Meyrueis

Meyrueis est située dans le département de la Lozère, en région Occitanie.

Toponymie
En occitan, Meyrueis signifie « mélange de cours d’eau », de mesclar, mélanger ; + rius, cours d’eau, Meyrueis est au confluent de la Jonte, du Béthuzon et de la Brèze.
Egalement du latin Midiis riviis, « au milieu des ruisseaux » ; Marogium, « lieu marécageux » ou un ancien propriétaire gallo-romain « Maurus ».

Arrivée sur Meyrueis par la D986

La ville

Tour de l’horloge
Reconstruite sur des bases médiévales en 1568, lors du renforcement des fortifications provoqué par les guerres de religion, la tour de l’Horloge abrita jusqu’ en 1794 le greffe et les archives communales.
Elle porte depuis le 15ème siècle l’horloge et la cloche municipales. Le campanile en fer forgé (restauré en 1897) renferme une cloche datée de 1634 qui servait pour l’horloge, le tocsin, mais aussi pour convoquer le conseil communal (tradition maintenue jusque vers 1945). Egalement, jusqu’ en 1685 cette cloche servait au culte protestant, …elle porte un verset de la bible gravé sur ses flancs. (In fiche signalétique de la ville)

Le porche du Prieuré
Ainsi nommé car il donnait accès au prieuré bénédictin, établi à l’extérieur de la cité.
L’enceinte comportait cinq portes, dont deux seulement subsistent aujourd’hui.
Meyrueis doit sa vocation de place forte à sa situation de dernière ville de la province du Languedoc, sur le « grand chemin d’Aubrac », à peu de distance des frontières des provinces du Gévaudan (7 km au nord) et du Rouergue (10 km à l’ouest). (In fiche signalétique de la ville)

La porte Méjeane
Dite aussi « porte des Consuls », elle a conservé un gond de ses vantaux.
Elle s’ouvre sur la place Sully, aménagée sur les vestiges de la « citadelle » construite en 1568, pour doubler l’enceinte médiévale, et détruite en 1630.
Sully, ministre d’Henri IV, y aurait fait planter des ormes à l’occasion d’une de ses visites dans la cité. *
Un de ces arbres a vécu jusqu’en 1914.
La Halle, datée de 1897, est la copie exacte du vieux marché en bois du 17ème siècle, détruit par une crue du Bétuzon. (In fiche signalétique de la ville)

Au rythme du Béthuzon

Maison de Thomassy
Avec l’essor du commerce et des fabriques de la cité, les familles riches font construire dès le début du 17ème siècle de belles demeu¬res, hors de l’enceinte médiévale.
La maison des « De Thomassy » abritait cette grande famille, qui compta parmi les plus influentes jusque vers 1880. Elle est fort bien conservée et possède un beau portail d’époque, ainsi qu’un superbe escalier monumental de style Louis XIII. (In fiche signalétique de la ville)

Eglise Saint-Pierre

Quelques vues sur le causse Méjean

Le causse Méjean avec ses spots exceptionnels sur le Tarn et ses majestueux balcons vertigineux de la Jonte où nichent des couples de gypaètes barbus, de nombreux vautours fauves et des couples de vautours moines, ses croix des chemins, son architecture caussenarde toute de lauzes et de pierres…

Le Roc des Hourtous

En bordure du Causse Méjean, le belvédère surplombe de près de 500 mètres le Tarn, et le point de vue s’étend du cirque des Baumes au hameau de la Croze au-dessus de la partie la plus étroite des Gorges du Tarn : Les Détroits. A la cime des falaises, seulement 100 mètres séparent le causse Méjean et le causse de Sauveterre. Le Roc des Hourtous surplombe une des plus belles parties des Gorges du Tarn et c’est ici, entre le Roc de la Truque et le Roc des Hourtous que le célèbre funambule Henry’s traversa les Gorges du Tarn sur un filin en 1990.

Balcon de la Jonte
Balcon de la Jonte : le vase de Chine

Le Vase de Chine comme le vase de Sèvres sont des monolithes monumentaux, dressés et tenus en équilibre entre ciel et terre, curiosités géologiques contribuant à la renommée du site.

Vautour moine

Le vautour moine ne niche pas au creux des falaises des Gorges du Tarn et de la Jonte comme les autres espèces de vautours mais au sommet des arbres tels que le chêne, le pin sylvestre ou pin noir d’Autriche.
Sur son nid un nouveau né âgé de 2 mois.

La cardabelle

Un chardon, plante symbole des Causses : la Cardabelle (cœur des belles) ou carline à feuilles d’acanthe (Carlina Acanthifolia).
Carline : du nom du roi Charlemagne. « L’histoire raconte qu’un ange serait apparu à Charlemagne, qui lui aurait dit de se servir de la Carline pour guérir son armée atteinte de la peste (ce qui lui aurait valu le nom de « chardon angélique ».
Cardabelle : du fait qu’on mangeait le cœur du chardon jeune puis on cardait la laine avec son cœur épineux. Le capitule de la carline s’ouvre et se ferme selon les conditions d’humidité atmosphérique. C’est cette particularité qui a valu à la plante son nom populaire de « baromètre ».

Croix du Berger de Saint-Pierre des Tripiers
Architecture caussenarde aux Hérans
Architecture caussenarde au Courby
Enceinte protohistorique de la Rode à Drigas

L’enceinte occupe tout le sommet d’une vaste colline de 1107 m d’altitude du haut de laquelle la vue porte à perte de vue dans toutes les directions, vers l’Aubrac, le mont Lozère, l’Aigoual… L’enceinte date de l’âge du fer, plus exactement de la période de la Tène, probablement du VIe siècle avant J.-C. L’occupation du site serait continue du VIe au Ier siècle avant J.-C., mais s’est probablement prolongée durant la période gallo-romaine car une monnaie romaine du IIIe siècle y a été découverte.


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lundi 26 juillet 2021
par  gs

Le saint Roch de Meyrueis (Lozère)

Le saint Roch de Meyrueis en l’église Saint-Pierre