05/25 : classé au titre objet
Statut juridique : propriété de la commune
Type d’étude : liste objets classés MH
Copyright : © Monuments historiques, 1995
Référence : PM87000481
(In www.patrimoine-de-france.org)


Buste reliquaire de Saint Amand
Une riche statuaire

Les statues polychromes dates de la fin du 18ème siècle et sont pour la plupart en bois.

A gauche, Sainte Marguerite d’Antioche.
Au centre, Sainte Anne.
A droite, Sainte Madeleine pénitente élevée par deux anges.

A gauche, Vierge dite Notre-Dame du Bon secours.
Au centre, Vierge de douleur dite Notre-Dame des Sept douleurs.
A droite, Vierge à l’enfant dite Notre-Dame de Moutier.

A gauche, Sainte Luce.
Au centre, Sainte Catherine d’Alexandrie
A droite, Sainte Thérèse d’Evreux.

A gauche, Saint Léonard.
Au centre, Saint Paul.
A droite, Saint Pierre.

A gauche, Saint Junien (que l’on retrouve au-dessus du porche d’entrée).
Au centre, Saint Michel.
A droite, Saint Jean Baptiste.

A gauche, Sainte Barbe
Au centre, Saint Junien (sur porche d’entrée)
A droite, Saint Roch

A gauche, Saint Eloi.
Au centre, Saint Antoine de Padoue.
A droite, Saint André.

A gauche, Saint Jean l’évangéliste.
Au centre, Saint Simon.
A droite, Saint Martin de Tours.

Monument funéraire de Saint Junien

Cette pièce majeure de la sculpture du XIIe siècle se dresse au fond du chœur.
elle abrite les chefs de Saint Junien, Saint Amand et Saint Théodore ainsi qu’un morceau de la Vraie Croix. Ces reliques étaient l’objet de processions et de dévotions et sont encore aujourd’hui vénérées au cours de somptueuses ostensions septennales.


