La nef centrale est éclairée par dix ouvertures latérales et une baie octogonale que le maître verrier Paul Montfollet dota de vitraux en 1958. On peut voir au dessus des portes latérales deux vitraux représentant sainte Christine, patronne de la ville, et saint Jean-Baptiste.
Conçu et réalisé en 1846 par Joseph Callinet, héritier d’une célèbre famille de facteurs alsaciens, l’orgue qui siège sur une tribune construite à dessein, est un remarquable et imposant instrument, à la taille de l’église qui l’abrite.
Ses 22 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, lui valent avec ses 1390 tuyaux sonores, une qualité musicale exceptionnelle.
Le buffet somptueux plaqué de chêne est rehaussé par façade qui ne compte pas moins de 64 tuyaux en étain. Après avoir subi de 2009 à 2010 une réhabilitation aussi nécessaire que réussie, dans les ateliers du facteur d’orgue Pascal, Quoirin, l’orgue dont la rénovation a été fêtée le 9 avril 2011 est certainement l’orgue Callinet le mieux conservé de notre pays. Classé monument historique le 16 février 1984, il accompagne de nouveau les évènements marquants de la vie des solliès-pontois.
A la fin du dix huitième siècle furent érigés le presbytère, côté sud, ainsi que la chapelle saint Dominique, côté nord.
Construit en 1667, le clocher s’effondra en l’an V. Reconstruit en 1819 par Joseph Reboul, il s’élance à 24 mètres de hauteur. 102 marches permettent d’accéder à trois cloches : Marie-Charles fondue en 1869 par T. Maurel de Marseille ; Maria Clara Josépha fondue en 1926 par G. Paccard d’Annecy et enfin Marie-Christine fondue en 1961 par M. Granier à Hérépian.
Jean Joseph Rigouard, né à Solliès-Pont le 1er octobre 1735, fut curé de Solliès-Farlède puis de Solliès-Pont. Député du clergé de la sénéchaussée de Toulon en avril 1789, évêque constitutionnel du Var en mai 1791 et franc maçon, il fut inhumé dans l’église le 15 mai 1800. (In fiche signalétique de l’église)
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