Moyaux

Moyaux est située dans le département du Calvados en région Normandie.

Toponymie
Origine obscure ou indéterminée mais une hypothèse suggère un composé Mogoialos, dont mog- signifierait « grand » et -ialos un « endroit découvert / clairière / localité » donnant Mogoialos, « grande localité ».
Attestée sous les formes Moias au XIe siècle, Moiaz, Moyaz au XIIe siècle, Moyas, Moaz, Moead, Moeauxau, Moyad au cours du XIIIe siècle, Moiaus en 1723.

Église Saint-Germain

La tour du XIIe avec sa flèche à huit pans a la particularité de se développer en spirale et d’offrir une vision penchée quel que soit le point de vue.

Le portail occidental très ouvragé est précédé d’un porche en charpente, lequel était le lieu de transition entre les mondes civil et religieux. Sous le porche, le curé pouvait informer les fidèles de la vie de la paroisse mais les notaires pouvaient tout autant intervenir pour régler des questions de droit. C’était aussi un lieu de vie où les habitants se réunissaient pour bavarder, à tel point qu’on évoque parfois les porches comme « caquetoires ».

La voûte en « coque de bateau renversée » est recouverte de lattes de bois peintes.

Christ mort

Copie du Christ au tombeau de Philippe de Champaigne (Une huile sur toile au format très allongé). Elle a été donnée par Napoléon III.

La descente de croix

Copie d’une œuvre de Jean-Baptiste Jouvenet (1644-1717) par le peintre normand, Nicolas Selles.

Présentation de Jésus au Temple

Copie d’une œuvre de Pierre Migard (1606-1668), présentée au Musée des Beaux des Arts de Rouen sous le titre « La Sainte Famille avec une allégorie de la Rédemption. »

Quand arriva le jour fixé par la Loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur (…) Or il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon, un homme juste et pieux (…) L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, il vint au Temple. Il prit l’Enfant dans ses bras et il bénit Dieu en disant « Maintenant, ô maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut (…) : Lumière pour éclairer les notions, et Gloire d’Israël ton peuple » (Luc, chap. 2).
Syméon a la main posée sur la base d’une colonne symbole du temple de Jérusalem. De la main droite il montre à Jésus la Croix qui monte au ciel et dit à Marie « Vois ! Il est là pour la chute et pour le relèvement de beaucoup en Israël. Et toi-même un glaive te transpercera l’âme » (Luc, chap. 2). (In fiche signalétique de l’église)