Orly est située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Une partie de son territoire est occupée par la deuxième plate-forme aéroportuaire de France après l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Exploité commercialement sous la marque « Paris Aéroport » et gérée par le groupe ADP (Aéroport de Paris).
Toponymie
Du gallo-romain Aureliacum, basé sur le nom d’une personne Aurelius suivi du suffixe d’origine gauloise -acum, marquant la localisation et la propriété, soit « domaine d’Aurélius ».
Attestée sous les formes Aureliacus en 851, Aureliacum et Orleium aux IXe et Xe siècles, Orliaco en 1201 puis en ancien français Orli.
En longeant la rue du Commerce vous tombez automatiquement sur la petite rue du Four. Face à vous une fresque murale orne la façade du gymnase Youri-Gagarine. Inaugurée le 31 mai 1984, cette peinture murale s’inspire d’une frise centrale minuscule, vestige du château d’Orly (parc de la Cloche) détruit par un incendie et qui datait du XVIIe siècle. L’auteur de cette fresque, pour le moins étonnante est Henri Cueco, célèbre peintre de renommée internationale. Cette fresque représente deux anges portant un panneau. « C’est la technique de la mise en abîme. On obtient de la sorte un effet boîte à camembert, où l’on voit un moine tenir une boîte de camembert, sur lequel se trouve un moine… » (In fiche signalétique de la ville)
Eglise Saint-Germain de Paris
C’est le symbole du vieil Orly, de par son passé mais aussi par sa situation géographique. Dédiée à Saint-Germain, l’église d’Orly existe dès la fin du Xe siècle sous la forme d’un sanctuaire appartenant au chapitre Notre-Dame-de-Paris. A cette époque, l’édifice est le centre d’un village qui compte une cinquantaine d’habitants. La tour carrée du clocher est un témoignage de l’architecture moyenâgeuse. Jadis, la tradition religieuse faisait que l’on rapprochait les sépultures au plus près des sanctuaires afin de profiter pleinement de leurs effets salutaires. Un cimetière entourait alors le monument comme le rappellent les quelques sculptures extérieures, rue de la Croix ; des têtes de morts, les clous de la crucifixion et la couronne d’épines, des pelles et des pioches de fossoyeurs ainsi que l’inscription memento mori, souviens-toi que tu dois mourir. Il semblerait que cette épitaphe était d’ailleurs plus longue, mais qu’avec le temps une partie ait été effacée.
Une autre inscription, un peu estompée aujourd’hui, surmonte le cadran solaire et rappelle que le soleil pro omnibus lucet, brille pour tous.
Les vitraux, dont un fut offert par Napoléon III, datent de 1869. Ceux de la chapelle de la Sainte-Vierge sont plus récents (1948). C’est également en 1869 que furent installées les deux cloches actuelles : Emilienne-Alexandrine (900 kg) et Anna-Henriette (600 kg) ; du nom des généreux donateurs.
Vaste et élevé, le chœur style Renaissance comporte trois travées soutenues par des arcs en ogive. Ceux-ci reposent sur de grosses colonnes cylindriques terminées par des chapiteaux doriques. L’autel en marbre, acquis en 1859 et érigé l’année suivante, est de style Louis-Philippe.
Des peintures murales ornent les murs du fond du déambulatoire. La plus ancienne, très endommagée, représente Saint-Sébastien, Saint-Roch et six autres saints, tandis que la seconde figure la Nativité. Au-dessus d’elles, des supports en bois sculpté soutenaient des statues, aujourd’hui disparues. Près de l’entrée l’orgue est un « Cavaillé Col » de sept jeux et pédalier. (In fiche signalétique de l’église)
La toiture de l’église est composée de sept petits toits indépendants dits « en pavillon » correspondent à neuf chapelles autour du chœur.
