La première partie de l’église, une simple nef unique de trois travées fermée d’une abside en hémicycle voûtée se terminant en cul-de-four a été édifiée au 12e siècle. Au 14e siècle, afin de la protéger des pillards et des grandes compagnies, elle a pris l’aspect d’une citadelle fortifiée avec encoules, créneaux et mâchicoulis. Le toit de la nef est couvert de dalles en pierres, formant une vaste salle d’armes à ciel ouvert. Il est flanqué d’un chemin de ronde.
La sacristie a été accolée en 1576. Au 19e siècle c’est la construction des annexes : les bas-cités, la chapelle et l’abside au nord de l’église, la tribune au-dessus de la porte d’entrée, la chapelle Saint Roch ou chapelle des fonts.
Le clocher, une tour carrée construite en 1752, domine l’édifice. Quatre cloches installées en 1752, 1881, 1898 et 1901 y sent suspendues. La première donne le « La », la seconde, Marie-Antoinette, donne le « Mi », la troisième donne le « Do » et la quatrième, Thérèse-Elisabeth-Pauline, donne le « Mi ». Le 6 mai 1166, la statue de la Vierge a été installée au-dessus du clocher.
La statue de Saint Andiol a été érigée en 1117 à l’extérieur de l’Église, à l’Est.
À l’intérieur de l’Église, de nombreux mobiliers, tableaux, statues ont été classés aux Monuments Historigues, notamment, le ciborium, la chaire à prêcher et les boiseries. Le ciborium ouvragé gothique flamboyant est une flèche en pierre froide accolé au mur de l’abside à la limite nord. Il forme une basilique en miniature pour la conservation des hosties consacrées. Il appartient à l’art fleuri du 15e siècle. (In fiche signalétique de l’église)
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