Champigny la Futelay

Champigny la Futelaye est située dans le département de l’Eure, en région Normandie.

Toponymie
Probablement d’une formation latine / gallo-romaine : Campaniacum ou domaine de Campanus (voire d’un dérivé) avec une évolution phonétique en « Champigny ».
Foutel / fustel / futel, « le hêtre ou la hêtraie » en vieux français. Futelaye signifie « la hêtraie : lieu planté de hêtres » ou « du hêtre » ; -aye/-aie est un suffixe de lieu comme -aie, « plantation de / bois de … ».
Attestée sous les formes Champineio entre 1181 et 1192. Fouteleya vers 1370, La Fustelaye en 1456.

Église Saint-Martin

L’église est d’origine romane mais reconstruite au XVIe siècle, elle conserve un chœur du XIIIe siècle.

La tour-clocher sur la façade occidentale s’élève sur quatre niveaux et le clocher est de type à pavillon avec une flèche pyramidale.
La nef est couverte d’un toit à bâtière se terminant en croupe au niveau du chevet.

Vierge à l’Enfant : Pierre peinte, XVIe siècle

Vierge à l’Enfant à l’Oiseau : Pierre peinte, XVIe siècle

Saint évêque : Bois, peint, XVIIe siècle

Saint Eutrope : Bois, peint, XVIe-XVIIe siècle

Education de la Vierge : Pierre, XVIe siècle

Sainte Catherine d’Alexandrie : Pierre, peint, XVIe siècle

Sainte abbesse : Pierre, peint, XVIe-XVIIe siècle

Saint Homme (saint Dominique ?) Bois, peint, XVIe siècle

Saint Gilles : Pierre, XVIe siècle

Sainte barbe : Pierre, peint, XVe siècle

Bénitier : Pierre : taillé, mouluré, XVIe siècle

Saint Christophe le Géant

Fresque réalisée au XVIe siècle et restaurée en 2003-2004.
D’après les historiens ecclésiastiques, il était né vers 250 dans le pays de Chanaan, de parents païens. Il fut baptisé, par Saint Babylias, évêque d’Antioche, et prêcha la foi en Lycie.
Avant d’être chrétien, saint Christophe se nommait Offerus. C’était une espèce de géant. Il avait un gros corps, de gros membres, et une grande figure où respirait la bonté. Quant il fut à l’âge de raison, il se mit à voyager en disant qu’il voulait servir le plus grand roi du monde.
D’après la légende dorée, Jacques de Vorangine fait de ce saint un géant, qui après avoir servi le diable, mit sa force aux services des voyageurs qu’il prenait sur ses épaules pour leur faire traverser un fleuve large et profond.
Alors qu’il accomplissait sa tâche, un enfant arrive qui sollicite le passage, il le charge sur ses épaules et commence à le transporter de l’autre côté du courant. Plus il avance, plus l’enfant s’alourdit, Christophe ploie sous la charge « je croyais porter le monde entier » dit-il à l’enfant parvenu de l’autre côté, « tu le portais, répond l’enfant, je suis le Christ ». C’est à ce fait qu’il devrait son nom de Christophe : du grec Christophoros, c’est-à-dire « porte-Christ ».
Il est honoré en tant que protecteur des véhicules et de leurs passagers, des voyageurs. (In fiche signalétique de la fresque)

Plaque funéraire, de Marguerite de Moussi : Pierre, gravée, XVIIe siècle

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mardi 21 octobre 2025
par gs

Le saint Roch de Champigny la Futelay (Eure)

Le saint Roch de Champigny la Futelay en l’église Saint-Martin
Dénomination de l’objet : Statue
Précision sur la typologie de l’objet - hors lexique : Grandeur nature
Titre courant : Statue (grandeur nature) : saint Roch.
Localisation : Normandie ; Eure (27) ; Champigny-la-Futelaye ; (…)

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