Alet les Bains est située dans le département de l’Aude en région Occitanie.
Alet-les-Bains est connue pour sa source d’eau minérale (l’eau d’Alet).
Toponymie
Attestée sous la forme Vicus Electus en 813. Du latin electus qui signifie « choisi », d’où l’interprétation de ce lieu privilégié, notamment pour ses eaux thermales.
Attestée sous la forme Eleit en 1035, dérivé d’un oppidum gaulois Alektha, latinisé en Aletha sous l’Empire romain Les Bains, ajoute la dimension de station thermale au nom, rappelant l’exploitation des sources chaudes dès l’Antiquité.
Puis attestée sous les formes Alestum en 1099, Alet en 1585 et Electa en 1739.
Église Saint-André
Armoiries de l’évêque Christophe de Lestang : Pierre, XVIIe siècle
Armoiries : de Christophe de Lestang, écartelé aux 1 et 4 d’azur à deux carpes d’argent posées l’une au-dessus de l’autre en fasce ; aux 2 et 3 de sable au mont de dix coupeaux d’or, sur le tout d’or à trois trèfles de sinople 2 en chef et 1 en pointe. (In https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
L’Assomption de la Vierge, Huile sur toile, XVIIe siècle
La Vierge au visage jeune, s’élève au dessus des nuées d’où émanent des anges en demi corps. Sous ses pieds dans des nuées, apparaissent des têtes d’angelots. Elle est revêtue d’une robe rose et d’un grand manteau bleu sombre au revers rouge. Ses bras sont ouverts, son regard est dirigé vers le bas comme celui de l’ange de gauche. Au centre, en dessous de la Vierge, dans un paysage les apôtres contemplent le tombeau vide. (Cette scène est en quelque sorte miniaturisée.) A droite, un ange les ailes déployées, les mains jointes contemple la Vierge Marie. Dans les coins supérieurs deux anges à six ailes. Des rayons lumineux émanent de la tête de la Vierge.Le cadre en bois doré est décoré de godrons. (In https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
Peintures monumentales : Scènes de la vie bénédictine, enduit, XIVe siècle
Saint Blaise - Saint Benoît
Bois : peint, doré, XVIIIe siècle
Crucifixion, huile sur toile, Bois doré, XVIIe siècle
Le Christ mourant est crucifié les bras largement ouverts, les pieds cloués l’un sur l’autre. Sa tête, couronnée d’épines, s’abaisse vers l’épaule droite. Le périzonium, en forme de pagne, est noué sur la hanche droite. Au dessus du Christ est cloué le titulus INRI. La croix s’élève dans un paysage avec des arbres sur un ciel d’orage.Le cadre très beau est peint en bleu, il est décoré de motifs en bois sculpté et doré. Le Rituel du diocèse d’Alet, établi par Nicolas Pavillon mentionnait : Il faut au dessus de l’autel un tableau de sa largeur, peint à l’huile et bien fait, principalement si c’est un crucifix. Il n’y faut rien mettre d’indécent ny de contraire à l’histoire. Aux grands autels, il faudrait un retable peint et doré…
Ce tableau est donc l’ancien tableau d’autel de l’église Saint-André qui fut déposé au 19e siècle, lors des modifications liturgiques et du fort remaniement dont fut victime le sanctuaire de l’église. (In https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
L’éducation de la Vierge, huile sur toile, XVIIIe siècle
Dans un décor architectural à l’antique, Marie enfant apprend à lire sous la direction de sa mère Anne, tandis que son père Joachim semble observe cette scène. Devant Joachim un beau vase de fleurs et une corbeille à ouvrage sont posés sur une banquette. Cette représentation correspond à l’iconographie hagiographique traditionnelle de sainte Anne. Mais on y a rajouté la présence de saint Joachim. C’est une sorte de parallèle avec la Sainte Famille. (In https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)