Menton

Menton est une commune française du département des Alpes-Maritimes située à la frontière franco-italienne, proche de la principauté de Monaco (7 km), et une célèbre station touristique de la Côte d’Azur.
elle est surnommée « Perle de la France » (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle). La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile.
Selon la légende, Eve chassée du paradis terrestre, avec Adam, emporta un fruit d’or. Adam, redoutant la colère de Dieu, voulut qu’Eve jetât ce fruit en un lieu choisi. Après un long périple, ils aperçurent La Baie de Garavan qui leur rappela l’Eden ; Eve enterra le fruit, on parla alors du célèbre citron de Menton.

Le citron est un des symboles de la ville de Menton où, grâce à un climat méditerranéen très doux, des citronniers fructifient ; créée en 1928, la fête du citron a ainsi lieu dans la ville.

Toponymie
Le premier nom est "Menton". Dès 1262, il apparaît sous la forme de "Mentonum". On trouve également "Mentoni" en 1269. La prononciation locale est "Menten". Les érudits locaux, suivant l’opinion d’Ardoïno dans un ouvrage de 1843, font venir Menton de "mons Othonis" soit la montagne d’Othon, comte de Vintimille au XIIème siècle. Or, un nom de lieu actuel, Mentonne, dans la commune d’Entrecasteaux, au pied d’une colline de 313 mètres, possède la même origine et le même sens. Un texte de l’année 1075 en montre la similitude : "ad locum Mentones". L’origine est la racine "mon" ou "man" que l’on retrouve en Provence. L’origine est pré-indo-européenne. C’est-à-dire le langage des populations extrêmement anciennes que l’on désigne sous le nom de Ligures. Et le sens est "la petite colline", ce qui représente bien la géographie du lieu.

Les premières populations qui habitaient les rivages de la Méditerranée étaient très marquées par ces éminences pierreuses. Les populations celtes puis romaines qui s’installèrent par la suite conservèrent ces termes anciens qui sont demeurés jusqu’à nous.

Histoire

La cité de Podium Pini ou Puypin, dont le nom apparaît pour la première fois en 1146, pourrait être à l’origine de Menton, identifiée un siècle plus tard.

Seigneurie domaniale de la famille gênoise des Vento, Menton devient propriété de Charles Grimaldi, seigneur de Monaco, en avril 1346.

L’histoire de la ville se confond dès lors avec celle de la Principauté. Menton est inscrite dans le traité fondant le protectorat espagnol en 1524, et en 1641 dans le traité de Péronne établissant le protectorat français sur la Principauté de Monaco.

Le 19 janvier 1793, la Principauté est annexée à la France et Menton compte parmi les villes qui composent le département des Alpes-Maritimes. A la chute de l’Empire, les Grimaldi sont restaurés.

En mars 1848, Menton et Roquebrune font sécession et se proclament « villes libres sous la protection de la Sardaigne ». Menton est rattachée à la France par le traité de Paris du 2 février 1861 et retrouve sa place dans le nouveau département des Alpes-Maritimes né du rattachement, un an plus tôt, du Comté de Nice à la France.

Le Second Empire réalise les voies de communication qui désenclavent les Alpes-Maritimes et Menton en particulier. La Grande Corniche est réaménagée. Mais c’est le chemin de fer qui bouleverse la Riviera.

Les grands établissements hôteliers sont construits en 1914. Les années 50 voient le tourisme estival de masse s’intensifier. Le front de mer se transforme alors que les villas et les résidences secondaires s’étendent sur les collines.

La ville

Menton offre sept siècles d’histoire concentrés sur ses 1 500 hectares. Marquée par l’empreinte de bâtisseurs prestigieux (Charles Garnier) ou d’artistes passés à la postérité, l’esprit de la « cité des Arts » prend sa source au cœur de la vieille ville, surmontée de ses campaniles à tuiles vernissées
C’est là que l’art baroque a engendré un ensemble remarquable, le parvis Saint-Michel.

Plus bas, le vieux port, les Sablettes et l’ancien Bastion (1636) aujourd’hui dédié à Jean Cocteau, partagent le site avec le nouveau musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman (2011), devenu la première et la plus importante ressource publique mondiale de l’œuvre de l’artiste.

Un peu partout dans la ville, les jardins remarquables et les bâtiments Belle époque rappellent que Menton, une cité balnéaire prisée des riches estivants nord-européens et de l’Est.

A l’autre bout, au-delà de la place Saint-Roch qui marque le centre exact de ses frontières, Menton ouvre au public son jardin d’agrumes et le Palais Carnolès d’Antoine Ier de Monaco, sorte de petit Trianon devenu musée, et inscrit à l’inventaire des monuments historiques.

C’est grâce à ce patrimoine qu’en 1991, la Ville de Menton a signé une convention avec la Caisse nationale des Monuments historiques et des sites, faisant d’elle la première « Ville d’art et d’histoire » de la Côte d’Azur.

Basilique Saint-Michel-Archange

Elle est située en plein cœur du centre historique de Menton. Depuis la route du bord de mer, de majestueuses rampes d’escaliers permettent d’accéder progressivement au site où, sur une place au parterre caladé*, triomphe toute la perspective de l’architecture baroque.
*La calade est une méthode pour faire des sols stabilisés employée depuis des siècles. Elle permet d’employer des matériaux de récupération, galets de rivière ou de mer, des pierrailles ramassées dans le jardin ou de vieilles briques.

Au début du 18ème siècle, souhaitée par le prince Honoré II de Monaco, sa construction est confiée à l’architecte Lorenzo Lavagna. Le 27 mai 1619, la première pierre est posée en présence du prince et de monseigneur Nicolà Spinola, évêque de Vintimille dont dépendaient Menton et Roquebrune alors que Monaco dépendait de l’évêque de Nice. Les travaux de terrassement débutent réellement en 1639 et l’église est ouverte au culte en 1653. Enfin, le8 mai 1675, l’évêque de Vintimille monseigneur Mauro Promontorio consacre la nouvelle église en présence du prince Louis Ier>/sup>. En 1701, l’architecte Emmanuel Cantone érige un clocher de cinquante-trois mètres de haut, véritable tour de guet dominant la ville. Sa façade actuelle est achevée en 1819 dans l’esprit du baroque du XVIIe siècle.

A l’intérieur

  • Vaste nef à quatre travées
  • Le chœur, précédé d’un arc triomphal, est décoré de stucs marbre à pilastres plats.
  • Mobilier
    Une statue de bois peint de 1820 représentant Saint Michel terrassant le dragon surmonte l’autel en marbre polychrome.
  • Les chapelles latérales sont décorées de retables baroques. L’une est dédiée à sainte Dévote.
  • Bel orgue dans le chœur (17ème s.) de facteur inconnu.

Il existe de nombreuses chapelles dont la chapelle Saint Roch.

Elle a été construite sur la voie romaine au 15ème siècle.
La première procession dite du vœu de Saint-Roch a eu lieu en 1731 pendant une épidémie de variole.

Matériau : pierres de rivière.
Voûte en cul-de-four à poutraison de bois.


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vendredi 18 juillet 2014
par  gs

Le saint Roch de Menton

Le saint Roch de Menton en la chapelle Saint-Roch
Il existe une chapelle Saint-Roch du XVe siècle.
La première procession dite du vœu de Saint-Roch a eu lieu en 1731 pendant une épidémie de variole.

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