Meyrueis
Meyrueis est située dans le département de la Lozère, en région Occitanie.
Toponymie
En occitan, Meyrueis signifie « mélange de cours d’eau », de mesclar, mélanger ; + rius, cours d’eau, Meyrueis est au confluent de la Jonte, du Béthuzon et de la Brèze.
Egalement du latin Midiis riviis, « au milieu des ruisseaux » ; Marogium, « lieu marécageux » ou un ancien propriétaire gallo-romain « Maurus ».
Arrivée sur Meyrueis par la D986
La ville
Tour de l’horloge |
Le porche du Prieuré |
La porte Méjeane |
Maison de Thomassy |
Eglise Saint-Pierre
Quelques vues sur le causse Méjean
Le causse Méjean avec ses spots exceptionnels sur le Tarn et ses majestueux balcons vertigineux de la Jonte où nichent des couples de gypaètes barbus, de nombreux vautours fauves et des couples de vautours moines, ses croix des chemins, son architecture caussenarde toute de lauzes et de pierres…
En bordure du Causse Méjean, le belvédère surplombe de près de 500 mètres le Tarn, et le point de vue s’étend du cirque des Baumes au hameau de la Croze au-dessus de la partie la plus étroite des Gorges du Tarn : Les Détroits. A la cime des falaises, seulement 100 mètres séparent le causse Méjean et le causse de Sauveterre. Le Roc des Hourtous surplombe une des plus belles parties des Gorges du Tarn et c’est ici, entre le Roc de la Truque et le Roc des Hourtous que le célèbre funambule Henry’s traversa les Gorges du Tarn sur un filin en 1990.
Le Vase de Chine comme le vase de Sèvres sont des monolithes monumentaux, dressés et tenus en équilibre entre ciel et terre, curiosités géologiques contribuant à la renommée du site.
Le vautour moine ne niche pas au creux des falaises des Gorges du Tarn et de la Jonte comme les autres espèces de vautours mais au sommet des arbres tels que le chêne, le pin sylvestre ou pin noir d’Autriche.
Sur son nid un nouveau né âgé de 2 mois.
Un chardon, plante symbole des Causses : la Cardabelle (cœur des belles) ou carline à feuilles d’acanthe (Carlina Acanthifolia).
Carline : du nom du roi Charlemagne. « L’histoire raconte qu’un ange serait apparu à Charlemagne, qui lui aurait dit de se servir de la Carline pour guérir son armée atteinte de la peste (ce qui lui aurait valu le nom de « chardon angélique ».
Cardabelle : du fait qu’on mangeait le cœur du chardon jeune puis on cardait la laine avec son cœur épineux. Le capitule de la carline s’ouvre et se ferme selon les conditions d’humidité atmosphérique. C’est cette particularité qui a valu à la plante son nom populaire de « baromètre ».
L’enceinte occupe tout le sommet d’une vaste colline de 1107 m d’altitude du haut de laquelle la vue porte à perte de vue dans toutes les directions, vers l’Aubrac, le mont Lozère, l’Aigoual… L’enceinte date de l’âge du fer, plus exactement de la période de la Tène, probablement du VIe siècle avant J.-C. L’occupation du site serait continue du VIe au Ier siècle avant J.-C., mais s’est probablement prolongée durant la période gallo-romaine car une monnaie romaine du IIIe siècle y a été découverte.
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Le saint Roch de Meyrueis (Lozère)
Le saint Roch de Meyrueis en l’église Saint-Pierre