Les saints Roch de Lisbonne en l’église Saint-Roch
(Carreaux de faïence vernissés, Francisco de Matos, 1584)
Les saints Roch de Lisbonne au musée Saint-Roch
Ermitage de Saint-Roch A cause de la peste qui ravagea Lisbonne en 1505, le Roi Manuel Ier (1495-1521) sollicita à la République de Venise une relique de Saint Roch dont les miracles en faveur des pestiférés étaient alors célèbres dans toute l’Europe méridionale. En 1506, sur un terrain vague situé à l’extérieur de la muraille fernandine, commença la construction d’un ermitage afin d’y abriter la relique du saint. Le parvis de cet ermitage servit plus tard de cimetière pour les victimes de la peste. A cette occasion, on fonda une confrérie consacrée au culte de Saint Roch, laquelle fut dotée de statuts et chargée de la conservation de l’ermitage. De cet ermitage, démoli plus tard afin de construire l’Église ainsi que la Maison Mère de Saint Roch. (In flyer Musée de Sao Roque) |
Volets de la Vie et Légende de Saint Roch
Ensemble de quatre peintures provenant du retable de l’ermitage de Saint Roch.
(Jorge Leal ou Cristôvào de Utreque, Portugal, v. 1520, huile sur toile)
Saint Roch porte l’image de la croix. Indice de l’appel de Dieu d’une vie de vocation, de dévouement et de sacrifice.
Saint Roch quitte une maison, visiblement atteint par la peste comme le montre l’expression du visage et la blessure qui s’ouvre sur sa jambe droite. Il est conduit par un homme qui l’invite à abandonner l’endroit. |
A son retour à Montpellier, Saint Roch n’est pas reconnu. Le saint, accusé d’espionnage, est mené par quelques soldats devant le Duc de la ville qui ordonne de l’arrêter. Plusieurs nobles de la ville assistent à la condamnation. |
Ce dernier tableau du groupe présente un plus grand dynamisme que les trois autres par les illustrations humaines représentées et la diversité de leur pose. |