Ensemble homogène d’éléments d’architecture sculptés dans la 2e moitié du XVIe siècle lors de la reconstruction du chœur de l’église ; ensemble iconographique composite : les symboles de la mort sont disposés sur le côté sud du chevet (crâne, os, faux, bêche), en liaison avec l’emplacement de l’ancien cimetière situé rue de la Croix jusqu’en 1747 ; au nord figurent les instruments de la Passion : (couronne : épine, Clous).
A gauche Memento mori
Maître-autel et autel tombeau
Intérieur creux ; table d’autel scellée ; accès à l’autel par 3 degrés. Table d’autel en marbre veiné gris ; degrés en marbre veiné rouge cerise et blanc ; marbre des Pyrénées
Le Christ en croix, la Vierge, Saint Jean et Sainte Madeleine Tableau de 1844, œuvre du peintre de genre et copiste, G. Guyon qui l’a offert à Orly. Peinture à l’huile, cadre en bois doré, dimensions 435 x 337 cm.
Il s’agit d’une copie du tableau d’Antoon Van Dyck peint vers 1622 et conservée au Musée du Louvre. Ce tableau représente le Christ en croix avec de part et d’autre la Vierge et Saint Jean qui regardent tous deux le supplicié. Au pied de la croix, Sainte Madeleine, agenouillée, ses longs cheveux déliés, étreignant la croix de douleur.
La restauration de ce tableau, qui s’est déroulée de mai à septembre 2013, a pu être réalisée grâce à une opération de mécénat conduite par la ville et financée par des donateurs locaux. (In fiche signalétique de l’église)
Peintures murales : Vie de la Vierge
Travée axiale du déambulatoire : peintures situées de chaque côté du vitrail. Œuvre du 2e quart du XIXe siècle.
Ensemble de peintures murales représentant certaines scènes de la Vie de la Vierge, l’Annonciation, le Mariage de la Vierge, la Visitation et l’Education de la Vierge ; l’une des inscriptions porte la date 1849, mais l’inscription étant partiellement illisible on ne saurait affirmer qu’il s’agit de la date de création ; sainte Anne, dans l’Education de la Vierge, évoque sans conteste l’une des sibylles de Michel Ange ornant la chapelle Sixtine.
L’Annonciation et le Mariage de la Vierge se trouvent du côté nord ; l’Education de la Vierge et la Visitation sont situées du côté sud. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
Fresque de la Nativité
Sur le pilier nord du déambulatoire. Auteur inconnu. En haut à droite sur la fresque l’inscription Gloria in ecsessis deo. Oeuvre du XVIe siècle (Cf. fresque saint Sébastien et saint Roch) ou 1er quart du XVIIe siècle. Fresque classée le 14 novembre 1956.
Vitraux : L’annonciation et la Nativité
Saint Germain de Paris, assis, en majesté
Console peinte en faux marbre, XIXe siècle.
Saint Pierre ; Saint Paul
Notre-Dame de Fatima : don d’une paroissienne
Vierge du Rosaire
Peinture à l’huile, d’après Murillo Bartolome Esteban par l’artiste peintre Sophie de Lanoe : XIXe siècle. La Vierge est représentée assise de trois-quart avec l’Enfant Jésus tenant le Rosaire.
Tableau Saint-Jean-Baptiste
Peinture à l’huile, XVIIe siècle. Auteur inconnu. Saint Jean-Baptiste est représenté assis tenant dans sa main gauche la croix au phylactère et l’agneau couché à ses pieds.
Vitraux : Sainte Geneviève - Saint Charles Borromée
Vitraux : Saint Alfred - Saint Germain - Saint Paul - Saint Pierre
Monument commémoratif de la Grande Guerre
Auteur inconnu. Œuvre en plâtre moulé (décor en haut relief, décor dans la masse), gravé, peint (peint bronzé).
Le saint Roch d’Orly en l’église saint-Germain de Paris
Dénomination de l’objet : Peinture monumentale
Titre courant : peintures murales : saint Sébastien et cinq autres saints
Localisation : Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Orly
Nom de l’édifice : église paroissiale (…)