Gaillefontaine est située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Toponymie
Du nom de personne germanique Gailo et le latin fontana, « fontaine, source ».
Attestée sous le nom de Goislen fontana vers 1040 et 1066.
Chapelle Saint-Maurice
Le Comité de Soutien à la Chapelle de Saint Maurice est une Association à but non lucratif (loi 1901) qui a pour objectif la sauvegarde, la restauration et l’entretien de la plus ancienne chapelle du Pays de Bray.
La chapelle Saint Maurice de Gaillefontaine date des Xe et Xllle, située sur une motte ancienne, lieu de pèlerinage à Sainte Appoline (maux de dents !). Le chevet a été refait en 1760, un incendie aux environs de 1900 a détruit la face Nord qui a été refaite en briques. Le clocher en « parasol » abrite une cloche de 1674. A l’intérieur : fonds baptismaux en pierre du Xllle siècle. Autel du XVIIIe siècle du type « à talon » représentant le miracle de Parthenay. Retable du plus grand intérêt, du XVIIe siècle.
En 1989 la chapelle était à l’abandon, quand quelques habitants du hameau ont décidé d’agir pour la restaurer. La tâche était colossale tout était à revoir, aujourd’hui le challenge a été relevé avec succès c’est l’ensemble de la chapelle qui a été restauré ou refait à l’identique, il ne reste que des travaux d’embellissement. Bien sûr le Comité de soutien n’a pas pu tout financer à lui seul, les différentes manifestations qu’il a organisées depuis sa création (repas champêtres, brocantes, concerts, etc…) n’auraient pas suffi pour rassembler les sommes nécessaires à de tels travaux. L’aide est venue d’un peu partout, la commune de Gaillefontaine, la communauté de communes de Forges, la région, le département, l’Etat, l’Europe, les bâtiments de France, la sauvegarde du patrimoine ainsi que de nombreux donateurs privés ont contribué à rassembler, les sommes nécessaires au financement des travaux. (In fiche signalétique de la chapelle)
Retable style Louis XIII : Bois : taillé, cannelé, décor en ronde bosse ; XVIIe
Autel en imitation de marbre du XVIIIe
Le miracle de Parthenay
En 1130, deux hommes sont élus papes. Pierre de Léon, qui prend le nom d’Anaclet II (1130-1138), et Grégoire Papareschi, qui prend le nom d’Innocent II (1130-1143).
L’Église de France, sous Louis VI (1108-1137), reconnaît Innocent II comme pape légitime mais le très puissant duc d’Aquitaine et comte de Poitiers, Guillaume X (1126-1137) (le père d’Aliénor d’Aquitaine, qui sera reine de France et d’Angleterre), soutient de son côté Anaclet II.
Ayant l’unité de l’Église à cœur, Bernard de Clairvaux avait essayé à plusieurs reprise de rallier Guillaume X à Innocent II, en vain.
Voyant que la discussion n’aboutit pas, Bernard décide alors d’aller célébrer l’Eucharistie, tandis que le comte se tient à la porte de l’église. Après la consécration, Bernard s’avance vers le comte avec la patène et, animé d’un esprit de force, place celui-ci directement sous le jugement du Christ : « Nous t’avons prié et tu nous as méprisés. Dans une autre rencontre que nous avons déjà eue avec toi, la multitude des serviteurs de Dieu, assemblée devant toi, t’a supplié et tu nous as dédaignés. Voici que s’avance vers toi le Fils de la Vierge, qui est le chef et le Seigneur de l’Église que tu persécutes. Voici ton juge : à son nom, tout genou fléchit, aux Cieux, sur terre et aux enfers. Voici ton Juge : entre ses mains tombera ton âme. Vas-tu le mépriser, lui aussi ? Vas-tu le dédaigner, lui aussi, comme ses serviteurs ? »
Guillaume d’Aquitaine perd alors le contrôle de son corps, s’effondre et se roule par terre. Ses chevaliers le relèvent, mais il tombe à nouveau. Incapable de parler, il n’émet que des gémissements. Bernard, continuant à s’approcher, lui ordonne alors de se réconcilier avec l’évêque de Poitiers qui est aussi présent, en lui donnant le baiser de paix. Guillaume obéit, embrasse l’évêque et le rétablit sur son siège. Ainsi, l’église d’Aquitaine se rallie à Innocent II. (In Internet et https://1000raisonsdecroire.com)
Descente de Croix : Huile sur toile, Vecelli Tiziano, dit : Le Titien (d’après)
Cette copie fut donnée à Gaillefontaine par Louis Philippe
Saint Maurice à cheval : Pierre : taillé, polychrome ; XVe
Cette statue est classée parmi les chefs-d’œuvre du gothique en Normandie
Saint Michel terrassant le dragon : Bois : taillé, peint ; XVIIe
À droite, saint Nicolas : Pierre, taillé, XVIe siècle
Christ en Croix : Bois : taillé, peint ; XVIIe
Fonts baptismaux en pierre sculptée du XIIIe
Église Notre-Dame
Mentionnée au 10e siècle, la paroisse Saint-Étienne se développe au cours du Moyen Âge. L’église est reconstruite à partir du 15e siècle à l’initiative des seigneurs de la ville ; le chœur est consacré en 1454, et la nef, quant à elle, qu’en 1540. Au 18e siècle, la façade et le clocher la prolongent à l’ouest et le décor intérieur est repris. Enfin, une chapelle et une sacristie sont ajoutées au 19e siècle. La toiture de tuiles vernissées est restituée en 1995. L’église conserve des ensembles de mobilier et de vitraux remarquables, dont le vitrail des Tisserands (1514). (In fiche signalétique de l’église)
Les saints Roch de Gaillefontaine En la chapelle Saint-Maurice
Dénomination de l’objet : Statue
Titre courant : Statue : Saint Roch
Localisation : Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Gaillefontaine
Nom de l’édifice : Chapelle Saint-Maurice
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice : Mur (…)