Issoudun
Issoudun est située dans le département de l’Indre, en région Centre-Val de Loire.
Toponymie
Du gaulois uxello, « élevé, le plus haut » et du gaulois latinisé dunum, « forteresse, enceinte fortifiée ». Issoudun est « forteresse élevée ».
Attestée sous la forme d’Uxellodunum en 984.[/marrron]
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Musée de l’hospice Saint-Roch
Le Musée Saint-Roch est installé dans un ancien Hôtel-Dieu, il abrite une collection de mobilier de pharmacie des XVIIe et XVIIIe siècle, ainsi qu’une collection lapidaire du VIIIe au XVe siècles et deux sculptures monumentales représentant l’Arbre de Jessé dans sa chapelle du XVe siècle.
Art contemporain et collections des 5 continents, archéologie, c’est un un fabuleux musée gratuit.
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Bâton de procession : Corporation des Menuisiers : Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant. Bois, plâtre peint et doré, XVIIe siècle.
Bâton de procession : Corporation des Maçons et tailleurs de pierre : l’Ascension. Bois polychrome, XVIIe-XVIIIe siècle.
Bâton de procession : Corporation des Bouchers : Martyr de saint Barthélémy. Bois polychrome, XVIIe siècle.
Arbre de Jessé : l’Arbre des prophètes (chêne), les ancêtres spirituels du Christ. Pierre, XVe siècle, attribué à Gilbert Bertrand.
Arbre de Jessé : l’Arbre des Rois de Juda (figuier), les ancêtres du Christ, de Jessé à Joseph. Pierre, XVe siècle, attribué à Gilbert Bertrand.
A gauche, sainte Catherine d’Alexandrie : Pierre calcaire peinte, XVe siècle
A droite, Vierge à l’Enfant : Pierre peinte, XVe siècle
Basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur
L’église est élevée au rang de basilique mineure par Pie IX le 17 juillet 18741.
Cet édifice a été construit entre 1857 et 1864 par l’architecte Tarlier, sous l’égide du Père Jules Chevalier, archiprêtre d’Issoudun et fondateur des Missionnaires du Sacré-Cœur.
Cette église de style néogothique a son charme par le fait des vitraux qui font chanter la lumière au sein du sanctuaire, par les exvotos qui constituent le magnificat des pèlerins d’hier, par les lampes rouges de la chapelle.
Les vitraux du haut de la Basilique (nef et chœur) datent des années 1950 et illustrent des scènes ou le Christ manifeste l’amour dont son Cœur brûle pour tous les hommes
Les 16 vitraux des bas-côtés de la nef datent de 1968 et sont dus entièrement à l’atelier Dettviller et Tillier (Issoudun). Leur technique, qui utilise la dalle de verre sur champ et l’acier inoxydable, est unique au monde.
Le grand Calvaire
L’évangile de Jean (19,25-37), montre Marie « au pied de la croix, contemplant Celui qui a été Transperce », Philippe Chambault a sculpté ce chef-d’œuvre de bois et de cuivre. Installé ici en 1987.
Église Saint-Cyr
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Les saints Roch d’Issoudun (Indre)
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Pierre, début XVIIe siècle
Bâton de procession : Corporation des Mégissiers et des Tanneurs, : Bois, plâtre peint et doré, XVIIe siècle
Alfred Courmes conserve les éléments caractéristiques de l’iconographie traditionnelle (…)