Bourges
Bourges : ville d’Art et d’Histoire
édifice / site : Maison de bois dite Maison des Trois Flûtes localisation : Centre ; Cher ; Bourges adresse : 13 rue Bourbonnoux dénomination : maison éléments protégés : élévation ; toiture époque de construction : limite 15e siècle 16e siècle historique : Cette maison est attestée depuis 1512. Elle a été édifiée immédiatement après l’incendie de 1487, pour le marchand Louis Olivier. Ce logis a toujours appartenu à des commerçants, parmi lesquels un maître pâtissier au 16e siècle. L’appellation provient du poteau cornier représentant trois flûtes. Les façades extérieures sont constituées de pans de bois en encorbellement les uns au-dessus des autres. décor : sculpture propriété : propriété d’une personne privée protection MH : 1928/02/17 : inscrit MH Les façades et les toitures (cad. HY 42) : inscription par arrêté du 17 février 1928 intérêt de l’œuvre : les façades et les toitures de la maison ont été inscrites une seconde fois par un arrêté du 6 mars 1950 visite : fermé au public type d’étude : recensement immeubles MH référence : PA00096699 © Monuments historiques, 1993 date versement : 1993/09/14 date mise à jour : 2005/07/18 (In www.patrimoine-de-france.org) |
édifice / site : Maison localisation : Centre ; Cher ; Bourges adresse : 77 rue Bourbonnoux ; rue des Juifs dénomination : maison éléments protégés : élévation ; toiture époque de construction : 3e quart 15e siècle historique : Maison acensée, en 1463, par le chapitre de Saint-Ursin, au barbier Philibert Guérin, à charge de construire à neuf une maison de trois étages. La maison comporte un rez-de-chaussée et un premier étage. Le rez-de-chaussée sur rue devait avoir une boutique entièrement remplacée par une devanture moderne. Le premier étage et le pignon sur rue ont été recouverts d’enduit. Il ne reste apparent que le poteau cornier décoré d’une niche dont le support est formé de trois têtes accolées et le dais très ajouré, d’esprit gothique, est un des plus beaux. La façade sur la rue des Juifs se compose d’un étage en saillie sur une poutre moulurée. Des poteaux en bois avec chapiteaux et bases moulurées séparent des compartiments avec croix de Saint-André. décor : sculpture propriété : propriété d’une personne privée protection MH : 1950/03/06 : inscrit MH Les façades et les toitures (cad. HY 144) : inscription par arrêté du 6 mars 1950 site protégé : secteur sauvegardé visite : fermé au public type d’étude : recensement immeubles MH référence : PA00096704 © Monuments historiques, 1992 date versement : 1993/09/14 date mise à jour : 2005/07/18 (In www.patrimoine-de-france.org) |
La cathédrale Saint Etienne
Premier édifice gothique construit au sud de la Loire, il fut décidé de réaliser un édifice de grande envergure, comparable à Notre-Dame de Paris, et d’innover.
A gauche, la tour sud appelée "la tour sourde" car en raison de sa fragilité, il a été impossible d’y implanter des cloches.
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La cathédrale Saint-Étienne de Bourges a été consacrée le 13 mai 1324 par l’archevêque Guillaume de Brosse.
En 1424, la cathédrale reçoit son horloge astronomique, construite par André Cassart et conçue par Jean Fusoris.
Le Palais Jacques Cœur
Palais Jacques-Cœur
Un joyau dans un écrin de pierre à Bourges
Le palais Jacques-Cœur séduit par la richesse et la finesse de son architecture, un des plus somptueux édifices de l’architecture civile gothique du 15ème siècle : un chef-d’œuvre du gothique flamboyant par l’élégance de son architecture, la richesse et la variété de sa décoration.
"La Grant Maison", un palais, commencé en 1443, au confort bourgeois. Inspiré de l’architecture aristocratique des demeures du duc Jean de Berry, il préfigure les hôtels particuliers qui fleuriront à la Renaissance avec des cheminées dans toutes les pièces et d’une étuve pour la toilette et une circulation d’apparat dissociée de la desserte privée.
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Le pavillon d’entré, monumental multiplie les hommages au roi Charles VII.
La devise gravée sur la balustrade d’une tourelle d’escalier ’A vaillants cœurs rien d’impossible"
Visite du Palais
- Salle d’apparat : le tombeau du duc de Berry
L’original du gisant est dans la crypte de la cathédrale Saint Etienne de Bourges. Quant aux originaux des pleurants, ils sont dispersés (Musées)
- Salle d’apparat : statues
A gauche, buste de Saint Roch
- Dans les combles
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- Salle du trésor
La salle du trésor est fermée par une solide porte en métal. Un cul de lampe illustre une scène de la légende médiévale de Tristan et Yseult, espionnés par une femme derrière un arbre, et par le roi Marc, caché dans l’arbre, dont le visage se reflète dans l’eau de la fontaine.
Comme certains auteurs feront d’une liaison entre Jacques Cœur et Agnès Sorel, on interprète cette sculpture en disant que ce sont Agnès Sorel et Jacques Cœur, espionnés par Jeanne de Vendôme et le roi Charles VII.
- Cabinet des échevins
Dans le donjon, cette pièce a conservé son manteau de cheminée orné de la devise de Jacques Cœur.
Les peintures en grisaille de Michel Longuet datent du 17ème siècle et elles évoquent les festivités, en l’honneur de la naissance de Charles, duc de Berry, petit-fils de Louis XIV en 1687.
- Chambre "des galées"
A gauche, une galée sculptée au tympan de la porte
A droite, une nef sur un vitrail
C’est l’évocation des voyages de la flotte armée par Jacques Cœur autour de la Méditerranée.Détail de la galée sculptée
- une galerie
La galerie est lambrissée en carène de bateau renversée. Les culots sont ornés de têtes sculptées.
- La chapelle : plafond
Chef d’œuvre de l’architecture gothique tardive
Détail du plafond
- La chapelle : sculpture "Le christ à l’ange"
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- La chapelle : Pietà
- Cour intérieure du Palais
A droite, la tourelle dessert la cuisine, les caves et les combles
Au centre, la tourelle centrale abrite l’entrée principale du logis : c’est la plus ouvragée.
Au premier niveau, des arbres exotiques (Voyages en Orient)
Au deuxième niveau, une fileuse de laine (Exportations de tissus, tapisseries,…)
Au troisième niveau, un fouleur de draps et un africain accueilli par un maître d’hôte (Commerce et industrie)
Au quatrième niveau, à gauche, un domestique et un mendiant (Vie domestique), et à droite de Jacques Cœur et de sa femme (les Maîtres de céans).
La cathédrale
- Les vitraux
- Le portail du jugement dernier
- Le portail du jugement dernier
(On reconnaît aisément le Paradis et l’Enfer)
- Suivez mon regard !
A gauche, avec l’argent, ce qui est réputé mener le monde..
Au centre, Pourquoi tire-t-on les oreilles à celui-là ? Parce qu’il louche avec concupiscence vers la photo suivante.
A droite, suivez mon regard
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Le saint Roch du palais Jacques Cœur à Bourges
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