Ramousies est située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Église Saint-Sulpice
Malgré un clocher bâti au siècle dernier, elle est restée, par le vaisseau et le chœur, ce qu’elle était au XVIe siècle. On pourra en faire le tour dans le petit cimetière ; et l’on remarquera les portes « in paradisum », portes basses par où le prêtre conduisait ses paroissiens à leur dernière demeure. In paradisum sont les premiers mots de l’hymne qui se chante à cette occasion. La porte latérale située sur le flanc nord a conservé son vantail du XVIe.
Sous le porche, on remarquera deux pierres tombales de la même époque, et d’une facture assez grossière.
A l’intérieur, malheureusement abîmé par la construction d’une grotte de Lourdes en ciment armé, on remarquera : Deux splendides retables de la Renaissance
Ils seraient dus au ciseau de Jean le Veau d’Avesnes, tailleur d’images de la famille de Croÿ.
Ils sont d’une époque de transition : l’ensemble est gothique, mais le cadre, avec ses médaillons et ses amours, est nettement de la Renaissance. On peut les dater du milieu du XVIe siècle. Le plus beau est celui de droite : il représente des scènes de la vie de St Sulpice, patron de la paroisse.
De gauche à droite, premier volet : en haut, St Sulpice, supérieur des clercs de la chapelle du roi distribue ses appointements en aumônes ; en bas : mort du roi Gontran, qui s’est fait revêtir des ornement épiscopaux et meurt en odeur de sainteté.
Deuxième volet : en haut : Mort de l’archevêque de Bourges ; en bas : Sulpice est sacré à sa place et prend le siège épiscopal.
Troisième volet : en haut : mort et canonisation de Sulpice ; en bas :
Sulpice célèbre dans un oratoire l’office divin. On ne manquera pas d’admirer la finesse dés traits des personnages, le relief et le fouillé des multiples statuettes.
Les volets peints qui fermaient ce retable sont exposés à côté de celui-ci. Ils représentent, de gauche à droite : La Présentation au temple, l’Adoration des mages, l’Annonciation et la Visitation. Le retable à gauche du chœur, bien qu’il soit encore admirable, est moins précieux que le premier, il représente des scènes de la Passion : Portement de croix, Crucifixion. Mise au tombeau, Résurrection. Les Pierres Tombales. Dans le mur de droite est encastrée une pierre, portant l’inscription suivante : « Ici repose le corps de Jacques Louis, 33 ans, clerc de Ramousies, occis misérablement par l’ennemi François, la veille de St Simon et St Jude de l’an 1650. Priez Dieu par son âme ».
Cette pierre témoigne des ravages, incessants que les troupes françaises, cantonnées de l’autre côté de la frontière, après Larouillies, venaient faire en pays espagnol, et de la haine que les habitants de cette région leur portaient.
Une autre dalle funéraire est assez curieuse ; c’est celle de Jean de Namur, dressée à droite contre l’arête du mur du chœur. Elle évoque de façon réaliste la déchéance du tombeau. Un cadavre rongé par les vers, tient d’une main une canne, et de l’autre un hochet, symboles de la puissance et de la vanité des choses terrestres. (Tiré du livre de Maître mossay, In fiche signalétique de l"église)
Retable de saint Sulpice
Retable de la Passion
4 tableaux du retable de saint Sulpice
La Présentation, l’Adoration des Mages, l’Annonciation, la Visitation
Martyre de saint Sébastien : huile sur toile, XVIIe siècle
Le saint Roch de Ramousies en l’église Saint-Sulpice
Dénomination de l’objet : Statue
Titre courant : Statue : Saint Roch
Localisation : Hauts-de-France ; Nord (59) ; Ramousies
Nom de l’édifice : Église Saint-Sulpice
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice : Contre un pilier de la (…)