Catégorie : Sculpture
désignation : monument funéraire (monument sépulcral) de saint Junien
Edifice de conservation : collégiale Saint-Junien
Matériaux : calcaire : taillé ; plâtre ; bois ; fer : forgé
Description : Le monument sépulcral est de forme rectangulaire, réalisé dans du calcaire fin de La Rochefoucauld. Il est sculpté à l’est ainsi que sur les deux tiers de ses grands côtés. La partie ouest est en plâtre nu. Il comporte une plinthe et il est posé sur un socle en granite taillé. Au centre de la partie en calcaire du côté sud est ménagée une porte cintrée à double battant en bois, renforcée par de grosses ferrures. Trois languettes en fer forgé servent à maintenir la porte fermée au moyen de deux cadenas, d’une serrure et d’une seconde placée dans la pierre. Le dessus du monument comporte, vers l’est, deux éléments coniques très aigus en fer.
Dimensions : h = 132,5 ; l = 272,6 ; la = 84
Iconographie : ornementation (à palmette, à perle, à pomme de pin, à rinceau, à médaillon, à arcature, à colonnette, chapiteau) ; acrotère ; Christ glorieux (le Tétramorphe, mandorle) ; ange ; Agneau de Dieu (croix grecque) ; Vieillards de l’Apocalypse ; Vierge à l’Enfant (assis, auréole, lys, Enfant Jésus : sceptre : ?, mandorle : ange)
Précision représentation : Un glacis décoré de palmettes aux tiges entrelacées et un bandeau bordé de perles entourent la dalle plate du couvercle. Une pomme de pin surgit au milieu du glacis de la face nord (celle du sud a été brisée) et les coins orientaux se relèvent comme des acrotères. Face est : le Christ glorieux est assis dans une mandorle inscrite dans un rectangle dont le Tétramorphe occupe les écoinçons. Le Christ au nimbe crucifère bénit de la main droite et tient un livre de l’autre. Deux bandes verticales encadrent le panneau : chacune sur fond de rinceaux montre sept médaillon- s circulaires avec des bustes d’anges. Face sud : au-dessous de la porte, deux anges en posture contournée soutiennent un disque à bordure perlée où se détache l’Agneau de Dieu en avant d’une croix grecque. Douze Vieillards de l’Apocalypse trônent sous des arcatures superposées en deux rangs de part et d’autre (ornementation extrêmement riche : colonnettes, chapiteaux, et bandes qui divisent le panneau sont guillochés de divers motifs ; de petites architectures surmontent les arcs). Les Vieillards couronnés portent une viole et un sceptre terminé par une boule. Le centre de la face nord représente la Vierge à l’Enfant au centre d’une mandorle supportée par quatre anges. La Vierge assise sur un coussin est nimbée, elle tient un lys dans la main droite et retient l’Enfant de l’autre. Ce dernier, également nimbé, est debout sur le genou gauche de la Vierge et tient un sceptre (?) dans la main gauche. De part et d’autre sont répartis douze autres Vieillards de l’Apocalypse, dans le même décor que ceux de la face sud.
Etat : œuvre complétée
Précision état : Œuvre complétée : par l’ajout de la partie en plâtre du côté ouest.
Inscription : inscription
Précision inscription : Inscription gravée au revers de la face orientale, à l’intérieur du tombeau, elle se développe sur deux registres épigraphiques sensiblement égaux (24,5 cm à gauche et 22,5 à droite) que partage une grande croix latine terminée par une hampe à l’imitation des croix processionnelles : hic iacet/corpus/sancti ivniani/in ipso vase/in qvo sepe/livit evm/beatus ro/ricivs episcopus/rainvivus/vero petra/goricensis/episcopvs qvi me//rvit mar/tir fieri/collegite/vm in cri/neis ligne/is infra/vase positis (Ci-gît le corps de saint Junien, dans le sarcophage même où l’ensevelit l’évêque saint Rorice. Rainaud, évêque de Périgueux, qui mérita de devenir martyr, rassembla les reliques dans des coffrets de bois déposés au pied du sarcophage). Inscription sur la face orientale du monument (champ épigraphique l = 80 cm) : hic iacet corpvs sancti ivniani in vase in qvo privs positvm fvit (Ci-gît le corps de saint Junien, dans le sarcophage où il fut d’abord placé). Inscription sur la face nord du monument, sur le pourtour de la mandorle (hauteur moyenne des lettres : 3,2 cm) : + ad collvm matris pendet sapienta patris. me christi matrem prodo gerendo patrem. mvndi factorem genetrix gerit et genitorem. maternos qve sinvs sarcinat hic dominvs (Au cou de la Mère pend la sagesse du Père. Je m’affirme la mère du Christ en portant le Père. La mère porte le créateur et le père du monde. Ici le Seigneur pèse sur le sein maternel).
Siècle : 1er quart 12e siècle ; 4e quart 12e siècle
Historique : Le monument sépulcral de saint Junien semble résulter de deux campagnes de travaux au 12e siècle. L’inscription intérieure date des toutes premières années du 12e siècle (1100 ou 1102). Les deux autres inscriptions ainsi que le décor sculpté datent du dernier quart du 12e siècle. La partie du monument qui est en plâtre est un ajout postérieur à 1816 : elle couvre l’extrémité du sarcophage qui, plus long que le monument initial, s’engageait sous le maître-autel.
Date protection : 1840 : classé au titre immeuble
Statut juridique : propriété de la commune
Type d’étude : liste objets classés MH
Copyright : © Monuments historiques, 1997
Référence : PM87000438
(In www.patrimoine-de-france.org)


Notre Dame du Pont

Construite à l’extrémité d’un pont du XIIIe siècle qui enjambe la Vienne, la chapelle Notre Dame du Pont est de style gothique flamboyant. Cet édifice du XVe siècle fut agrandi grâce aux libéralités de Louis XI et restauré à la fin du XIXe siècle.
A voir : une statue de la Vierge datant de la fin du XIIe siècle et sa façade comportant une porte double avec des écussons armoriés, ornée d’un arc en accolade, de pinacles fleuronnés et d’une rosace.

Les vaches limousines


Saint Junien : Les ostensions
Septennales depuis 1519, comme à Limoges, les Ostensions, célébrées en l’honneur des saints Junien et Amand, ermites du VIe siècle et de saint Théodore, martyr, perpétuent toute une suite de traditions originales.
En janvier, le dernier dimanche c’est la fête de "Saint Junien aux neiges", c’est la première sortie officielle des "Suisses", revêtus de leur costume d’apparat. Pour "l’ouverture des portes" : un drapeau, aux couleurs du quartier, flottera à l’endroit où se trouvaient autrefois les portes de la ville. Le parcours emprunté est somptueux, décoré de fleurs et de feuillages symbolisant la forêt de Comodoliac qui accueillit les saints au début du Moyen Age, tandis que différentes stations et chapelles reproduisent des scènes de leur vie.
Les dernières ostensions se sont déroulées le 28 juin 2009.


Les ostensions septennales limousines viennent d’être reconnues, le 4 décembre 2013, à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité et sont désormais inscrites à ce titre sur la liste représentative établie, tenue à jour et publiée par l’Unesco.


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mercredi 18 avril 2012
par  gs

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