Le Mans est située dans le département de la Sarthe en région des Pays de la Loire.
Toponymie
Attesté ous la forme de Vindinon dès le IIe siècle av. J.-C.
Du celtique (gaulois) Vindinon : Vindo-, « blanc » et dunon « citadelle, enceinte fortifiée, mont » ou du suffixe -ino, « citadelle blanche ».
Attesté sous Subdinum sur la Table de Peutinger.
Cathédrale Notre-Dame de la Couture
Un peu d’histoire : L’ancienne abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de la Couture est fondée avant 616 par saint Bertrand, évêque du Mans. La légende dit que ce dernier aurait vu apparaître un ange lui ordonnant d’élever un monastère. Saint Bertrand aurait alors fait construire ce monastère dédié aux saints Pierre et Paul à environ 600 m de l’enceinte antique. Le nom de la Couture vient probablement du latin cultura, « champs cultivés », rappel de la situation péri-urbaine du monastère. Bertrand dote richement le nouvel établissement et l’institue comme héritier. Il y sera inhumé, et le pèlerinage lié à ses reliques permettra de maintenir la prospérité de sa fondation.
Après presque 1200 ans d’histoire monastique, les moines quittent définitivement le monastère en janvier 1791. L’église abbatiale sera transformée, en 1793, en temple décadaire. En 1801, les habitants de la paroisse échangent leur église paroissiale, qui se situait à proximité de l’abbaye et dont il ne subsiste rien, contre l’église abbatiale. Celle-ci, par conséquent, change de vocable et devient Notre-Dame de la Couture.
Quant aux bâtiments monastiques, reconstruits dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par les Mauristes, ils abritent aujourd’hui les services de la préfecture de la Sarthe et du Conseil départemental. (In brochure OT)
Le portail : chef-d’œuvre de la sculpture gothique du XIIIe siècle
Sur le tympan, un Jugement Dernier : le Christ d’une grande noblesse s’encadre des souples figures agenouillées de la Vierge et de saint Jean. Le linteau montre l’habituelle répartition entre les damnés à droite (à la gauche du Christ) et les élus (à sa droite).
Retable de la chapelle de la Vierge ; marbrerie, XVIIe siècle
Description matérielle : Corps principal : avec huit colonnes de marbre ; la partie centrale est bordée par deux groupes de colonnes jumelées reposant chacun sur uun socle, et, en arrière, par un pilastre et une colonne ; un cadre de pierre contient une toile du peintre Decherche, représentant l’Adoration desBergers ; parties latérales : chacune comporte une niche reposant sur une console, encadrée de pilastres, surmontée d’un petit fronton courbe coupé, et contenant la statue d’un saint franciscain ; le soubassement est constitué par deux niveaux. L’entablement est remplacé à la partie centrale par le bord supérieur du cadre, et est en avancée au-dessus des colonnes jumelées, ainsi que des colonnes latérales. Partie supérieure : au-dessus de la partie centrale, un fronton courbe, qui se poursuit au sommet, est coupé à mi-hauteur des rampants. A chaque extrémité latérale se trouve une amorce de fronton avec un seul rampant courbe. Au-dessus du fronton, dans l’axe du retable, une niche contient une statue de Vierge à l’Enfant.. De chaque côté du fronton principal, sur l’entablement, une niche contient une statue de saint. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
Retable de la chapelle Saint-Léonfort ; marbrerie, XVIIIe siècle
Description matérielle : Corps principal : à six colonnes de marbre (quatre au centre, deux aux extrémités latérales) ; partie centrale : sur plan courbe, avec convexité tournée vers l’extérieur ; une niche contient un Christ en croix entre la Vierge et saint Jean ; de chaque côté, deux colonnes jumelées reposent sur le même socle ; au-delà, en retrait, une partie concave est limitée vers l’extérieur par une colonne. ; sur un socle est posée une statue : à gauche, un saint, à droite, saint Sébastien ; entablement : suit, en plan, le jeu de courbes et de droites du corps principal qu’il surmonte.. Partie supérieure : le soubassement comporte un socle courbe à deux niveaux ; niche centrale : est bordée de chaque côté par deux colonnettes, et contient une statue représentant le Christ ressuscité ; un entablement suit la courbe concave de la niche, en avancée au-dessus de la 1ère colonnette, et se continue latéralement en deux retraits. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
Le saint Roch du Mans en la cathédrale Notre-Dame de la Couture
technique : Tableau, ex-voto
Précision sur la typologie de l’objet : Panneau peint
Titre courant : Tableau ex-voto : L’Adoration des Mages, Saint Roch découvrant sa plaie et La Décollation de saint Jean-Baptiste (…)