Gignac

Bénéficiant d’une situation géographique remarquable, la ville de Gignac se trouve au cœur de la moyenne Vallée de l’Hérault, vieux terroir viticole, à la jonction des routes qui relient, le littoral à la montagne et la ville de Montpellier à l’arrière pays.
La qualité de vie et son environnement exceptionnel font de Gignac une ville où il fait bon vivre, une cité où s’exprime au soleil, toute l’exubérance méridionale.

Héritière d’un long passé marqué par la prédominance de valeurs humanistes et socialistes, la ville de Gignac s’applique à perpétuer une politique fondée sur le respect du citoyen, quelle que soit sa situation socioprofessionnelle, son origine et sa culture.

Toponymie
Le nom de la commune dérive d’un nom de domaine gallo-romain : nom d’homme gaulois Gennius + suffixe -acum.
A l’époque le village se trouvait au carrefour d’importantes voies de transhumance et de la route du sel en direction du Causse du Larzac.

Histoire
Une loge maçonnique existait à Gignac à la fin du XVIIIe siècle.
Des moulins sont donnés par l’évêque de Lodève Raymond Guillaume à l’abbaye de Saint-Guilhem le Désert en 1189 ; une mauvaise lecture d’une archive a fait croire qu’il s’agissait des premiers moulins à papier de France, alors qu’il s’agissait de moulins bladiers.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » en décembre 1791. Après la chute de la monarchie, elle change de nom pour « société des sans-culottes », puis « société républicaine et régénérée ». Elle est très fréquentée.

Gignac est une ville riche de tradition et d’histoire. Les traditions locales sont très ancrées et se perpétuent de génération en génération.


Tous les ans, le jour de l’Ascension, la cité célèbre l’âne de Gignac, animal totémique de la ville.
La légende veut qu’au jour de l’Ascension de l’an 719, un âne ait réveillé les gignacois par ses braiments alors que les sarrazins étaient prêts à envahir le village. L’âne aurait ainsi permis de repousser l’invasion. Dès lors, il devint l’animal totémique de Gignac. Chaque année, cet événement pittoresque est célébré le jour de l’Ascension.
Dès la veille à 19h, l’âne représenté avec une grande armature recouverte d’une robe bleue, surmontée d’une tête dont les mâchoires s’entrechoquent bruyamment, est promené dans les rues entouré de danseurs costumés.
Les mimes et les danses commencent alors au son du fifre et du tambour et se poursuivront le jour de l’Ascension.

Gignac est également une commune riche en patrimoine : surprenante richesse de façades, portes, fontaines et de monuments datant pour les plus anciens du XIIIe siècle.

Patrimoine civil

  • La « Tour sarrasine » ou le donjon

    Seul vestige du Castrum encore visible, elle daterait du XIe siècle. Cette imposante tour carrée en promontoire rappelle par son allure que Gignac appartenait durant le Moyen-âge au diocèse de Béziers. Défensive à l’origine, elle fut réutilisée en tant que réservoir d’eau au XIXe siècle.
    De 18 mètres d’élévation et une masse de 12,60 mètres sur 9,60 mètres, cette tour dite "Tour de Gignac" constitue l’élément d’architecture militaire le plus impressionnant du canton.
    Les anciens n’hésitaient pas à y voir l’ouvrage grandiose des romains. L’analyse archéologique et les textes (première mention en 1094) doivent cependant la rendre aux constructeurs du Moyen Age.
    Isolée de tout son contexte médiéval, lors de la transformation du castrum en citadelle, cette tour reste une énigme.

  • Le pont de Gignac sur l’Hérault considéré au XVIIIe comme le plus beau pont français.

Patrimoine religieux

L’église paroissiale est située au centre du village

  • Eglise Saint-Pierre aux Liens
    L’église, a été reconstruite entre 1635 et 1677, après les guerres de religion.
    La façade est de style jésuite, et le reste de son architecture est classique.
    La nef à cinq travées se termine par un chevet à sept pans voutés d’ogives.
    Le 7 décembre 1738, un dimanche, le clocher de l’église s’est écroulé entraînant la voûte sur les fidèles. Cet accident a provoqué la mort de plus de 100 personnes (cf. registre paroissial). Le grand clocher a été reconstruit par Étienne Giral, maître des ouvrages royaux de la ville et sénéchaussée de Montpellier, peu après l’effondrement du clocher originel.
  • Eglise du couvent Notre-Dame de Grâce (ordre des carmélites de Saint-Joseph) (au sud-est du village)
    Le cadran solaire

    Cadran déclinant de l’après-midi, peint sur enduit, lignes chiffrées dans couronne, demies, style, disque plein arcs des solstices, équinoxiale, daté 1704.

L’église Notre-Dame de Grâce s’élève sur un lieu chargé de traditions et d’histoire.
Les églises qui se sont succédées à cet endroit auraient été construites à l’emplacement d’un ancien temple romain, dédié à la déesse Vesta, construit par la VIIe légion romaine. Temple qui serait devenu un édifice chrétien avant d’être détruit au XIIIe siècle.
Une chapelle puis l’église telle que nous la connaissons aurait été ensuite construite sur cet emplacement sacré.

L’édifice actuel date du XVIIe siècle.

De forme rectangulaire, l’église étonne par son aspect Renaissance. La façade de style florentin est unique dans la région.

  • A l’intérieur :

    Pour la petite histoire
    Au XIVe siècle, une chapelle occupait l’emplacement de l’église actuelle. Elle fut érigée suite au miracle du 8 septembre 1360. Ce jour-là, un sourd, muet et aveugle fit de manière mystérieuse la découverte d’une statuette de la Vierge Marie. A cet instant, il fut immédiatement guéri de ses infirmités. Quelques années plus tard, on érigea une chapelle à l’endroit même de cette découverte. Ce sanctuaire devint un lieu de procession fréquenté par l’ensemble des populations de la vallée de l’Hérault.

Tout près de l’église, le chemin de croix date de la même époque, même s’il a été récemment remis en état.
Composé de quatorze oratoires, représentant les stations du Christ, il serpente entre vignes et garrigues et se termine par une chapelle.


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