Courville sur Eure est située dans le département d’Eure et Loir en région Centre-Val de Loire.

Toponymie
Du latin « curva », courbe et « villa », ville : « ville courbe ».
Selon les périodes du Moyen Âge, est mentionné Corba-villa, Corbeville ; Corbe-villa Courvbeville ; Curba-villa, Curva-villa (1272), Courbville ; Corvilla, Courville.

En juin 877, sous la fin du règne du roi Charles le Chauve, le capitulaire de Quierzy (actuel département de l’Aisne) est promulgué pour limiter voire réduire l’influence et les privilèges des fonctionnaires impériaux de l’Empire carolingien puis les seigneurs locaux qui grandissait au détriment du pouvoir central.
L’hérédité des fiefs fut proclamée par l’édit de Quiersy, un ordre social nouveau remplace la société gallo-romaine et la féodalité se constitue.

De châtellenie sous la domination d’un petit seigneur féodal, appelé sire sous la famille Vieux-pont puis baron avec les familles Billy (François puis Louis) et les Ligneris (Jacques puis Théodore), la baronnie de Courville est érigée en 1656, en marquisat lorsque cette seigneurie passe entre les mains des descendants de Sully.

Eglise Saint-Pierre

L’église paroissiale actuelle,
Durant le haut Moyen Age, le seigneur « enferma » dans l’enceinte du château l’église paroissiale sous le vocable de Saint-Nicolas et exigea le versement d’un droit aux paroissiens pour suivre les offices. Les habitants de Courville ont alors construit l’église actuelle, dédiée à Saint-Pierre et Saint-Pau, à l’Est, hors des murs de la ville.

La nef mesure 46 mètres de long sur 11 m de large et s’élève à 18 m

L’entrée du chœur est précédé d’un Arc triomphal, en bois, peint, polychrome, doré du XVIIIe siècle.

Le retable provient de l’abbaye de Sainte-Père en Vallée de Chartres et date de 1560

Huile sur toile, œuvre du peintre Lamy, 4e quart XVIIe siècle

La voûte de forme ogivale, en coque de navire inversé est entièrement lambrissée. Les poutres, les aiguille et les sablières sont toutes magnifiquement sculptées.

Fixée sur le banc d’œuvre. En composition verticale dite trône de grâce (Assis, Dieu le Père habillé en habits pontificaux, tiare en tête surmontée d’une croix ; tient la croix de son Fils Jésus surmontée d’une colombe - le saint-Esprit entre eux- entre ses jambes écartées)

L’envers du décor