Giverny
Giverny est située dans le département de l’Eure et la région Haute-Normandie à 5 km environ à l’est de Vernon au confluent de la Seine et de l’Epte. Elle se trouve aux portes du Vexin normand. Giverny fait partie de la Communauté d’agglomération des Portes de l’Eure. (CAPE)
Elle est surtout connue pour la maison et les jardins du peintre impressionniste Claude Monet.
Le village est mentionné vers 1025 sous la forme latinisée Giverniacum.
Il s’agit d’un nom de domaine gaulois ou gallo-roman Gabriniacu, composé avec le suffixe -acu, autrement -acon en gaulois, d’origine celtique.
La paroisse a été fondée sous les Mérovingiens et l’église placée sous le vocable de sainte Radegonde.
Près du monument aux morts on découvre un morceau de dolmen, un édifice mégalithique préceltique, mis en place en ce lieu il y a 30 ou 40 siècles.
Cette dalle de calcaire local portant quelques silex est la partie supérieure d’une table de pierre dont les montants qui la soutenaient restent bien visibles, enfouis et affleurant au pied du bloc majeur. Les dolmens étaient en fait des sépultures. La chrétienté des premiers siècles a souvent installé ses lieux de culte sur ceux de religions ancestrales. La tradition locale a laissé à ce bloc massif le nom de « pierre de sainte Radegonde » : l’église est placée sous son patronage, mais les usages médiévaux en ont étendu la sainte juridiction jusqu’au dolmen, en accordant à celui-ci des vertus médicinales. Ces lieux de dévotion sont généralement associés à une source.
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En 863, le roi Charles II le Chauve reconnaissait aux moines de l’abbaye de Saint-Denis-le-Ferment la possession de Giverny.
Au 11ème siècle, le fief et l’église de Giverny revinrent à l’abbaye de Saint-Ouen à Rouen. Au Moyen Age, plusieurs seigneurs se succédèrent mais ils restaient toujours les vassaux du prieur de Saint-Ouen.
Il existait alors plusieurs monastères, il s’y trouvait aussi une léproserie.
À la Révolution, c’est la famille Le Lorier qui possédait les terres de Giverny. Monsieur Le Lorier fut d’ailleurs le premier maire du village en 1791.
Eglise Sainte Radegonde
Origine romane (11ème ; 15ème et 16ème siècles.
- Intérieur
Chœur - Abside - Cul-de-four
La partie la plus ancienne est l’abside en hémicycle, voûtée en cul-de-four qui date du début du 11ème siècle.
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- Chœur
- Le maître-autel : bois peint (17ème).
- Une peinture sur bois (17ème) représentant la transfiguration de Jésus sur le Mont Thabor en présence de Moïse et d’Elie.
- Sainte Radegonde statue en pierre polychrome (17ème).
- Saint Roch statue en pierre polychrome (17ème).
La voûte de la nef est lambrissée.
- Extérieur
- Les murs sont épaulés par des contreforts à clochetons.
Une corniche reposant sur des modillons à sujets grotesques (masques) du 11ème siècle entoure l’abside. - Une tourelle octogonale à toit pointu flanque le mur septentrional.
- Le clocher
Entre nef et chœur s’élève un clocher en charpente à flèche octogonale.
- Les murs sont épaulés par des contreforts à clochetons.
Le clocher contient une grosse et une petite cloche. Elles ont toutes deux été bénites par le doyen Damoiseau d’Ecos et s’appellent Adèle Amélie et Jeanne Emma. Elles ont été fabriquées par souscription municipale en 1861 par A. Hilderrand, fondeur de l’empereur Napoléon III.
Le jardin de Monet en octobre 2013
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Le Saint Roch de Giverny
Le Saint Roch de Giverny en l’église Sainte Radegonde
technique : sculpture
désignation : groupe sculpté (statuette) : saint roch
localisation : Haute-Normandie ; Eure ; Giverny
édifice : église paroissiale Sainte Radegonde
dénomination : groupe sculpté
matériaux :calcaire : taillé, (…)