Saint Martin d’Ollières
Saint Martin d’Ollières est situé dans les premiers contreforts du Livradois, à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. Cette commune se situe à 35 km au sud-est d’Issoire, à 30 km au nord-est de Brioude, à 35 km à l’ouest de La Chaise-Dieu.
Saint Martin d’Ollières est à la frontière du Livradois et du Brivadois, à cheval sur deux seigneuries, et alterne entre diocèse de Clermont, puis de Saint-Flour, puis de Clermont.
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Saint Martin d’Ollières : Pourquoi ce double nom ?
La première église fut construite à côté du village de Soulages et elle se nomma Saint Martin, soit en hommage au saint soit par déformation du nom du lieu qui aurait pu être « la saigne de Martin ». En parallèle sans doute d’autres défricheurs se sont installés dans un autre village - Ollières -, situé à sept kilomètres. Ce mot « Ollières » peut signifier que l’on y faisait de la poterie.
Si l’église fut bâtie à côté de Soulages et non à Ollières, c’est vraisemblablement qu’Ollières était moins habité.
Ainsi, leur ensemble auquel s’agrégèrent quelques autres villages forma la paroisse dite de Saint-Martin-d’Ollières dont le nom complet est utilisé dans les premiers registres paroissiaux au tout début du 17ème siècle.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d’Ollières.
Eglise Saint Côme et Saint Damien
De 1317 au Concordat de 1802, la paroisse fut rattachée à l’évêché de Saint-Flour (créé en 1317 par Jean XXII). Avant et après, elle fait partie de l’évêché de Clermont-Ferrand.
L’abbaye de la Chaise-Dieu avait un prieuré à Saint-Germain-l’Herm dont le prieur fit une donation de terres à ceux qui défrichaient là, ce qui entraîna la création de l’église. Cela explique que les curés de Saint-Martin-d’Ollières étaient nommés par lui.
En 1664 une chapelle dédiée à Saint Joseph fut construite à Ollières qui petit à petit finit par supplanter l’église et prendre sa place : les personnages importants vont peu à peu s’y faire enterrer entre ses murs et le cimetière de Saint Martin n’est plus fréquenté que par les habitants de Soulages et en 1761, le cimetière lui-même ne reçoit plus de nouveaux habitants.
En 1820, Saint-Martin est encore debout mais dans les années 1950 seuls deux lambeaux de murs en gardent trace. Aujourd’hui plus rien n’en subsiste.
En 1827, l’église actuelle est construite, dédiée à Saint Côme et Saint Damien.
D’après la tradition orale ce ne serait pas sur l’emplacement de l’ancienne église (qui aurait été située dans le quartier de La Farge, à côté de la place principale).
D’après le registre paroissial de 1605, la paroisse fait partie du mandement et de la baronnie de Châteauneuf du Drac.
En 1704, un registre paroissial signale en 1698 que la famille Gueringaud habitant à Estroupiat est « coseigneur ».
Au 18ème siècle, la paroisse se répartit entre deux seigneurs différents : les de Lespinasse et les de Navette.
Une croix de procession est inscrite dans la base de données documentaire Palissy de la direction de l’Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture.
Après avoir eu une église dédiée à Saint Martin, puis une autre à Saint Joseph, c’est dorénavant à Saint Côme et Saint Damien que les Olliérois dédient la troisième église de leur histoire.
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Les Saints Roch de Saint Martin d’Ollières en l’église Saint Côme et Saint Damien