Allanche
Située à 980 mètres d’altitude, Allanche est une commune de 984 habitants dans le département du Cantal en région Auvergne.
La ville d’Allanche se trouve située au pied des montagnes du Cézallier, sur le versant oriental d’un vallon étroit et peu profond, arrosé par la rivière Allanche qui passe au fond du faubourg et baigne les anciens murs.
La cité dépendait de l’ancienne prévôté du duché d’Auvergne et faisait partie du duché de Mercœur. Prospère par ses commerce de grains, de vins et autres denrées produit par la Planèze - cette « Limagne du Cantal » et sa fabrication de dentelle commune.
Allanche tenait dès le XVIIe siècle par un acte de Françoise de Lorraine (épouse de César de Vendôme, alors duc de Mercœur) cinq foires aux bestiaux par an.
Toponymie
A l’origine du nom on trouve probablement d’une part le mot Atlantia, dénomination tirée d’un os de la hanche de Jean Baptiste, qui aurait été conservé dans la localité, mais aussi Alantia, Albantia, dénomination romaine qui signifie manteau de neige…
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Le monument de l’Estive sculpté dans le basalte (H. 2,00 m ; L. 1,40 m), une commande de l’association de l’Estive pour la race Salers en 1996 au sculpteur Jean Chauchard.
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Eglise Saint-Jean-Baptiste
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Le portail d’entrée de taille modeste et décoré et porte ici des mâchicoulis. Pour les croyants le portail représente le « lien de pierre entre la terre des vivants et le royaume céleste ». La porte présente 4 panneaux sculptés en bois représentant un Christ et les vertus théologales : Foi, Espérance et Charité
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- Stalles avec leurs miséricordes,
technique : menuiseries désignation : stalles localisation : Auvergne ; Cantal ; Allanche édifice : église Saint Jean Baptiste dénomination : stalles matériaux : bois : taillé description : Ensemble de 29 stalles avec accotoirs et miséricordes sculptées. Deux panneaux sculptés à l’entrée représentent Saint Sébastien, à gauche et Saint Antoine, à droite. Style Renaissance, mais inspiration gothique. dimensions : dimensions non prises état : œuvre restaurée siècle : 1er quart 16e siècle protection MH : 1916/12/20 : classé au titre objet propriété : propriété de l’Etat type d’étude : liste objets classés MH copyright : © Monuments historiques, 1993 date versement : 1993/07/23 référence : PM63000032 In www.patrimoine-de-france.org |
- Pietà,
- Vierges à l’enfant,
A gauche la Vierge de Tendresse ou déhanchée
A droite, Vierge à l’enfant
La chapelle du trésor
La statuaire provient en partie de l’église de Chanet
« Il s’agit d’une représentation au symbolisme religieux et théologique puissant ; Marie est Majesté et Mère de Dieu, humaine et inaccessible à la fois, femme mais Mère de Jésus, assis tout puissant en son giron… La centralisation de Jésus en fait le personnage essentiel qui détient le droit de tenir le Livre sacré… et dont l’aspect déjà vieux de tous les péchés du monde marque son antériorité par rapport à sa mère… » (In Brigittte Mézard, La Vierge dans la statuaire du Cantal) |
Eglise de Chanet du XIe siècle
Elle est orientée du nord-est au sud-ouest. A l’origine, elle comportait seulement une nef à deux travées et une abside en hémicycle. Au XVe ou au XVIe siècle, une chapelle fut ajoutée au nord tandis qu’au midi une chapelle et un porche s’accolaient à toute la longueur de la nef.
Construite selon la technique des burons, sans aucune pièce de bois, les voûtes sont constituées par un assemblage de pierres plates verticalement disposées qui travaillent comme des claveaux. Sur leurs reins, de la terre glaise a été foulée, et ce lit imperméable porte directement la toiture, de lourdes et larges lauzes.
L’église de Chanet a été abandonnée à son sort depuis 1842 et dans le petit cimetière repris par les herbes folles, la dernière inhumation a eu lieu en 1953.
La chapelle a servi de décor pour quelques scènes du film de Pierre Jolivet « Le frère du guerrier » (2002), dont l’histoire se déroule au XIIIe siècle.
La salers à l’estive « Celui qui n’a pas gardé étant enfant, un troupeau de vaches rouges dans un grand pré vert ne sait pas encore ce qu’est le vrai bonheur. Le bruit doux des mufles qui tondent l’herbe épaisse, la clochette qui dit oui chaque fois, les longues ruminations et, par instant, le regard perdu vers un identique horizon, c’est cela le bonheur Arverne, la fraternité des prairies ». (Dr Roger Géraud) |
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Le saint Roch d’Allanche (Cantal)
Le saint Roch d’Allanche en l’église Saint-Jean-Baptiste