Saint Galmier

"Il se passe toujours quelque chose dans la ville qui pétille"…

Saint-Galmier : La cité baldomérienne

Ainsi nommée en souvenir d’un de ses protecteurs : Sanctus Baldomerus.

Saint-Galmier vit le jour durant l’époque gallo-romaine : des thermes romains datant d’une période allant du milieu du 2ème siècle à la moitié du 4ème siècle après J.-C. ont été découverts non loin de la source Badoit.

La ville s’appelait alors Vicus Auditiacus.

Pendant le Haut Moyen Age, Saint-galmier fait partie du Comté de Forez et devient châtellenie comtale. Les comtes se succèdent au château.

Au 13ème siècle, la ville devient ainsi un centre actif d’échange ; au carrefour de 2 grands axes Velay-Lyonnais et Auvergne-Dauphiné. De nombreux moulins s’installent sur la rive gauche de la rivière Coise.

Jusqu’en 1280, la première enceinte renferme le château, l’église, le cimetière et quelques maisons. Elle passe derrière l’église actuelle et, au bord de la place, elle était percée de la porte du Pain, visible jusqu’en 1840, ainsi dénommée car elle bordait la place du Pain où était installé le four banal. Il faudra attendre 1360 pour voir la seconde enceinte de 1200 m de long avec tours et portes, formant des remparts de 7 m de haut autour du bourg qui s’étend au sud sur le flanc de la colline.
Des cinq portes primitives il ne reste que celle de l’Hôpital, au Sud, appelée aujourd’hui porte de Saint- Etienne.

Sous la Révolution, Saint-Galmier s’est appelée Fontforville (2600 habitants) – de fontaine forte ou fontaine gazeuse.

Désormais la cité s’élève sur une colline au point de rencontre occidentale des Monts du Lyonnais et de la plaine du Forez. Celle-ci domine la vallée de la Coise d’environ 60 mètres de haut.

Avec près de 6.000 Baldomériens, Saint-Galmier est une ville dynamique, conviviale et attrayante où il fait bon vivre.

Saint-Galmier doit sa célébrité à ses sources d’eau minérale, connues depuis l’époque gallo-romaine mais c’est au 19ème siècle que la ville voit sa renommée grandir grâce à cette eau minérale gazeuse naturelle lancée par Auguste Saturnin Badoit.

Ville de patrimoine, cette ancienne cité gallo-romaine est couronnée par une église gothique du 15ème siècle.

On peut découvrir :

  • . La chapelle Notre-Dame des Pauvres (15ème)
  • . Le cloître du Couvent des Ursulines (17ème)
  • . Le Retable de la chapelle du Couvent.

Dû au maître sculpteur baldomérien François Combe, a été exécuté en 1685 ou 1686. Le tableau central, dans un cadre doré de 2,50 m sur 1,60, représente « le Christ en Croix et les Saintes Femmes ». Il est surmonté d’un dais à cinq pans bordé de belles guirlandes de fleurs sculptées. Les colonnes torses aux chapiteaux corinthiens sont décorées de pampres, et encadrent deux niches abritant des statues en bois doré.
Le panneau supérieur des deux portes latérales sculptées n’a pas gardé son tableau. Une statue de Saint-Charles Borromée, évêque de Milan, rappelle qu’il réforma en 1582 la règle de la Compagnie Sainte-Ursule.
Dans cette chapelle, on trouve aussi une grande statue « Notre Dame de l’Assomption » de la fin du 17ème siècle, en bois de merisier.

  • La porte de la Devise (16ème)
  • La Maison dite « de Saint-Galmier » (fin du 15ème siècle).

Sur la façade est encastrée une statuette en pierre représentant Saint-Galmier en diacre portant le livre des Evangiles.

  • Le Vieux Bourg de Saint-Galmier.

Eglise Saint Galmier (15ème) - Gothique et néo-gothique

Le clocher-tour (19ème)

L’église actuelle est située à l’emplacement du château, le clocher correspondant au donjon..
Elle remplace deux édifices médiévaux antérieurs, Ils s’appuyaient contre le donjon du château qui est désormais une tour-clocher et dont les fondations servent maintenant au « nouveau » clocher bâti au 20ème siècle.

Elle abrite plusieurs statues : Saint-Galmier, Saint-Clément, Saint-Pierre, Saint-Fiacre, et la Vierge du Pilier classée Monument Historique.

Elle est attribuée au sculpteur Michel Colombe, auteur du tombeau du Duc François II de Bretagne. A l’origine cette statue devait être polychrome. Un moulage, du buste uniquement, a été exécuté par Millefaut vers 1890 pour le musée du Louvre. Pendant la Révolution elle fut cachée par les soins d’une famille de la ville.

Ce n’est que vers 1840 qu’elle fut placée contre le pilier du bas, à droite de l’entrée de l’Eglise, d’où son nom « populaire ».

En 1954, au retour d’une exposition Mariale de Lyon, le curé fait installer Notre Dame de Grâce (son ancien vocable), sur un socle à gauche de l’entrée, où elle se trouve encore.


La Vierge du pilier a été l’hôte, d’octobre 2010 à janvier 2011, du Grand Palais à Paris où elle complétait une exposition présentant le passage de la création artistique du Moyen Age à la Renaissance.

A découvrir :

  • La rosace,
  • Le triptyque,
  • Les vitraux signés Alexandre Mauvernay.

Etape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.


Hagiographie
Au 8ème siècle un ouvrier serrurier forgeron, remarqué pour ses hautes vertus par l’Archevêque Tetricus, fut appelé à l’abbaye de Saint Just de Lyon où il fut ordonné Sous-diacre par l’évêque Gauderic. Il y mourut le 27 février 650. La ville où il était né prit son nom pour honorer sa mémoire.
Son nom Waldomar évolue en Baldomar puis Galmier, Sanctus Baldomerus donne donc Saint-Galmier et les habitants se nomment depuis Baldomériens.


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mercredi 9 novembre 2011
par  gs

Le saint Roch de Saint-Galmier

Le saint Roch de Saint-Galmier.
Statue saint Roch. Début du XVIIe siècle. Au 10, rue Saint-Philippe, au débouché de la rue Maurice André, à droite de la place de la Devise.
Pièce d’art religieux baroque, elle se situe à l’époque de Louis XIII dans l’esprit de l’art italien et français de la (…)