Rennes le Château

Rennes le Château est situé dans le sud du département de l’Aude à quelques kilomètres de Couiza. Le village est juché sur un piton rocheux dominant la région naturelle du Razès, ancien comté rattaché au comté de Carcassonne.

Rennes le Château, perché sur son oppidum possède une histoire de plus de vingt cinq siècles sans interruption. Des hommes y installèrent un camp, puis une ville, puis une citadelle devenant la place forte puis la capitale d’un comté avant de retomber dans l’oubli dès la fin du Moyen Age.

Après le culte préchrétien, l’arianisme, voilà le christianisme qui s’installe à Rennes. Lors des guerres de religion du 14ème siècle aucune action militaire ne fut menée par les Huguenots, ni par les Ligueurs catholiques.

Dominant l’Aude, le village de Rennes le Château attire les chercheurs de trésor.

Eglise Sainte Marie Madeleine

L’église de Rennes le Château est placée sous le vocable de Sainte Marie Madeleine, dont la fête est le 22 juillet. Toutefois cette église n’a pas toujours eu Marie Madeleine comme sainte patronne. Primitivement cette dernière était dédiée à la Vierge Marie.

Cette église romane édifiée aux alentours du 8ème-9ème siècle, est l’ancienne chapelle des seigneurs de Rennes.

Le bénitier de l’église est supporté par un diable, sa sainte patronne n’est autre que Marie Madeleine, son ancien curé l’abbé Saunière a engrangé une fortune qui parut suspecte en son temps. Il n’en faut pas plus pour alimenter la légende où se mêlent ésotérisme et déformations de l’histoire.


Pour la petite histoire :
Rennes le Château le rendez vous des chercheurs

Le trésor de Rennes le Château ou la vie insolite du curé Bérenger Saunière.
Il arrive à Rennes le Château le 1er juin 1885, il a 33 ans, la commune compte alors 300 habitants, pour y accéder il faut gravir 3 kilomètres de chemin en lacets.
Dans le village on se sent dans un autre monde, coupé de tous, hors du monde, et malgré tout cela en 1891 il réalise pour plusieurs millions de francs de travaux.
A-t-il découvert le fabuleux trésor des rois wisigoths ?

Le mobilier

  • Marie Madeleine, la pécheresse repentie est ici représentée avec ses attributs habituels, qui sont le vase à parfums, la tête de mort et la croix. La tête de mort est posée sur un livre ouvert. Marie Madeleine est dans la bible l’un des témoins privilégiés du Christ, puisque c’est à elle que le Christ apparaît en premier après sa Résurrection. On la fête le 22 juillet.
  • Sainte Germaine de Pibrac naquit dans le petit village de Pibrac, près de Toulouse, vers 1579. Son vrai nom était Germaine Cousin. Dès sa naissance, elle souffrit d’infirmités : sa main droite était atrophiée et elle était atteinte d’écrouelles. Sainte Germaine, orpheline de mère était pauvre, mal aimée et rejetée. Sa marâtre la considérait comme sa servante et en fit une gardienne de troupeaux. Elle était très pieuse et faisait preuve d’une grande dévotion envers Marie. Tout au long de sa vie elle n’accepta pour seule nourriture, qu’un peu de pain et d’eau. Un jour, sa marâtre l’accusa d’avoir volé du pain de la maison. Elle l’obligea alors à ouvrir son tablier afin de constater son délit. Lorsque Germaine ouvrit ce dernier, le miracle s’était produit, à la place du pain se trouvaient des roses ! Elle mourut en 1601, elle avait 22 ans. En 1643, son corps fut retrouvé, intact ! Les linges et les fleurs champêtres qui l’entouraient, étaient eux aussi parfaitement conservés. Puis les premiers miracles se manifestèrent et les pèlerins affluèrent. Son corps fut enterré dans l’église de Pibrac, en face de la chaire.

Tour Magdala

La Tour Magdala fut construite dans le domaine de l’abbé Saunière peu de temps après la rénovation de l’église (c’est-à-dire à partir de l’année 1900). Cette très petite tour est bâtie sur le modèle des tours médiévales, et surplombe la région, permettant de voir d’en haut une vingtaine de villages. Elle peut aussi être vue à l’œil nu de très loin. Saunière avait fait de la tour Magdala sa bibliothèque et son lieu de méditation, mais ce bâtiment est devenu aujourd’hui l’emblème du mystère de Rennes, car il symbolise à la fois la richesse de l’abbé et ses goûts mystérieux.

C’est en référence à ce château que le village de Rennes le Château prit son nom. Les fortifications de ce château pourraient remonter à l’époque wisigothique, c’est-à-dire au 6ème siècle. Ce château fut détruit et reconstruit à la fin du 13ème siècle par des Voisins. Le château actuel date du 16ème siècle, mais il conserve des vestiges du 13ème siècle.
Au 17ème siècle la famille d’Hautpoul agrandit ce dernier. Marie de Nègre d’Ables d’Hautpoul en fut la dernière seigneuresse. Elle décéda le 17 janvier 1781, révélant "un secret de très grande conséquence" à l’abbé Bigou, secret qu’il aurait gravé sur la tombe de la marquise.

Pour la petite histoire :
Antoine Bigou naquit en 1719. Il fut prêtre de Rennes le Château. Il aurait dissimulé dans l’église de Rennes plusieurs objets et un petit pécule que l’abbé Saunière aurait découvert lors des travaux. Refusant de prêter serment à la République, il dut s’enfuir en Espagne où il trouva refuge. Il y mourut le 21 mars 1794 près de Sabadell. Selon certains chercheurs il aurait codé la dalle de Marie de Nègre d’Ables après avoir reçu ses confessions, afin que le secret ne se perde pas.
Sous le château il existerait des souterrains éboulés. Ce château comporte une tour ronde et trois tours carrées.


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mercredi 2 février 2011
par  gs

Le saints Roch de Rennes le Château

Le saint Roch de Rennes le Château dans la tour Magdala