Caudebec en Caux est située dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie.
Toponymie
De l’ancien scandinave (vieux norrois) Caude-, kaldr « froid » et bekkr « ruisseau » soit « rivière froide ». -en Caux se réfère au pays de Caux et permet de faire la distinction avec une autre commune de Seine-Maritime : Caudebec lès Elbeuf.
Attestée sous les formes Caldebec vers 943 puis Caudebec dès 1060.
Église Notre-Dame
Le buste de la Vierge allaitant provient de la chapelle de barre y va (« Barre y va » tire son nom du Mascaret, cette vague qui remontait la Seine et qui était également appelée la « barre ».
Il s’agit d’un travail italien du XVIIe siècle, sans doute offert en ex-voto par un marin à la Chapelle votive de Barre Y Va.
La légende dit qu’en 1216, des marins pris dans le Mascaret s’échouèrent sur le sable et y trouvèrent une statue de la Vierge. Ils y érigèrent deux oratoires pour la remercier : la Chapelle Bleue et la Grande Chapelle avec sa voûte en forme de coque de bateau renversée, réédifiée au début du XVIIIe siècle en raison de l’affluence des marins recommandant leur âmes à Dieu.
Détail mise au tombeau : La Vierge soutenue par saint Jean (provenance de l’abbaye de Jumièges.
Descente de croix : sculpture, pierre, taillé, XVIe siècle
L’abbatiale Notre-Dame, construite entre 1040 et 1067, est un exemple exceptionnel d’art roman normand, remarquable par ses dimensions et l’équilibre de sa construction. La nef, avec ses murs de 25 mètres, est la plus haute de son époque en Normandie. Ses trois niveaux : grandes arcades, tribunes, fenêtres hautes, de hauteur décroissante, soulignent sa monumentalité. Juste au-dessus de nous, du côté du chœur, un pan de mur presqu’aussi élevé que les tours de la façade (45 mètres) est ce qui subsiste de la tour-lanterne qui éclairait le transept. Des vestiges d’un décor peint daté des XIIIe et XVIe siècles sont visibles dans les bas-côtés et sur certains chapiteaux. (In fiche signalétique de l’abbaye)
La nef. Culminant à 25 mètres, elle est la plus haute nef romane de Normandie. La nef possède un rythme à trois niveaux. De bas en haut : les grandes arcades qui s’ouvrent sur les bas-côtés, les tribunes et leurs multiples baies à triple arcade et enfin les fenêtres hautes. A l’origine, la nef recevait une charpente masquée par un plafond plat en bois, une spécificité remarquable de l’art roman normand. (In flyer OT)
Le transept. L’église étant en forme de croix, la nef s’ouvrait sur le transept, qui lui est perpendiculaire. Il était surmonté d’une tour lanterne à deux étages dont il ne reste plus que le mur ouest et la tourelle d’escalier qui permettait d’y accéder. Le transept fut remanié à la fin du XIIe et jusqu’au début du XIIIe siècle, les murs romans conservés étant seulement recouverts d’un décor de style gothique. (In flyer OT)
Le saint Roch de Caudebec en Caux en l’église Notre-Dame
Dénomination de l’objet : Statue
Titre courant : Statue (petite nature) : Saint Roch dit saint Crépin
Localisation : Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Caudebec-en-Caux
Nom de l’édifice : Église Notre-Dame
Catégorie technique : (…)