Montréal est située dans le département de l’Aude en région Occitanie.
Toponymie
Du latin mons regalis, signifiant « mont royal » ou « mont royalement élevé ». Cela évoque souvent une position élevée ou un lieu stratégique.
Collégiale Saint-Vincent
Église du XIIe siècle, érigée en collégiale au XIVe siècle, transformée en forteresse pendant les guerres de religion.
Collégiale, l’appellation découle du fait que cette église, en raison de l’importance de sa communauté paroissiale et de ses ressources matérielles, était dotée d’un collège de prêtres, appelé chapitre. Le Chapitre de Montréal fut créé en 1318 par le pape français Jean XXII (Jacques Duèze), il a existé de 1318 à 1789 pour être supprimé à la Révolution Française. La composition de ce Chapitre était de quinze chanoines, trois hebdomadiers, vingt-trois chapelains (prêtres), deux diacres, deux sous-diacres, six clercs et huit enfants de chœur.
Le monument domine les plaines du Lauragais, Carcassonnais et le Razes et se découvre premier lieu depuis la place Saint-Vincent. Au milieu de la façade, orientée au Sud, le grand portail aux nombreuses sculptures dont la finesse ressort dans la masse près austère de la Collégiale, semble dater de la fin du XIV siècle ou du XVe siècle. (In flyer touristique)
Le remarquable ensemble de stalles sculptées est surmonté d’une série de sept toiles, réalisées en 1753 par Despax. Elles évoquent la vie de saint Vincent, patron de notre village et des vignerons : Vincent naît à la fin du IIIe siècle en Espagne.
Très jeune il devient diacre puis archidiacre à Saragosse où ; l’évêque Valère le charge de prêcher à sa place. À cette époque, les chrétiens étaient pourchassés à travers tout l’empire romain ; Vincent est conduit, enchaîné, de Saragosse à Valence où ; il est confronté au gouverneur romain Dacien qui tente sans succès de lui faire renier sa foi ; II lui fait subir les pires tortures (brûlures sur le gril, lacérations, écartèlement, etc.) ; Mourant, Vincent est jeté dans un cachot.
Dans le tableau central, le peintre a représenté la mort et la gloire de saint Vincent (22 janvier 304). (In flyer touristique)
La chaire est le plus vieil objet de la Collégiale. Elle est l’œuvre d’un sculpteur Bourguignon, Pierre Noireau, établi à Montréal où il est décédé en 1643 à plus de 80 ans.
Cette chaire comprend, sous un immense abat-son de même facture, une cuve adossée au mur et ornée de 6 panneaux en bois peint et doré représentant : au centre, St Paul, l’apôtre des Nations. Il est encadré par les quatre évangélistes et leur symbole. À l’extrême droite, un panneau pris en partie dans le mur représente St Pierre. Le Saint patron de l’artiste. Les panneaux portant les personnages sont séparés par des colonnettes, genre cariatides.
La cuve est soutenue par un aigle doré aux ailes déployées, d’où jaillissent 6 corps de serpents terminés par une tête, qui s’apparentent aux « monstres » des stalles. (In fiche signalétique de l’église)
Saint Pierre guérissant le paralytique : huile sur toile
Peintre Jacques Gamelin, XVIIIe siècle
Les trois miracles de saint Dominique par Badin du XIXe siècle
Les saints Roch de Montréal en la collégiale Saint-Vincent
Dénomination de l’objet : Tableau
Titre courant : Tableau : Saint Roch secouru par un ange
Localisation : Occitanie ; Aude (11) ; Montréal ; église
Nom de l’édifice : Église
Catégorie technique : Peinture
Matériaux et (…)