La chapelle Saint-Aurélien de Limoges
À l’origine, la chapelle fut construite pour recueillir les reliques de saint Aurélien, patron des bouchers, qui se trouvaient alors dans l’église saint Cessateur (disparue, située au bas de l’actuelle rue des Pénitents-Rouges).
On dit qu’il succéda à Saint Martial à la charge d’évêque de Limoges.
Au 17ème siècle, le chœur fut agrandi et décoré dans le style baroque.
La confrérie de saint Aurélien en est le propriétaire. La chapelle est encore un lieu de culte important pour les habitants du quartier de la Boucherie et les membres de la confrérie.
Les couleurs de la confrérie sont le blanc (fidélité) et le vert (espérance).
La façade principale, donnant sur la place, est ornée de plusieurs sculptures :
D’abord deux grandes statues : saint Jean l’évangéliste, avec l’aigle qui le symbolise et sainte Catherine d’Alexandrie, avec les instruments de son martyre.
Puis, de part et d’autre de l’horloge, il y a deux blasons : à droite, celui des Juge, à gauche, celui des Cibot.
Au-dessus figurent un portrait, très abimé par les intempéries, probablement de saint Aurélien, et, au-dessus, un cartouche portant la date de 1652, année de la réalisation de cette façade.
Le clocher est couvert en bardeaux de châtaignier ; il abrite la petite cloche de l’horloge et deux cloches pour sonner les offices. Le portail porte la date de 1775 dans un cartouche : c’est l’année où cette entrée a été élargie.
Une croix monolithe qui se trouvait, avant la Révolution, devant le couvent des Grands Carmes. Un socle en granit et la croix en calcaire finement et richement sculpté.
Au sommet la croix présente une double scène. devant le Christ en croix et derrière le Christ à la colonne ou Christ aux outrages (Le Christ attaché, les mains derrière le dos, à une colonne dans la première étape de sa Passion).
La croix est toujours protégée par un auvent et honorée par une lampe qui brille en permanence.
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Le panneau central est séparé des ailes par des colonnes torses ornées de pampres de vigne. Elles supportent un entablement sur lequel sont assis deux angelots
Le retable baroque dont le centre est occupé par un tableau représentant la Transfiguration (copie inversée d’une partie d’un tableau de Raphaël conservé à la pinacothèque du Vatican) et qui cache la châsse abritant les reliques de saint Aurélien (à gauche) et la châsse abritant les reliques de Sainte Perpétue (à droite).
La châsse de Saint Aurélien est exposée durant les ostensions septennales.
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La nef est composée de trois travées voutées d’ogives, elle est peu éclairée par trois petites fenêtres latérales. De forme trapézoidale, elle mesure 9,40 m. sur 3,70 au milieu. De très nombreux ex-votos couvrent les murs et plusieurs grandes statues la décorent.
A gauche, Saint Aurélien. A droite, Saint Martial.
La bannière de la confrérie de Saint-Aurélien vert et blanc, couleurs de la confrérie, échiquetées ; au centre, il porte le motif de la croix du Sauveur.
Sur une face, en lettres brodées d’or, on lit « corporation des bouchers de Limoges »’. Au centre de la croix, la date de 930 est celle, traditionnelle, de la fondation de la corporation. De part et d’autre sont marquées les dates de deux grands pèlerinages accomplis, en 1887 et 1892, par la confrérie à Rome. L’autre face porte seulement les mots « confrérie Saint-Aurélien » et, au centre de la croix, les deux initiales S et A.
Sainte Anne tient un panier en châtaignier, la vierge a un bouquet de fleurs à la main droite et porte l’enfant Jésus dans son giron. L’enfant Jésus porte à sa bouche un rognon.
Ce geste rappelle que les bouchers de la rue offraient un rognon aux jeunes mères lorsqu’elles avaient enfanté.
technique : Sculpture désignation : groupe sculpté (petite nature) : sainte Anne, la Vierge et l’Enfant ou sainte Anne trinitaire, dite l’Enfant au rognon localisation : Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges édifice : chapelle Saint-Aurélien dénomination : groupe sculpté matériaux : calcaire (monolithe) : taillé, peint, polychrome, doré structure : groupe relié description : Le groupe sculpté relié comporte une base rectangulaire aux angles coupés. Le groupe est monolithe. dimensions : h = 114 (hauteur totale) ; Sainte Anne : h = 107. Vierge : h = 77 Iconographie : sainte Anne trinitaire (sainte Anne : panier, fruit, Vierge à l’Enfant : couronne, bouquet, Enfant Jésus : fruit : ?) commentaire iconographique : Sainte Anne est vêtue d’une longue robe, d’une guimpe retombant sur la poitrine, d’un voile froncé sur le dessus de la tête et d’un grand manteau passé sur la tête et dont un pan revient sous le poignet droit appuyé contre la hanche. La main droite tient un panier de vannerie garni de fruits. Devant elle, la petite Vierge couronnée a une attitude légèrement hanchée. Elle porte une robe retombant en plis élégants sur la terrasse et un manteau passé sur l’épaule droite et retenu par la main gauche où il enveloppe l’Enfant nu. Dans la main droite, la Vierge tient un petit bouquet de fleurs. L’Enfant tend la main droite au-dessus de la poitrine de la Vierge, et porte, de sa main gauche, un fruit (?) à sa bouche. état : œuvre restaurée précision état : Doigts de la main droite de l’Enfant brisés. Restauration par Brigitte Estève en 1996. siècle : 1ère moitié 15e siècle historique : Ce groupe sculpté de la première moitié du 15e siècle, représentant sainte Anne, la Vierge et l’Enfant, appartient à la confrérie des bouchers, propriétaire de la chapelle Saint-Aurélien. La légende voit dans l’objet que l’Enfant porte à sa bouche le rognon offert par les bouchers aux enfants qui accompagnaient leur mère dans les boutiques de la rue. protection MH : 1957/07/23 : classé au titre objet propriété : propriété d’une association cultuelle type d’étude : liste objets classés MH copyright : © Monuments historiques, 1998 enquête : 1998 date versement : 1993/12/06 référence : PM87000163 (In www.patrimoine-de-france.org) |
La première piéta installée sur ce socle a été bénite par l’évêque de Limoges durant la Semaine Sainte 1869 qui était alors en terre cuite. Détruite il y a quelques années elle a été remplacée par une nouvelle, faite à l’identique mais en bronze.
La rue est bordée de maisons anciennes à pans de bois.
Place de la Motte, une des deux halles couvertes que compte Limoges. Construites entre 1885 et 1889, la charpente métallique renseigne directement sur l’époque et rappelle instantanément Eiffel car ce sont deux de ses confrères Pesce et Lévesque qui se chargèrent de la fabrication du monument.
Le bâtiment est une structure de briques, de métal, de verre et de zinc découpé. Une frise en porcelaine dans la pure tradition limougeaude orne la façade. Celle-ci est composée de 368 panneaux présentant des produits vendus dans les halles (gibiers, viandes, fruits, …).
Au 7 place des Bancs, l’ancienne usine de chaussures Félix Vacquand.
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Le Saint Roch en la chapelle Saint Aurélien de Limoges
Le Saint Roch en la chapelle Saint Aurélien de Limoges
Catégorie : Sculpture
Edifice de conservation : chapelle Saint-Aurélien
Matériaux : bois : taillé, peint, polychrome, doré
Structure : revers sculpté
Description : Le revers de la statue est travaillé, peint et doré. La base (…)