La Forie
La Forie est une commune très jeune puisqu’elle fut créée en 1874.
Elle est née du groupement de terres empruntées à ses trois communes limitrophes : Ambert, Job, Valcivières.
Voir Job
La Forie : Ce nom vient de l’occitan " faure", la fabrique, en raison de la forte présence de moulins à eau.
Dès le 14ème siècle, la vallée du Batifole attira les papetiers qui voyaient dans sa force hydraulique et la pureté de son eau, le ruisseau idéal pour la fabrication du papier, activité florissante dans les environs. La commune comptera pas moins de 10 moulins dont certains sont encore bien conservés aujourd’hui.
Avec l’avènement de l’industrialisation du papier au 19ème siècle, les papeteries doivent trouver un nouveau secteur pour subsister. L’industrie de la tresse attirée encore une fois par le potentiel hydraulique du Batifole s’installe durablement sur la commune.
D’autres industries sont encore présentes notamment sur les sites des anciens moulins papetiers…
Les habitants de La Forie se nomment les Forians et les Forianes
Eglise Saint Roch (Fin 19ème
- L’extérieur
Façade ouest (entrée principale)
Un tympan en plein cintre, inspiré de l’art roman présente, dans une mandorle, un Christ en majesté entouré du Tétramorphe : figures allégoriques des quatre évangélistes.
Cette représentation est inspirée de la vision d’Ezéchiel (Ez 1, 1-14) et par la description des quatre vivants de l’Apocalypse selon Saint Jean.
Le lion Saint Marc ; l’ange (parfois un homme) Saint Matthieu ; L’aigle Saint Jean ; le taureau Saint Luc.
- L’intérieur a été entièrement rénové dans un style qui rappelle le style roman.
- A l’est : Le chœur - Table de communion - Maître-autel - Vitraux de l’abside
- A l’ouest.
De part et d’autre du portail ouest se trouvent les représentations en stuc de, à gauche, Saint Roch et à droite, Saint Jean Baptiste.Encadrées des bannières de procession, à l’effigie de Saint Roch.
Des macarons mettent en évidence une mitre d’évêque, un chapeau de cardinal, une tiare papale surmontée d’une colombe (Esprit Saint)
Mise en évidence de l’influence de Rome ou lien avec le Pape Clément représenté dans un vitrail ou avec Monseigneur Douarre, 1er évêque de la Polynésie française.
- A l’est : Le chœur - Table de communion - Maître-autel - Vitraux de l’abside
- Mobilier
- Les vitraux
- Vitraux de l’abside (1888)
A gauche, Saint Roch
Au centre, Saint Joseph ouvrier (équerre)
A droite, ? - Vitraux du bas côté nord.
A gauche, Saint Pierre (1er Evêque de Rome)
Au centre, Saint Clément Pape (Evêque de Rome, Successeur de Saint Pierre)
A droite, Saint Jean L’Evangéliste (Aigle et Livre Saint), auteur de l’ApocalypseA gauche, Sainte Madeleine, la pécheresse, (Vase de parfum)
A droite, Sainte Anne, Mère de Marie - Vitrail chapelle du bas côté nord.
Saint Dominique recevant le Rosaire
- Vitraux de l’abside (1888)
- La chaire
- Statuaire
A gauche, Saint Jean le Baptiste
Au centre, l’Ange gardien
A droite, reliquaire - L’enfant J de Prague
Alors que c’est à Prague qu’elle devint le support de l’expansion de la dévotion envers l’enfance de Jésus, la statuette serait en réalité originaire d’Espagne. Elle serait en effet l’œuvre d’un moine qui l’a sculptée sur l’ordre de Jésus et elle aurait appartenu à sainte Thérèse (qui avait pris pour nom de religion Tereza de Jésus), laquelle l’aurait transmise à une amie, C’est sa fille, qui l’aurait rapportée à Prague.
- Les vitraux
En raison de l’histoire tourmentée de Prague, la dévotion à l’Enfant-Jésus tomba plusieurs fois dans l’oubli. La vénération de l’effigie et, à travers elle, de l’enfance de Jésus, s’était toutefois répandue en Europe puis dans le monde. Pour cette raison, on peut trouver de nombreuses statues de l’Enfant Jésus dans divers lieux de cultes catholiques.
En certains endroits se sont même développés des pèlerinages locaux à l’Enfant-Jésus de Prague.
L’Enfant du Pays
Guillaume Douarre (1810-1853) : une stèle est élevée à sa mémoire dans un petit jardin en face de l’église.
Pour l’histoire
L’histoire du « diocèse » commence en 1843 lorsque, au bout de 8 mois de voyage en mer, cinq missionnaires maristes, "aventuriers de Dieu", "apôtres de Jésus-Christ", pour ces îles lointaines débarquent du "Bucéphale" (18 décembre) sur la plage de Mahamate, au Nord d’Opao (devenu Nouvelle Calédonie depuis sa prise de position par la France le 24 septembre 1853). Ce sont Monseigneur Guillaume Douarre, les Pères Viard et Rougeyron, les Frères Jean Taragnat et Blaise Marmoiton.
Le 25 décembre, jour de Noël, fête de la naissance du Christ, Monseigneur Douarre célèbre la première messe sur l’île d’Opao, La Mission commence.
Après leur modeste installation, l’évangélisation débute en 1845. Les missionnaires entreprennent leur mission spirituelle en visitant, enseignant, baptisant et mariant les indigènes.
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