La Roquebrussanne
Paroisse de La Roquebrussanne L’église naît au début du XVème siècle, au moment où les habitants de Notre-Dame du Vieux Château, de Saint Martin de Fioussac et de Peybouloun se sont regroupés pour constituer le village de La Roquebrussanne. En 1439 ; l’archevêque Robert Damiani enjoignait au vicaire perpétuel, Antoine André, de prendre toutes ses dispositions pour résider et dormir dans le nouveau bourg qui se trouva, à partir de ce jour, parfaitement constitué et ne dépendit plus que de lui-même. L’église, sous sa forme actuelle, a été achevée vers 1448. “Cet édifice porte le caractère de son temps ; c’est un mélange de roman et d’ogival. Il a trois nefs dans un goût simple et une forme ingénieuse ; dépouillé de tous les ornements de l’architecture, il étonne le spectateur par la hardiesse de sa construction, la délicatesse de ses piliers ; il semble que l’architecte a eu la fantaisie de se jouer des règles soumettant l’art à son génie. Cette église est, en petit, ce que l’église de Saint-Maximin est en grand ; on dirait même qu’elle en était l’esquisse.” (Dictionnaire géographique de la Provence) Le patron du lieu est la Nativité de Notre-Dame, le 8 septembre ; le patron de la paroisse est la Transfiguration, le 6 août, représentée par un tableau très ancien appendu au-dessus du chœur ; une délibération du Conseil Communal de 1658 “nomme pour notre protecteur et notre avocat envers Notre Seigneur, Monseigneur St Sauveur (Martyr d’Afrique). Composée de trois nefs, elle mesure 30 m de long sur 14m de large et porte sa voûte ogivale à 16 m de hauteur. Sa forme primitive était celle d’un simple rectangle, sans chœur absidial, ce n’est que plus tard que l’on construisit l’enfoncement où se trouve l’autel majeur et autour duquel s’alignent les stalles. La nef centrale est séparée de ses collatéraux par une série de piliers de forme octogonale composant 4 travées. Le vaisseau, d’aspect vaste, est sobrement éclairé par 4 baies longues, étroites, et le grand oculus de la façade. 6 contreforts soutiennent, à l’extérieur, ses murs contre la poussée des voûtes. Quatre écussons existent aux clefs de voûte : à l’entrée celui des Comtes de Provence, puis celui de Sauveur Fournier, un soleil radieux, les initiales I.H.S. Le Maître autel, de forme romaine, en marbre polychrome, a été acheté en 1808. En entrant, à droite : la salle d’accueil, (l’autel St Louis, démonté, a été rebâti à la chapelle St Louis des Molières), ensuite l’autel de Notre-Dame de Lourdes et, dans le chœur, l’autel de la Croix. En entrant, à gauche : le musée (à l’intérieur duquel se trouve l’autel et la peinture de “Ames du Purgatoire”), ensuite l’autel du Sacré-cœur et, dans le chœur, l’autel de la Transfiguration. Les bénitiers sont du XVIème et XVIIème siècle. “Qu’on s’imagine la pompe de ces solennités religieuses dans une enceinte aux vastes proportions, construite pour une population de près de 2000 communiants, fidèles à la remplir, non pas seulement aux fêtes principales, mais encore le dimanche quand ce n’était pas tous les jours pour assister à la messe à l’aube, unis ensemble dans la même foi pour ne faire réellement qu’une seule âme.” |
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Le saint Roch de la Roquebrussanne
technique : sculpture
désignation : statue : saint roch
localisation : Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Var ; La Roquebrussanne
édifice : église
matériaux : bois : taillé, doré
dimensions : h = 108
iconographie : saint Roch ; chien
commentaire iconographique : Le saint porte un chapeau et un (…)