Solliès-Pont

Solliès-Pont est située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Eglise Saint-Jean-Baptiste


Construite entre 1661 et 1668, l’église Saint-Jean-Baptiste anime depuis plus de trois siècles la vie de la population de Solliès-Pont et participe à sa turbulente histoire.
Après son écroulement, en 1708, la reconstruction de l’édifice allait durer 8 ans de 1726 à 1734, selon le projet de Joseph Pomet, avec le concours de Joseph Giraudy et des frères Sénés.
En 1793, l’église servit de cantonnement aux troupes révolutionnaires qui assiégeaient Toulon.
Dévastée et interdite au culte jusqu’en 1803, son mobilier fut détruit et les statues des saints brûlées devant le château voisin.
Précipitée dans le Gapeau, la statue de Notre-Dame de Santé siège aujourd’hui à droite de la nef centrale, au pied du troisième pilier.
Les violents combats qui opposèrent les troupes françaises et allemandes à la libération de Solliès-Pont épargnèrent l’église malgré la destruction de deux ponts, sur le Gapeau voisin.

De style classique, l’édifice compte trois nefs et cinq travées que forment les arceaux à plein cintre tombant sur des pilastres.
La grande nef centrale qui se dresse à 15,65 mètres de hauteur se termine par une abside à 5 pans.
La façade en pierres de taille s’ouvre de trois portes sculptées correspondant à chaque nef. La grande porte en noyer massif est l’œuvre du sculpteur Militano qui la réalisa en 1960.
Ses dimensions imposantes et sa situation centrale font de l’église Saint Jean-Baptiste le fleuron du patrimoine de Solliès-Pont. (In fiche signalétique de l’église)


La nef centrale est éclairée par dix ouvertures latérales et une baie octogonale que le maître verrier Paul Montfollet dota de vitraux en 1958. On peut voir au dessus des portes latérales deux vitraux représentant sainte Christine, patronne de la ville, et saint Jean-Baptiste.
Conçu et réalisé en 1846 par Joseph Callinet, héritier d’une célèbre famille de facteurs alsaciens, l’orgue qui siège sur une tribune construite à dessein, est un remarquable et imposant instrument, à la taille de l’église qui l’abrite.
Ses 22 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, lui valent avec ses 1390 tuyaux sonores, une qualité musicale exceptionnelle.
Le buffet somptueux plaqué de chêne est rehaussé par façade qui ne compte pas moins de 64 tuyaux en étain. Après avoir subi de 2009 à 2010 une réhabilitation aussi nécessaire que réussie, dans les ateliers du facteur d’orgue Pascal, Quoirin, l’orgue dont la rénovation a été fêtée le 9 avril 2011 est certainement l’orgue Callinet le mieux conservé de notre pays. Classé monument historique le 16 février 1984, il accompagne de nouveau les évènements marquants de la vie des solliès-pontois.
A la fin du dix huitième siècle furent érigés le presbytère, côté sud, ainsi que la chapelle saint Dominique, côté nord.
Construit en 1667, le clocher s’effondra en l’an V. Reconstruit en 1819 par Joseph Reboul, il s’élance à 24 mètres de hauteur. 102 marches permettent d’accéder à trois cloches : Marie-Charles fondue en 1869 par T. Maurel de Marseille ; Maria Clara Josépha fondue en 1926 par G. Paccard d’Annecy et enfin Marie-Christine fondue en 1961 par M. Granier à Hérépian.
Jean Joseph Rigouard, né à Solliès-Pont le 1er octobre 1735, fut curé de Solliès-Farlède puis de Solliès-Pont. Député du clergé de la sénéchaussée de Toulon en avril 1789, évêque constitutionnel du Var en mai 1791 et franc maçon, il fut inhumé dans l’église le 15 mai 1800. (In fiche signalétique de l’église)


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samedi 21 septembre 2019
par  gs

Les saints Roch de Solliès-Pont

Le saint Roch de Solliès-Pont en la chapelle Saint-Roch
technique : sculpture
désignation : statue et sa niche : Saint Roch
localisation : Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Var ; Solliès-Pont
édifice : chapelle Saint-Roch
dénomination : statue ; niche
matériaux : bois : taillé, doré (…)