Le saint Roch de Tulle

dimanche 26 mai 2013
par gs
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Le saint Roch de Tulle en la cathédrale Notre-Dame

technique : sculpture
désignation : groupe sculpté : saint roch
localisation : Limousin ; Corrèze ; Tulle
édifice : cathédrale Notre-Dame
dénomination : groupe sculpté
matériaux : bois : peint, polychrome, doré
description : Saint Roch et son chien sont fixés à un socle rectangulaire en bois ; le collier du chien comporte un orifice où était peut-être fixée une chaîne (?) ; le revers est travaillé mais il n’est pas peint
dimensions : h = 93 ; l = 35 ; la = 24
iconographie : saint Roch ; chien
commentaire iconographique : Le saint porte les attributs des pèlerins, il joint les mains ; bottes, tunique et manteau sont peints en marron avec des revers dorés ; le chien est assis sur les pattes arrières, son collier et le pain qu’il tient dans la bouche sont dorés
état : œuvre restaurée
précision état : Restauration par Daniel Nicaud en 1986. Accident à la patte droite du chien
siècle : 18e siècle (?)
protection MH : 1966/03/03 : inscrit au titre objet
Arrêté : Saint Roch, statue, bois peint, XVIIe siècle.
propriété : propriété de l’Etat
type d’étude : liste objets classés MH
copyright : © Monuments historiques, 1993
enquête : 1997
date versement : 1999/12/10
référence : PM19000437
(In www.patrimoine-de-france.org)

Saint Roch et son chien. Statue, bois polychrome, XVIIème siècle. Cathédrale Notre-Dame de Tulle. Dépôt provisoire au Musée du Cloître André-Mazeyrie (canton de Tulle-Nord, chef-lieu du département).
H. 0,93 ; L. 0,35 ; l. 0,24.
La physionomie au regard baissé, un peu triste, resignée devant l’épreuve, s’annoblit d’une barbe en pointe et d’une chevelure généreusement bouclée, tandis que le front se festoune d’une frange.
Saint Roch est ici représenté en bourgeois du XVIème siècle : chapeau noir à large bord relevé, manteau en pèlerine rappelant la limousine de nos paysans, drapée en pointe sur le devant, et retombant derrière en un long pan elliptique. La robe-tunique à doubles manches bordée d’un galon plat, est serrée à la taille par une ceinture de cuir à boucle de fer qui se prolonge jusqu’à l’échancrure relevée sur la jambe droite. Celle-ci, au repos, et en rotation externe du pied, équilibre par son écartement le centre de gravité de l’ensemble, avec le volume élancé du chien.
Bottes de cuir à revers et panetière en bandoulière, complètent l’ensemble (comparer l’attitude et la facture avec les statues du Lonzac (n° 34), Marc,le-Vieux (n° 40), Orliac-de-Bar (n° 50), Puy-d’Arnac (n° 53), Saint-Clément (n° 63) et Saint-Mexant (n° 71), ainsi qu’avec le groupe complet de saint Roch, l’ange et le chien de la chapelle de Gauch, paroisse d’Allassac (n° 2).
Sagement assis, les oreilles attentives, tenant délicatement le pain rond dans sa gueule, le chien semble bien ici échappé de la meute seigneuriale, racé, hiératique, portant collier de maison.
(In Saint Roch en Corrèze du XVIème au XXème, juillet-aout 1976, Château de Sédières.)

Saint Roch
Il tient une place de choix, son courage plein d’audace en face de la terrible peste qui ravageait son temps lui a donné un crédit peu commun. Ses gestes et son service des malades ont eu trop de grandeur pour tomber dans l’oubli. Il a inspiré une telle confiance qu’on a bâti en son nom des églises, qu’on lui a rendu un culte passionné, que les artistes ont inscrit pour toujours dans le bois et la pierre ce portrait aux allures si évocatrices de l’Evangile."
(Evêque de Tulle, Préface du fascicule « Saint Roch en Corrèze du XVIème au XXème, juillet-aout 1976, Château de Sédières ».)