Sauvagnat Sainte Marthe

Ancienne place forte cernée de buttes et de plateaux basaltiques.

Le quartier des forts comprend plusieurs ruelles bordées de belles maisons Renaissance.

Eglise Sainte-Marthe

L’église est enfermée dans l’enceinte des forts. Elle est d’origine romane.

  • Statuaire
    • Saint Gervais et sainte Marthe tenant la Tarasque figurant au maître autel et encadrant une Pietà en bois doré.

Sainte Marthe et la Tarasque :
La légende raconte qu’après la mort de Jésus, autour de l’an 48 de notre ère, Marthe, venant de Palestine, se rendit en Provence avec son frère Lazare et sa sœur Madeleine. Elle s’installa d’abord à Avignon, puis, débarqua à Tarascon au moment où sévissait la Tarasque.


"Il y avait dans ce temps-là, au-dessus du Rhône, entre Arles et Avignon, un drac, mi-poisson mi-bête, et il se tenait dans l’eau, quand il le voulait et dans le bois quand il le désirait et tuait tous ceux qui passaient par le chemin, près du bois. Quant à ceux qui passaient sur l’eau, il faisait chavirer leurs barques et les tuait aussi. C’est vers cette bête qu’alla sainte Marthe. Elle la trouva dans le bois en train de manger un homme ; elle jeta alors sur le drac de l’eau bénite tout en faisant sur lui le signe de croix. Aussitôt la bête fut soumise comme une brebis et Marthe l’attacha de sa ceinture ; et, sans attendre le peuple la tua à coups de lances et de pierres. Ce drac était appelé la Tarasque Après quoi sainte Marthe demeura là, Elle créa en ce lieu un couvent de femmes, en honneur de sainte Marie-Madeleine, et elle y mena une vie très rude, ne vivant que de pain et d’eau, une fois par jour, et s’agenouillant cent fois le jour et la nuit pour prier Dieu."

Sainte Marthe mourut à Tarascon vers l’an 81. Depuis lors, de nombreux pèlerins visitent la collégiale Sainte-Marthe, érigée à sa mémoire près du château du roi René.

La Tarasque était considérée comme le Dieu cornu des anciens gaulois.
    • Ci-dessous, de gauche à droite :
      • Un énigmatique personnage terrassant un monstre à visage humain.
      • Hisidorus Vernus ? Saint Verny ? (Vernier ou Werner) est né en Allemagne en 1272. Son culte s’est développé en Auvergne dans la deuxième partie du 17ème siècle.
      • Marguerite, reine d’Ecosse.
    • Saint Verny
    • Une vierge miraculeuse baptisée Notre-Dame du Bon Secours.

Cette statue d’une dizaine de centimètres est dit-on taillée dans un cep de vigne. La facture peut la faire dater du 16ème.


La tradition raconte qu’elle fut trouvée par un laboureur nommé Monge. Alors qu’il travaillait son champ, soudain ses bœufs s’arrêtent et malgré ses efforts, il ne peut faire avancer l’attelage. De la pointe de son aiguillon il gratte le sol et qu’elle n’est pas sa surprise de découvrir une petite statue de Notre-Dame portant son divin Enfançon.

Il la rapporte chez lui et la place au pied de son lit. Certaines nuit la statue resplendit de lumière. Monge en parle au curé d’Issoire auquel il confie la statue. Mais le lendemain la statue est revenue à Sauvagnat. Après plusieurs aller et retour on dresse un trône près du vitrail sud et les fidèles la vénèrent sous le nom de Notre-Dame du Bon Secours.

A la révolution elle fut cachée dans un fagot de tiges de chanvre. L’orage passé la statue retrouva sa place. Plus tard une châsse, don de deux paroissiennes, abrita la statue.


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dimanche 23 mai 2010
par  gs

Le saint Roch de Sauvagnat Sainte-Marthe

Un saint Roch… tout à fait inhabituel ? Esquisse-t-il un pas de danse : une danse pour combattre la peste ?
On retrouve un autre saint Roch « dansant » en l’église de Chadeleuf.