Saint Roch était surtout célébré dans nos campagnes pour la protection des troupeaux.
On fêtait le saint patron du bétail et de la volaille le 16 août qui était férié pour les animaux. Et ce jour là, personne ne devait lier les animaux.
- L’aunée
Selon la tradition dans nos campagnes françaises, après la prière commune et l’eucharistie, on cueillait l’aunée, des fleurs jaunes dites ’herbes de Saint Roch’.
Une fois bénie, on les donnait à manger au bétail pour les protéger des maladies contagieuses et on en plaçait un bouquet dans l’étable et la bergerie.
L’herbe bénie protégeait aussi les paysans eux-mêmes et il était de coutume d’en suspendre à la porte de la maison pour attirer la protection divine et de la prévenir de l’incendie, de la grêle, de la foudre et autres calamités.
Légende
Autrefois, cette plante n’était pas seulement réputée pour ses propriétés médicinales : la légende raconte que la belle Hélène en tenait une branche à la main lorsqu’elle fut enlevée par Pâris (d’où son nom scientifique : Insula helenium).
Symbolisme
Dans la symbolique chrétienne, elle est associée, en raison de ses pouvoirs médicinaux, à la guérison des péchés.
« L’Inula résiste au poison, éclaire la poitrine malade et donne au cœur joie et plaisir. Celui qui aime la parole de Dieu et son église, qu’il traverse sans peine la vallée des soupirs de la vie… » (Hohberg, 1675)
- La cardabelle
Son nom serait tiré de Charlemagne guérie de la peste par cette plante : « de ceste herbe son exercite fut gueri de la peste » (cité dans le Littré).
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