Saurier

Saurier est située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pont médiéval, XVe siècle sur la Couze Pavin. Au centre un oratoire.
Château
Maison du Louvetier
Il s’agit d’une maison médiévale dont on a pu identifier la fonction grâce aux symboles de louveterie gravés sur le tympan de la porte d’entrée : « Loup, lièvre, fleur de lys et cheval ».
Le lieutenant Louvetier était chargé autrefois par le Roi de :
. Contrôler la faune sauvage
. Organiser les battues au loup et le passage des courriers à cheval. (In fiche signalétique de la ville)
La Porte Neuve
Entouré de marécages, ce qui rendait son accès plus difficile, Saurier était dès son origine défendu par des fortifications dont subsistent encore des éléments de remparts. La porte est un élément intéressant des forts villageois. C’est à partir du XIIIe siècle mais surtout aux XIVe et XVe siècles que les communautés villageoises dans un contexte d’insécurité permanente consécutif à la guerre de Cent Ans, obtiennent de leurs seigneurs le droit d’organiser eux-mêmes leur défense et fortifier leur village.
La porte neuve devant laquelle vous êtes est la mieux conservée des quatre qui existaient. Elle comporte des mâchicoulis qui devaient supporter une bretèche aujourd’hui disparue.
Au gré de votre visite dans le village vous pourrez repérer des « bouches à feu ». (In fiche signalétique de la ville)

Église Sainte-Radegonde

L’origine de la paroisse Saint-Pierre de Saurier remonte au Xe siècle. Cette église est placée sous le vocable de Sainte Radegonde. Cette sainte fut enlevée par le roi mérovingien Clotaire 1er qui la força à l’épouser. Après le meurtre de son frère par son époux, elle réussit à s’enfuir du palais royal. Elle se retira à Poitiers dans un couvent fonda sous le vocable de Sainte-Croix.
Ce sont peut-être les moines de l’Abbaye de Charroux en Poitou, venus se réfugier au village de Pierre-Encize (Sainte-Yvoine) au IXe siècle pour fuir les invasions normandes qui ont introduit ce culte dans la région.
L’église de Saurier dépendait de l’abbaye bénédictine d’Issoire.
Sainte Radegonde était notamment invoquée contre les loups.

Il s’agit d’une église d’origine romane.
Les deux premières travées de l’église de Saurier sont du XIe siècle, celle sur laquelle repose le clocher carré est du XIIe siècle. Le chœur de la chapelle sud et le mur fortifié qui défend la porte au nord, sont du XVe siècle
Sous le clocher, entre les piles au sud et au nord, se trouvaient des tombeaux dont la décoration de face consistait en deux arcs ornés reposant sur une colonnette. Les chapiteaux, une des bases, un morceau de colonne et des fragments de revêtement en marbre existent encore. Les dispositions sont assez caractéristiques de l’architecture romane auvergnate. (In fiche signalétique de la ville)
A gauche, Sainte Radegonde
Notre Dame de la délivrance des âmes du Purgatoire ; Saint Joseph
Pièta
Clé de voûte

Une tête de lop prise dans un piège (Cf. la maison du Louvetier) et un écusson de la famille Duprat aux trois trèfles fascés.


L’église de SAURIER
L’église de Sauner (Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques et des Sites) est d’origine romane. Elle est située à l’intérieur, et même contre-les fortifications villageoises qui ont été édifiées au XlVe siècle, à l’occasion de la guere de Cent Ans. […]
II y avait autrefois à Sauner un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye d’Issoire.
Cette église est placée sous le vocable de Sainte-Radegonde. Cette sainte fut enlevée par le roi mérovingien CLOTAIRE Ier qui la força ensuite à l’épouser. Après le meurtre de son frère par Clotaire Ier, Radegonde réussit à s’enfuir du palais royal. Elle se retira à Poitiers dans un couvent, qu’elle fonda sous le vocable de Sainte-Croix.
Cette reine moniale avait fait murer la porte de sa cellule et ne communiquait avec le monde que par une étroite fenêtre. Ses funérailles (en 587) furent présidées par Grégoire de Tours.
Son miracle -posthume…- le plus populaire concerne la ville de Poitiers. Elle empêcha un traitre de livrer les clefs de cette ville aux Anglais qui se préparaient à y entrer.
Patronne de Poitiers, son culte se répandit dans l’ouest et le Midi de la France. Ce sont peut-être les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou, venus se réfugier au village de Picrre-Encize (Saint-Yvoine) au IXe siècle, pour fuir les invasions normandes, qui ont introduit ce culte dans la région. Ils ont été en relation étroite avec les moines d’Issoire. puisqu’ils ont grandement restauré l’église d’Issoire au Xe siècle. L’église de Saurier dépendait de l’abbaye bénédictine isssoirienne…
La nef et la coupole de l’avant-chœur sont du Xle siècle.
Cette église, comme beaucoup d’édifices religieux ruraux, a un plan simple formé d’une seule nef, d’un avant-chœur et d’un chœur. Les siècles n’ont pas entraîné de changement dans la nef centrale du Xle siècle qui a gardé toute sa simplicité et l’harmonie de son volume. Comme dans beaucoup d’édifices romans auvergnats, les côtés de la nef sont soutenus par des arcs de déchargé qui répartissent le poids de la voûte en des points bien précis (les chapiteaux puis les colonnes). Ils ont aussi l’intérêt de rythmer le volume de la nef qui ne comporte pas d’arcs doubleaux. ’ /
La croisée du transept est couverte -comme c’est toujours le cas en Auvergne- par une coupole sur trompes, soutenues par des murets, eux-mêmes portés par des modillons décorés. Cette coupole est également du XIe siècle.
Le chœur, lui, à été modifié. Il n’est pas formé du traditionnel cul-de-four roman, mais est voûté d’ogives qui déterminent les pans coupés du contour du chœur.
La clé de voûte où se rejoignent les ogives est armoriée. L’ensemble est du XVe siècle. C’est aussi de ce siècle que date la chapelle latérale aménagée au sud. Remarquez la clé de voûte qui représente une tête de loup prise dans un piège. La maison du Louvetier n’est pas loin… et un écusson de la famille DUPRAT aux trois trèfles fascés.

LE MOBILIER
Une statue de Sainte-Radegonde, est située dans l’avant-chœur, côté nord. Elle est le plus souvent représentée en costume de reine, avec la couronne, le sceptre et un semis de fleurs de lys sur son manteau, ou en habit de nonne, un livre ouvert à la main. Les insignes royaux jetés à ses pieds rappellent son mépris des grandeurs terrestres. Celle de Saurier, est en bois doré du XVIIIe siècle.
Saint-Roch -dans la nef, côté nord- saint anti-pesteux, montre, comme c’est la tradition, sa plaie sur la cuisse. A Saurier, il est accompagné de l’ange et du chien qui l’a nourri chaque jour miraculeusement, quand il était parti au désert pour ne contaminer personne.
Enfin, une statue d’un abbé a également été retrouvée. Elle est placée dans l’avant-chœur, côté nord, en hauteur. (In fiche signalétique de l’église)


Articles publiés dans cette rubrique

mercredi 26 juillet 2023
par  gs

Le saint Roch de Saurier (Puy de Dôme

Le saint Roch de Saurier en l’église Sainte-Radegonde

Brèves

Météo Cournon d’Auvergne

dimanche 7 juin 2020

Météo Cournon-d’Auvergne Météo aujourd’hui Cournon-d’Auvergne