Montesquiou

Montesquiou ou aussi Montesquiou-d’Armagnac, est située dans le département du Gers, en région Occitanie.

Toponymie
Attesté pour la première fois dans une charte de 985. De l’occitan « esquiu », sauvage, farouche. Signifiant également « mont en échine », il peut également s’interpréter comme « mont terrible » ou « mont sauvage ».

Maison d’Ardagnan

Montesquiou a donné son nom aux barons de Montesquiou, dont descendront Blaise de Montluc et d’Artagnan. D’Artagnan, né non loin de là au château de Castelmore à Lupiac. De son vrai nom Charles de Batz de Castelmore, sa mère était de la famille de Montesquiou. Les Montesquiou d’Artagnan sont les derniers à posséder cette seigneurie (Le château de Montesquiou a complètement disparu).

Eglise Saint-Martin

De l’église construite au XIIe, orientée à l’Est, il reste la tour carrée du clocher, haute de 12,60 m. En 1828, la toiture du clocher est détruite par un incendie et remplacé par une flèche en charpente couverte d’ardoises.

Le portail est gothique dont l’archivolte est soutenue par deux consoles sculptées de basilics accroupis.

Le chœur central et les 2 chapelles latérales sont de la fin du gothique (fin du 15ème) don du Baron Jean Ier de Montesquiou et de son épouse Catherine d’Aspremont qui voulurent une église « plus digne de Dieu ».

Le maître autel doré placé sous un majestueux baldaquin baroque semble dater du 1er empire ayant été offert vers 1806.

Pietà du XVIe siècle

La voûte gothique flamboyant est remarquable : liernes et tiercerons, par l’intermédiaire de neuf clés dessinent une étoile ; ces clés portent des armoiries : au centre, celles des barons de Montesquiou.

Le soja

Nourriture de base des élevages de canards et d’oie avec le blé, d’orge et le maïs, le soja est cultivé sur place pour ne plus dépendre exclusivement des pays asiatiques.
On est dans le pays du foie gras !

Le gavage
L’entonnoir enfoncé, il fallait autrefois pousser le grain dans le jabot avec un bâton, aujourd’hui une vis sans fin, fixée dans l’entonnoir qui fait, en tournant, couler le maïs dans l’œsophage. Il conviendra, d’une main caressante, d’accompagner le grain de la sortie de l’entonnoir au jabot qui sera ainsi bourré jusqu’à la gueule. L’opération menée dans le calme et la douceur ne durera que quelques minutes, trois ou quatre ; la bête libérée, bat des ailes, rejoint ses compagnes. À la suivante… Le maïs sera de l’année précédente, mouillée d’eau chaude, oint d’une cuillerée de graisse vieille. Ce régime durera de 4 à 5 semaines, suivant les soins apportés au prégavage. La ration quotidienne d’environ 1 kg 500 de grains de maïs, suivant la capacité du jabot ingurgitée en deux fois, toujours à la même heure. Le canard se gave 3 fois par jour. Je sais quiI existe des appareils, munis d’un moteur électrique qui facilitent le travail, économisent le temps, mais n’améliorent pas la qualité du foie. (In Zette Guinaudeau-Franc. Les Secrets des fermes en Péngord Noir).