Bommiers

Bommiers est située dans le département de l’Indre, en région Centre-Val de Loire.

Église Saint-Pierre

Maître-autel, Bois taillé, peint, doré, 18e siècle
Christ en croix, Bois taillé, polychrome, 17e siècle


Stalles : Bois taillé 15e siècle, 16e siècle


Le style gothique flamboyant des stalles situe leur construction dans les quarante premières années du XVIe siècle.
Elles ont été datées plus précisément entre 1511 (date du mariage de Jacques de la Trémoille, seigneur de Bommiers avec Avoye de Chabannes) et 1515 date de sa mort.
Elles n’ont pas été construites pour Saint-Pierre de Bommiers, mais pour le couvent des Minimes fondé à proximité par Jacques de la Trémoille au début du XVIe siècle.
Cet ensemble offre une riche décoration : motifs géométriques, végétaux, grande variété de figures :

  • Anges, seigneurs, moines, mendiants, fous et lépreux sur les parcloses
  • Objets plus drôles, malicieux, chimériques, voire vulgaires (si on excepte les motifs héraldiques) sur les miséricordes où les moines pouvaient s’asseoir en paraissant debout.
  • Scènes bibliques sur les jouées : Adam et Eve après la Chute (Genèse, 3, 1-7), David tuant Goliath (Samuel, 17, 48-51), Samson bat le philistin (occupant) avec une mâchoire d’âne (Juges, 15, 14-17), Samson et le lion de Timna (Juges, 15, 5-6). (In fascicule touristique de l’église)



A gauche : Adam et Eve et l’arbre de la connaissance du bien et du mal
A droite : Samson et le philistin

Vierge de Pitié, Bois taillé, 15e siècle
Christ ressuscité apparaissant à saint Thomas, Bois taillé, 17e siècle
Saint Pierre, Bois taillé polychrome, 17e siècle
Christ aux liens, Bois taillé polychrome, 17e siècle


Les chapiteaux

La Remise des clefs et de la loi

Le Christ, au centre, remet la clef de l’Église à saint Pierre, à droite, et tend à saint Paul à gauche, le parchemin de la loi.
Les prunelles des personnages sont chargées de plomb ce qui anime leur regard.

Le sacrifice d’Abraham (Genèse 22, 1-19)


Dieu demanda a Abraham d’immoler Isaac son fils unique en signe de fidélité. Abraham s’y soumit, mais au moment où il tenait le couteau, l’ange de Yahwé l’appela.
L’ange désigne le bélier et retient le bras du patriarche armé d’un couteau, s’apprêtant à sacrifier son fils Isaac (à genoux) qu’il tient par les cheveux. Sarah, la mère, assiste impuissante à cette épreuve pathétique.
Le drapé des silhouettes allongées anime les personnages et donne une tendre délicatesse à cet épisode dramatique qui finira bien.
Au-delà de la technique du sculpteur lui-même, on s’est interrogé sur la parenté avec les figures de Gargilessse, plus lourdes que celles de Vézelay ou que le Christ de Plaimpied, ou de la Charité-sur-Loire. De là à déceler une influence bourguignonne il n’y a qu’un pas que la détérioration des œuvres de Déols n’autorise pas à franchir faute de comparaisons suffisantes.(In fascicule touristique de l’église)

Têtes barbues

Ce chapiteau a été différemment appelé par les auteurs, qui y ont vu des personnages en prière, les rubans sortant de la bouche du personnage central figurant la parole.
On a pu parler ici de style déolois en raison des yeux largement fendus. Ce style est d’autre part caractérisé par la représentation associée de l’homme, des animaux et des végétaux.

Châtiment

Un personnage nu, au centre, tire les oreilles d’un homme et d’une femme qui émergent du décor végétal.

Pierre taillé, Commémoration d’une fondation de messes, 17e siècle

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jeudi 4 août 2022
par  gs

Le saint Roch de Bommiers (Indre)

Le saint Roch de Bommiers en l’église Saint-Pierre
Dénomination de l’objet : Statue
Titre courant : Statue : Saint Roch
Localisation : Centre-Val de Loire ; Indre (36) ; Bommiers ;
Nom de l’édifice : Église Saint-Pierre
Catégorie technique : Sculpture
Matériaux et techniques (…)