Arlay est située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Château d’Arlay
Le château d’Arlay ou château de Proby est un château privé du XVIIIe siècle au pied des ruines d’un ancien château fort du XIe siècle.
Eglise Saint-Vincent
Au XIIIe siècle, Arlay possède trois églises, toutes disparues au cours des siècles. En 1818, l’entrepreneur Flatton de Champagnole construit une nouvelle église grâce à l’héritage d’Alexis Baillly, prêtre de la commune de 1739 à 1789. Le sanctuaire est dédié à saint Claude, protecteur de la province et à saint Vincent, patron des vignerons.Tous deux sont représentés sur les vitraux du chevet. De style classique et orienté, l’église présente une nef centrale doublée de deux collatéraux de quatre travées. Le transept et le chœur d’une travée donnent sur un chevet à trois pans. L’ensemble est voûté d’arêtes et en berceau. Onze baies inspirées de l’architecture romane éclairent l’édifice. Des pierres tombales provenant des anciens sanctuaires sont visibles au sol et sur les murs. A l’extérieur, huit contreforts soutiennent les poussées de l’imposante toiture à longs pans et à croupes. La façade principale présente un portail cintré encadré de deux piastres doriques et surmonté d’un linteau plat. Situé au sud et daté de 1829, le clocher carré est couvert d’un toit dit « à l’impériale », selon la tradition comtoise héritée du XVIIIe siècle. L’église abrite de nombreux objets classées au titre des Monuments historiques. La chaire à prêcher du XVIIIe siècle est ornée de sculptures représentant le Christ enseignant et les Quatre Evangélistes. (In fiche signalétique de l’église)
La Glorification de saint Vincent
Peinture, 1er quart XIXe siècle|]Inscription concernant le donateur (latin) : Simone de Vaulchier du Deschaux faciebat dabat autem Pater suus A. D. 1821
Saint Vincent, vêtu d’une robe blanche à l’antique et d’une étole rouge est à demi étendu sur un lit de fleurs. Quatre angelots drapés de bleu lui présentent une couronne de roses, des fleurs, des palmes sur un fond nacré jaune pâle. D’après la légende, le Christ aurait substitué un lit de roses à la planche hérissée de clous, instrument de son martyre.
A droite, son geôlier, vêtu d’une tunique rouge et d’un pantalon noir, des clés suspendues à sa ceinture, contemple stupéfait le destin glorieux de son prisonnier supplicié. (In descriptif église V. Claustres)
Saint Claude et saint Vincent
Saint Claude, invoqué notamment pour la guérison des petits enfants, dont l’un est agenouillé à ses pieds ; le saint, habillé en évêque, tient la crosse de la main gauche et bénit de la main droite ; Saint Vincent, en aube violette, surplis rouge ; il tient dans la main gauche, un livre et une palme et dans la main droite, élevée, une belle grappe de raisin blanc.
Chaire à prêcher : Bois : taillé, XVIIIe siècle
Au dorsal, l’Assomption. Sur les panneaux de la cuve, le Christ enseignant et les Quatre Evangélistes.
Autel du Rosaire
La scène du retable, du début du XIXe, représente la Vierge couronnée portant Jésus sur ses genoux et offrant un chapelet à Saint Dominique (1170-1221), fondateur de l’ordre des frères prêcheurs (ou dominicains). L’autre personnage à droite, qui assiste à cette scène, est Sainte Catherine de Sienne. (1347-1380), docteur de l’Eglise, ayant encouragé cette dévotion du Rosaire.
Vitrail moderne de l’entrée de la nef
Œuvre de Philippe Tatre, maître-verrier, meilleur ouvrier de France, installé à Rye, un village du doyenné d’Arlay
Le vitrail s’inspire de ce thème de la réconciliation. Les petits carreaux représentant ces diverses entités villageoises se rassemblent autour de la croix, qui figure aussi le plan de l’église. Les empreintes de mains d’enfants de l’école du village que l’on peut deviner sur ces carreaux soulignent la dimension toujours actuelle et à venir de cette aspiration à l’unité. La dominante de couleurs chaudes des rouges et jaunes dégradés s’harmonise avec le cadre des vitraux des collatéraux tout en reprenant les couleurs du blason d’Arlay. Des couleurs évoquant le sang du Christ, et aussi les produits de la vigne, dont le vin jaune et vin de paille. (In descriptif église V. Claustres)
Fonts baptismaux
XIXe siècle : une cuve en fonte sur un pied octogonal fermée par un couvercle en forme de cloche
Haut-relief, cadre : La Descente de Croix : Bois, taillé, XVIIe siècle
Saint Pierre d’Alcantara et la mort de saint Joseph
Saint Pierre d’Alcantara (1499-1562), réformateur des franciscains, sous les traits d’un homme âgé, en conversation avec la jeune Thérèse d’Avila (1515-1582), réformatrice du Carmel : deux figures de la Contre-réforme catholique (du temps où la Franche-Comté dépendait de la couronne espagnole).
Dans le bas du vitrail représentant cette scène est incrusté un cartouche juxtaposant les armoiries de la famille d’Arenberg et celle des Talleyrand-Périgord, surmontés de la couronne ducale. Pierre d’Alcantara d’Arenberg (1790-1877), premier duc français d’Arenberg, avait épousé en 1828 Alix Marie Charlotte de Talleyrand-Périgord. Ce vitrail peut se voir comme un hommage du prince d’Arenberg, héritier et restaurateur du château d’Arlay, à son saint patron. (In descriptif église V. Claustres)
La remise des clés à Pierre et le baptême de Clovis
L’Annonciation et la Nativité
La Descente de croix et l’Assomption
Pièta, surmonte le monument aux morts de la Grande Guerre
Christ en croix : Bois, peint, XVIe siècle
L’Annonciation : Stuc, XVIe siècle
Œuvre exécutée vers 1540, attribuable à Jeans de Louhans, maître-sculpteur à Bron (?).
Saint Pierre et saint Claude : Bois : taillé, peint, XVIIe siècle
Saint Etienne : Marbre, polychrome, XVe siècle
Saint Bonaventure : Plâtre, XIXe siècle
Saint Denis et saint Claude : Marbre dit albâtre de Saint-Lothain, XVIe siècle
Saint Louis et saint Antoine : Marbre dit albâtre de Saint-Lothain, XVIe siècle
Saint Pierre et saint Paul : Marbre, XVIe siècle
Vierge à l’Enfant et saint Vincent : Bois : taillé, peint, doré, XVIIIe siècle
Fragments de calvaire : Vierge et saint Jean, Bois : taillé, peint, doré, XVIIIe siècle
Elément de Fronton : Père Eternel : Albâtre de Saint-Lothain, XVIe siècle
Le saint Roch d’Arlay en l’église Saint-Vincent
Dénomination de l’objet : Statue
Titre courant : Statue : Saint Roch
Localisation : Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Arlay ;
Nom de l’édifice : Eglise Saint-Vincent
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice : Nef, mur sud
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