l’église - Vocable Saint-Cirire (Saint-Cyr), comme la cathédrale de Nevers. Fête le 16 juin
Saint Cyr était un jeune garçon de 4 ou 5 ans qui vivait avec sa mère Julitte (ou Juliette ou Julienne ?) à Tarse en Turquie au IVe siècle.
Lors d’une audience publique de condamnation de chrétiens, il se faufila dans la foule et vint crier dans le cou du juge qu’il était chrétien, lui aussi ; s’en suivit une bousculade, le gamin sautait, courait partout et continuait à crier « Je suis chrétien » ; le juge, énervé, finit par l’attraper par une jambe et lui fracassa la tête contre le mur ; sa mère aurait aussi subi le martyre. D’après la légende, les cendres du petit saint seraient parvenues entre les mains de Saint Amateur, évêque de Nevers, d’où le legs.
D’aucuns disent que l’église de Saint-Cyr serait sans unité à force d’avoir été modifiée, elle est pourtant loin d’être sans intérêt ! (comme d’ailleurs le presbytère qui lui fait face). Remaniée en effet à plusieurs reprises, les artisans ont pris le soin de laisser des dates : 14xx, sur un pilier du chœur, 1784 sur une grosse pile du clocher, 1735 sur la fresque du fond (signée par un certain Dufauze, représentant deux personnages dont l’un ne peut être que Saint Roch ; la peste serait-elle passée par là ? ou été évitée ?).
A l’intérieur, ont peut voir, outre l’ensemble touchant de Cyr et Julitte, plusieurs bois polychromes dans les niches qui sont de part et d’autre du clocher : une pietà du XVIIIe siècle, qui ne manque pas de caractère, un crucifix du XIVe sur fond de délabrement qu’il faut espérer provisoire, une statue de la Vierge et l’Enfant du XVIIIe siècle ; ces trois dernières œuvres sont classées depuis 2001 à l’inventaire supplémentaire.
Et en prime, une gracieuse Sainte Barbe.
Le bâtiment a été restauré et éclairé en 1998.
(In signalétique de l’église)
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