C’est après mûre réflexion, que je me lance dans ce premier bulletin de liaison de la nouvelle année avec le sentiment que je marche sur des œufs.
Ces jours étant plombés par toutes sortes de contraintes, l’inspiration me manque pour faire des souhaits sincères et réalistes.
En bref je vous souhaite le meilleur qui soit, ce qui laisse, à chacun, le choix et la place à ses désirs et à son imagination.
En complément, je vous propose, quelques extraits de l’édito d’un chroniqueur dont j’apprécie particulièrement la clairvoyance, la clarté des propos et l’ouverture au dialogue.
Plutôt que de concevoir des vœux irréalistes je tourne un regard résolu vers ces douze nouveaux mois, riches de défis, qui vont nous demander courage, fermeté, et volonté.
Bien sûr, le contexte incite médiocrement à l’optimisme. On connaît par cœur l’inventaire des mauvaises nouvelles, et l’horizon semble toujours aussi bouché. Mais enfin ! Contre toute désespérance, sacrifions avec enthousiasme à la tradition d’une nouvelle année débutante, que l’on espère belle et heureuse, en dépit de tout.
Face aux nombreux défis qui nous attendent, il nous faudra plus que jamais nous montrer résolus. Ce qui est valable sur le plan sanitaire l’est tout autant en matière politique, sociale ou écologique. Puisque 2022 sera aussi une année électorale décisive, adoptons la même résolution pour aborder la campagne, à bonne distance des polémiques stériles et avec discernement quant à nos choix pour l’avenir. Sur ce plan, souhaitons que la détermination et la clarté animent également femmes et hommes politiques.
Volonté, courage, fermeté. Parmi tous les sens du mot « résolution », il en reste un que nous aimerions plus que tout nous souhaiter en ce début de janvier : démêler, dissoudre, résoudre – mettre un terme à cette période éprouvante et folle.
Que tous nos efforts soient couronnés de succès, que nous puissions retrouver la vie sociale et les relations que la pandémie a tant abîmées. Voilà qui ferait de 2022 une « bonne année ». (A. Christensen chroniqueur (La Vie déc. 2021)