Saint Gal sur Sioule

En Auvergne, dans la région des Combrailles, Saint-Gal sur Sioule, située en bordure des méandres ou serpente la rivière Sioule, est une petite commune située dans le département du Puy-de-Dôme
De Saint-Gal, le chemin s’élève entre pâturages et sous-bois, et propose de belles vues ouvertes sur les environs, et la vallée de la Sioule.
La commune de Saint-Gal sur Sioule marque la fin des gorges de Chouvigny.

Toponymie
Le nom de la commune provient de saint Gal (autrement appelé Gallus de Clermont) qui fut évêque de Clermont de 525 à 511.
La terminaison du toponyme fait référence à la situation géographique. En effet, la rivière de la Sioule constitue les limites nord et est du territoire communal.

Autrefois la commune s’appelait Saint-Gal.
En date du 20 février 1927, le conseil municipal, a demandé un complément de nom afin d’éviter des confusions avec la commune de Saint-Gal en Lozère, notamment. Et c’est ainsi que, par décret en date du 9 août 1927, la commune de Saint-Gal est devenue Saint-Gal sur Sioule.

Saint-Gal est un fief qui dépend de la famille de Chauvigny de Blot.
Début XVIe siècle, deux branches familiales se scindent : les Chauvigny de Blot et les Chauvigny du Vivier.

Eglise Saint-Gal

Eglise romane (XIIe siècle) à nef unique et deux chapelles latérales, surmontée d’un clocher à peigne, comme on en trouve sur de nombreuses petites chapelles situées dans la vallée de la Sioule.

Le chœur a été reconstruit après 1478, date du mariage de Gilbert de Chauvigny de Blot et Catherine le Loup de Beauvoir puisque leur blason de mariage est placé sur la clé de voûte.

La chapelle Sainte-Anne a été érigée en 1612 par acte testamentaire à la mort de Gilbert de Chauvigny de Blot (un autre) survenue en 1606.

De nombreux Chauvigny de Blot et du Vivier vont ensuite être y enterrés. Par les procès qu’ont régulièrement engagés les Chauvigny de Blot, on apprend que le curé avait un certain cérémonial à respecter durant sa messe en l’honneur des seigneurs enterrés dans cette chapelle : il devait tour à tour mettre un pied sur un tabouret et bénir une châsse, symbolisant un tombeau.
La voûte en briques du pays a quant à elle été élevée au XIXe siècle.

Mobilier

Des visites pastorales, on apprend que cette église possède :

  • des reliques de sainte Eugénie, saint Barthélemy et de la croix de saint André qui attirent de nombreux fidèles.
  • Un autel baroque du XVIIe/XVIIIe.
  • Statuaire :

    A gauche, Sainte Anne enseignant la vierge sur un rouleau.
    A droite, sainte Cécile patronne des musiciens (harpe).

    A gauche, saint Gal (XVIe siècle) avec une curieuse mitre amovible.
    A droite, saint Pierre.

  • Vitraux du XIXe et XXe de trois maîtres verriers : Gesta de Toulouse, Taureilles, Jaffeux de Clermont.

Au fond de l’église, une cuve ornée d’une croix de Malte due à Jacques de Chauvigny de Blot, commandeur de l’ordre de Malte à Tortebesse au XVIe siècle.

Chapelle votive dédiée à la vierge

On rencontre au détour de quelques chemins, des croix de pierres dont certaines très ouvragées.

A gauche, croix maltière. Jacques Du VIVIER, seigneur du lieu au XVIe siècle, était aussi chevalier de Malte.
A droite, la croix des Drigouts dans le bourg sur un chemin passant derrière l’église, et conduisant au lieu-dit « les Drigouts ». Il s’agit d’un petit croisillon de granit de section vaguement carrée, à l’angle d’une murette, dans les broussailles, avec un christ à la grosse tête informe, au grand corps allongé et aux jambes filiformes écartées, au perizonium inexistant.
Ces croix et leurs voisines sont peut être en relation avec l’importante et proche abbaye d’Ebreuil (au XIIe siècle), et à la présence de moines dans la région (dès le IXe siècle). C’est précisément pendant ce siècle que le symbole païen du Soleil fut christianisé.


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vendredi 10 février 2017
par  gs

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