Conques

Abbatiale Sainte Foy

Le Cloître

La façade

A droite : Le tympan : Le jugement dernier.
Deux salles du Trésor sont ouvertes à la visite, présentant la célèbre STATUE , mais également un grand nombre de pièces d’orfèvrerie médiévale, des tapisseries et les chapiteaux de l’ancien cloître.

Le Trésor d’orfèvrerie religieuse médiévale de Conques (l’un des cinq grands trésors européens) est le seul, en France, qui regroupe autant d’objets du Haut Moyen Age.
Outre l’extraordinaire et troublante Majesté de sainte Foy (9ème s.), statue d’or constellée de bijoux offerts par les pèlerins , seul exemplaire conservé des statues-reliquaires préromanes, il rassemble un grand nombre de reliquaires, de coffres et d’autels portatifs aux noms évocateurs, tels le A dit de Charlemagne, la châsse dite de Pépin,…

Grâce aux reliques de Sainte-Foy, rapportées d’Agen en 883, Conques est devenu une étape très fréquentée sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, venant du Puy-en-Velay .
Des terres austères et sauvages de l’Aubrac, les pèlerins descendaient vers la vallée du Lot avec une étape majeure : Conques. Par milliers, ils affluaient sur la Via Podiensis.

Pont des Pèlerins

Aujourd’hui encore, nombreux sont les marcheurs qui empruntent ce chemin historique, faisant étape au cœur du village, où ils sont accueillis par les religieux.

Chapelle saint Roch (fermée)

Visite du village médiéval

Conques est un village qui a su préserver son authenticité. Étirée à flanc de montagne, l’agglomération enserre l’abbatiale suivant un vaste arc de cercle. Le plan originel, celui du Moyen Age, s’est conservé dans ses grandes lignes, hormis les altérations provoquées à la fin du 19ème siècle par le percement de la route départementale à travers le bourg, d’Ouest en Est.
Patrimoine architectural exceptionnel hérité du Moyen Age et miraculeusement conservé

  • Toits de lauze
  • Pavage et murets

Musée du docteur Joseph Fau

Le Musée Joseph-Fau abrite de remarquables collections provenant, pour l’essentiel, de l’ancienne abbaye. Le visiteur y découvrira notamment une partie des chapiteaux du cloître roman, diverses sculptures et boiseries (16ème - 17ème siècles), du mobilier, des tableaux, ainsi que des tapisseries de Felletin (verdures et cycle de la vie de Marie-Madeleine, 17Ième siècle).
On remarque une représentation de l’église de conques dans son état primitif, c’est-à-dire, sans les deux tours de façade élevée par l’architecte Formige en 1879.

Carline

Porte ornée d’une Carline ou Cardabelle

Etymologie
De l’italien cardina, dérivé de cardo (= chardon), et croisé avec Carlo (= Charles) tiré de la légende voulant qu’un ange ait montré à Charlemagne l’espèce Carlina acaulis en la lui présentant comme un remède contre la peste.

La Cardabelle, fleur symbole des Causses du Larzac, Région Midi Pyrénées
La Cardabelle, appelée aussi Carline à feuilles d’acanthe, appartient à la famille des artichauts. Sur le vaste plateau du Larzac, pousse une végétation très variée. Une flore extrêmement riche trouve là des conditions favorables à son épanouissement.
Cardouille et cardon sont les autres noms désignant la fleur de cette plante sauvage du pourtour méditerranéen. Les bergers Caussenards, éleveurs de moutons, la cueillaient pour son cœur comestible et se servaient des feuilles épineuses pour démêler ou carder la laine de leurs troupeaux.
Cette plante comme le tournesol a la particularité de capter la lumière solaire en s’ouvrant en son centre. Mais celui-ci se referme lorsque tombe l’humidité et qu’arrive la pluie. Les paysans du plateau du Larzac se plaisent à dire de ce chardon, qu’il est le baromètre du berger et c’est donc un fin météorologue !
La Cardabelle une fois séchée est, dit-on, un porte bonheur que l’on accroche volontiers à la porte de sa demeure. Les éleveurs du Larzac l’appelaient « le soleil des herbes ». Ils la clouaient à l’entrée des granges et des étables, elle veillait ainsi sur les animaux !

Cette tradition était encore de mise. Sur de nombreuses demeures ou porches la cardabelle, symbole de toute la région, est souvent accrochée.
La carline est une plante en voie de disparition protégée par la loi.


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samedi 31 août 2013
par  gs

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Les Saints Roch de Conques Dans le musée du docteur Joseph FauSaint Roch ; boisSaint Roch peint par le peintre ruthénois Jean–Baptiste Delmas Provient de la chapelle Saint Roch, à Conques Dans l’abbatiale Sainte Foy

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