Ginestas est située dans le département de l’Aude, en région Occitanie.
Toponymie
Du toponyme dérivé de ginèsta, qui signifie « genêt », un arbuste à fleurs jaunes très répandu dans le sud de la France. Attestée sous Genestar en 955, Jenestas en 1407, D’Agenestaribus en 1453, Saint Luc de Genestas en 1468, Genestas en 1620, Saint Luc de Genestas en 1639.
Église Sain-Luc
L’église actuelle de Ginestas au vocable de Saint-Luc est onstruite au XVIIe siècle. Elle remplace l’église romane, Notre-Dame des Vals, des XIe et XIIe siècles, situé à un kilomètre au nord du village. Fondée selon la tradition par saint Rustique au Ve siècle, elle a servi de refuge aux populations lors des guerres et des épidémies. Cependant, dès le XVIe siècle, elle a été progressivement délaissée au profit de l’église Saint-Luc.
Le grand retable, de style Louis XIII, commandé en 1645 pat Louis Amiel, curé de Ginestas, à Cazalban, architecte de Narbonne.
Le petit retable (central, contenant le tabernacle), commandé en 1668, par Pol Amiel, curé de Ginestas, à Cazalban, successeur de Noireau.
Le retable en bois : taillé, doré ; toile (support) du XVIIe siècle
Ce retable comporte des colonnes torses. Au centre du retable, un tableau représente la Sainte Vierge dictant à saint Lucas ses souvenirs. A droite et à gauche se trouvent un tableau représentant Saint-Louis roi, et un autre représentant saint Joseph. Dans le fronton du haut, Dieu le Père.
Saint Joseph ; Saint-Louis du peintre narbonnais Lavergne
Le mystère du Verbe Incarné
tableau la Sainte Vierge dictant à saint Lucas ses souvenirs
Huile sur toile du XVIIe siècle, œuvre du peintre narbonnais, Lavergne
Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant : Bois du XVe siècle
Les visages sont délicatement modelés. Ceux de Sainte-Anne et la Vierge sont ovales. Ils possèdent des arcades sourcilières bombées et hautes, des yeux ronds et saillants, un nez fin et une petite bouche bien dessinée. La Vierge a le menton proéminent. Elle a les cheveux longs et lachés, retombant en torsades de chaque côté du buste. Le visage de l’Enfant est fait sur les mêmes canons, mais il a le visage plus rond et joufflu. Sainte-Anne regarde de face, la Vierge regarde vers la gauche et l’enfant vers la droite.Sainte-Anne tient, dans la main gauche, un livre ouvert. Elle pose la main droite sur l’épaule de la Vierge,( dans un geste de protection). La vierge est plus petite que Sainte-Anne. Elle est hanchée à gauche. Elle devait tenir un sceptre dans la main droite, étant donné la position de celle-ci, et elle porte l’Enfant sur la main gauche. De la main droite, il s’accroche au col de sa mère et il joue avec les pompons du manteau maternel. Son bras gauche est cassé. Selon F. Pitangue, il tenait un arc d’architecte. L’ondulation des cheveux de la Vierge est la même que la statue de la Vierge à l’Enfant d’Aragon, aussi Jacques Baudoin rapproche ces deux statues, ainsi que celle de Monze, pour les attribuer au même sculpteur. (https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
Vierge à l’Enfant : Bois : polychrome, doré du XVIIe siècle
Vierge à l’enfant assise, dite Notre-Dame des Vals : Bois du XIIIe siècle
La Vierge est vêtue d’une robe dorée et d’un voile-manteau qui lui recouvre la tête. Une guimpe lui entoure le cou. Le manteau l’enveloppe complètement et revient sur les genoux en plis en V, pour finir sur les pieds en de grands plis verticaux qui laissent apparaître que la pointe de ses pieds chaussés. L’enfant porte une tunique dorée aux mêmes plis que le manteau de sa mère. La Vierge est assise. Dans la main droite, elle porte un bouquet de fleurs qui a été ajouté tardivement. De la main gauche, la Vierge retient l’enfant assis avec les pieds posés sur le genou gauche de sa mère. De la main gauche, l’Enfant tient un livre fermé posé sur sa jambe (le Christ enseignant). Sa main droite n’est pas visible, cachée derrière la main droite de sa mère. Le visage de la Vierge est ovale. Les sourcils sont bombés, les yeux sont saillants et étirés, le nez est large, la bouche fine et bien dessinée. Les visages sont faits sur les mêmes canons. Ils sont bien dessinés. L’enfant n’a pas la tête d’un nourrisson mais la tête d’un garçonnet. Cette statue provient de la chapelle de N.D de Vals qui a été église paroissiale puis monastère. Elle a été vendue au moment de la Révolution. La statue fut cachée pendant la Révolution, puis rendue par un notaire du village. (https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
Une légende rapporte qu’à l’occasion d’une procession entre la chapelle et l’église, quatre jeunes filles vêtues de blanc, fatiguées par le poids de l’œuvre, ont déposé cette statue sur le sol au bord du chemin, un rosier aurait poussé à cet endroit. Selon certaines photographies non localisées, la Vierge avait une couronne. (https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
À droite, saint Luc : Pierre du XIVe siècle|]
À gauche, le prophète Isaïe : Bois : polychrome, doré du XVIIe siècle.
Peinture murale monumentale : Saint Luc
Enduit (support) : fresque du XVIe siècle
Christ en Croix : Pierre polychrome, Fragment du XVIe siècle
Notre-Dame du Rosaire : huile sur toile du XVIIIe siècle
L’Annonciation : huile sur toile du XVIIe siècle
La Cène : Huile sur toile du XVIIIe siècle
Bénitier en marbre gris, avec l’inscription "Lave tes fautes et pas seulement ton visage" en grec (inscription palindrome).
Fonts baptismaux : Marbre de Caunes ; marbre (blanc) du XVIIIe siècle
Le calvaire
Il a été utilisé comme cimetière de 1700 à 1853. Quand la commune a élargi la rue et confié le terrain à la Paroisse, les tombes démolies ont été rassemblées sous le tertre de terre.
Le 14 stations du chemin de croix a été offertes par les familles qui avaient ds tombes.
Les saints Roch de Ginestas en l’église Saint-Luc
Dénomination de l’objet : Autel ; retable ; tableau
Titre courant : Autel et retable de la 1ère chapelle côté nord, tableau : Saint Roch
Localisation : Occitanie ; Aude (11) ; Ginestas ; église paroissiale
Nom de l’édifice : Église (…)