San Roque








Quelques vues de San Roque l’Andalouse

La ville de San Roque se situe dans le détroit de Gibraltar, entre Estepona et Algésiras. La ville actuelle est née à la suite de la Prise de Gibraltar, quand ses habitants durent la quitter et chercher refuge dans d’autres zones. Quelques-uns se dirigèrent alors vers l’Ermitage de San Roque et c’est là qu’ils fondèrent San Roque. La ville a été fondée en 1706.

Place de Taureaux

Construite en 1850, c’est l’une des plus anciennes de l’Andalousie.
Le musée Taurin contient une magnifique collection d’objets et de documents de l’histoire taurine de San Roque.

Alameda Alphonse XI

Le nom d’Alphonse XI lui a été donné dans les années 1970 en mémoire du défunt roi de Castille, victime de la peste.
Devant l’Alameda la place du village la plus fréquentée s’appelait "la Parada" car c’était le départ et d’arrivée des diligences.

La rue San Felipe

Ville typique andalouse aux rues blanches et aux balcons ornés de grilles.

Patio dans la rue San Felipe


Patio
Le patio (mot espagnol du 15ème siècle possiblement issu du latin pactum signifiant « pacte », « accord », ou de "patere", au sens de "être ouvert") désigne une cour intérieure à ciel ouvert à plan de base carrée qui occupe une position centrale dans l’habitation, ayant un rôle fonctionnel et social, ce qui le distingue de la simple cour de passage. Il est caractéristique des maisons de style andalou en Espagne.
(In Wikipédia).

Place des Gouverneurs

Le palais des gouverneurs date du 18ème siècle et fait face à l’église de San Roque.
Jusqu’au début du 19ème siècle, c’était la résidence du commandant militaire de Gibraltar.

Eglise Santa Maria Coronada

Construite au 18ème siècle sur les ruines de l’ancien ermitage de San Roque de 1508, l’église présente une architecture de style Toscan.


Paroisse de Sainte Marie la Couronnée
Cette église est d’art et d’architecture toscans du XVIII siècle . Une fois la population bien installée commença la construction de cette église, en 1735, sur les soubassements de l’ancien ermitage de Saint Roch, qui datait de 1508. A l’intérieur , se détache le grand autel avec le culte aux représentations de Sainte Marie la Couronnée, Saint Sébastien, Saint Roch et Saint Joseph, ramenées de Gibraltar et qui datent du XV siècle. Des représentations venues de Gibraltar sont à mentionner, entre autres, celles de l’Enterrement Saint et du Christ de l’Humilité et de la Patience qui se trouvent respectivement dans des chapelles qui datent du XV au XVII siècle. Également, il faut remarquer la représentation du Christ de la Bonne Mort, œuvre de l’artiste Luis Ortega Bru, originaire de la ville de Saint Roch. Il faut , aussi mentionner La Chapelle du Sanctuaire de style baroque et la sépulture du militaire et poète José Cadalso, mort lors de l’attaque de Gibraltar en 1782. Les archives ecclésiastiques contiennent des livres religieux provenant de Gibraltar de 1556 à 1704. A l’extérieur, la porte principale et le clocher méritent l’attention. L’église fut déclarée monument historique national le 30 mai 1974.
(In signalétique de l’église).

Le maître-autel vénère la Vierge Sainte Marie La Coronada, au cente et à sa gauche, Saint Roch.

Ermitage San Roque

Le nouvel ermitage est néoclassique et date de 1801.


Le nouvel ermitage de Saint Roch
Le nouvel Ermitage a été bâti en 1801. Son architecture est de style néoclassique. Il abrite, en son intérieur, une statue de Saint Roch. Durant la quatrième semaine d’avril, ce Saint est célébré. Sa statue sort alors de l’ermitage au cours d’une procession qui va jusqu’au Pinar del Rey (parc naturel planté de pins) pour revenir dans ce lieu saint.
Durant la guerre d’indépendance, les troupes napoléoniennes ont saccagé cet ermitage et détruit la statue du saint.
Un capitaine, natif de la ville de Saint Roch, du nom de Juan Rojas, se trouvait affecté à Séville au moment où sévissait une terrible épidémie de choléra. Il fit la promesse d’offrir une nouvelle statue à ce sanctuaire si lui et sa famille étaient épargnés.
En 1833, il répondit à son engagement.
(In signalétique de l’ermitage).


Pour la petite histoire
L’église était fermée quand nous sommes arrivés mais avant de repartir, Paule, notre guide préférée est partie plaider, une fois encore, ma cause de recherche des saints Roch auprès d’un indigène. Il ne sait pas pour l’ouverture de l’église mais il pense que l’ermitage Saint Roque, en bas de la ville, devrait être ouvert.
Que nenni. Fermé lui aussi et lui il n’ouvre qu’une fois par an au moment de la procession de l’image de Saint Roch.
Alors nous sommes remontés chercher notre voiture garée devant l’église. Et là, on remarque que la porte de l’église est entrebâillée. On a ouvert la grosse grille devant l’église en la poussant sur ses gongs rouillés. De toute évidence on ne doit pas entrer par ici dans l’église.
Dans la nef à peine éclairée un homme vient à notre rencontre et nous indique que l’église est fermée et que c’est l’heure du ménage.
J’allais repartir quand Paule est intervenue. L’homme a ouvert en grand la porte et a éclairé le retable majestueux. Il nous a même donné une brochure sur la semaine sainte de San Roque.


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vendredi 27 mai 2016
par  gs

Les Saints Roch de San Roque

Les Saints Roch de San Roque en l’église Santa Maria Coronada