Paraza

Paraza est située dans le département de l’Aude, en région Occitanie.
Toponymie
Du nom d’un vétéran romain Pazaza ou d’une racine pré-latine par ou parum signifiant « proche, voisin » ou encore « paysage accidenté », en lien avec la géographie du village.
Attesté sous les formes Vilaré en 1126 et Parazanum en 1175.

Église Notre-Dame-de-l’Assomption

Avant le percement du canal du Midi au XVIIe siècle, l’église de Paraza du XIe siècle, se trouvait au lieu-dit l’Église dans le lit actuel du canal des Deux-Mers. Elle portait alors le nom de Notre-Dame des Clothes (en gaulois moissons).
Louis XIV signa le procès-verbal d’expropriation qui stipulait que l’église devait être reconstruite à l’identique, en réutilisant les matériaux d’origine. Ainsi, l’église actuelle fut rebâtie en respectant ces directives sur les ruines du château de la famille cathare de Niort de Sault avec les pierres du château et la pierre de l’autel de l’ancienne église fut intégrée dans la nouvelle construction.
Saint Roch est le saint patron de la commune pour rappeler la terrible l’épidémie de peste noire qui a frappé la région en 1348.





L’exploitation des carrières de marbre à Caunes-Minervois remonte à l’époque romaine mais c’est au XVIIe siècle que l’activité connaît un essor significatif. La « Carrière du Roy », ainsi nommée en raison de son utilisation exclusive pour les projets royaux, en particulier sous le règne de Louis XIV, fournit le marbre destiné à des monuments prestigieux tels que le Grand Trianon de Versailles, l’Opéra Garnier à Paris et l’Arc de Triomphe du Carrousel.













Influence mondiale L’Enfant Jésus de Prague est une statue vénérée représentant Jésus enfant, symbole de paix, d’innocence et de confiance en la providence divine. Cette statue est au cœur d’une dévotion catholique populaire qui s’est répandue dans le monde entier. La statue de l’Enfant Jésus de Prague est une sculpture en bois recouverte de cire, mesurant environ 48 cm de haut. Elle aurait été réalisée en Espagne au XVIe siècle et aurait appartenu à sainte Thérèse d’Avila. En 1556, María Maximiliana Manrique de Lara y Mendoza l’apporta en Bohême (actuelle République tchèque) lors de son mariage avec un noble tchèque. Plus tard, leur fille, la princesse Polyxena de Lobkowicz, offrit la statue aux Carmes déchaussés de Prague en 1628, avec ces mots : « Je vous donne ce que j’ai de plus cher au monde, honorez bien l’enfant Jésus, il ne vous manquera rien ». La statue fut placée dans l’église Notre-Dame de la Victoire à Prague. Pendant la guerre de Trente Ans, elle fut endommagée et oubliée jusqu’à ce qu’un moine carme, le père Cyrille de la Mère de Dieu, la retrouve en 1637. Selon la tradition, en priant devant la statue, il entendit ces paroles : « Ayez pitié de moi, et je vous aurai pitié. Donnez-moi mes mains, et je vous donnerai la paix. Plus vous m’honorerez, plus je vous bénirai » . Depuis lors, de nombreux fidèles ont rapporté des grâces et des miracles attribués à l’intercession de l’Enfant Jésus de Prague. La statue représente Jésus enfant, vêtu de riches habits liturgiques et couronné. Sa main droite est levée en signe de bénédiction, tandis que sa main gauche tient un globe surmonté d’une croix, symbolisant sa souveraineté sur le monde. Les vêtements de la statue sont changés selon les couleurs liturgiques du calendrier de l’Église : blanc pour Noël et Pâques, rouge pour la Pentecôte, violet pour l’Avent et le Carême, et vert pour le temps ordinaire. La statue originale est toujours exposée dans l’église Notre-Dame de la Victoire à Prague. (In Wikipéda). |









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Le saint Roch de Paraza (Aude)
Le saint Roch de Paraza en l’église Notre-Dame de l’Assomption