Douarnenez
Douarnenez est situé dans le département du Finistère en région Bretagne.
Toponymie
Soit de l’expression bretonne Douar an enez, « la terre de l’île » : le site dépendant du prieuré de Saint-Tutarn situé dans l’Île Tristan.
Soit du breton Tutuarn enez ou Toutouarnenez, nom de l’Île Tristan.
Mentionnée sous la forme Leones, du latin légionense, « cité où stationne une légion romaine » en 1154, Insula Trestani (Enez Tristan) au XIVe siècle. Attestée sous les formes Douarnenectz en 1505, Douarnenes en 1520, Terrouer de Douarnenes en 1540, Douarnenes en 1541, Douar an enez en 1598.
Le Pays de Douarrnenez, lové au fond de sa baie, célèbre pour ses mille et une couleurs, est un immense jardin bordé par la mer : royaume des hortensias, des camélias et des rhododendrons.
Dans ces paysages variés à la fois maritimes et champêtres, la culture du blé ou du maïs, les sous-bois et bocages côtoient les landes, ajoncs et genêts.
Les rivières cohabitent avec les criques et les plages de sable fin ; côtes rocheuses, maisons de pêcheur, lavoirs, chapelles et calvaires marient harmonieusement leur granite.
Le littoral de Douarnenez et son arrière-pays portent partout les traces d’une très ancienne occupation humaine.
Les vestiges se dénombrent par centaines dans leur diversité.
Un promeneur découvre par hasard une base de statue dédiée à Neptune…
Un cordonnier, creusant sa cave, découvre un champ d’urnes funéraires…
Un cultivateur, approfondissant ses labours, remet au jour des éclats de pierres taillées…
Un jardinier du dimanche, bêchant son jardin, soulève un sac de pointes de lance…
Un ouvrier des Ponts et Chaussées, en rasant un muretin, fait rouler des pièces d’or…
Douarnenez
Devise de la ville : Dalc’h mad = Tiens bon !
La ville, nichée au fond d’une baie harmonieusement incurvée, déploie ses façades colorées et pittoresques qui ont séduit de nombreux artistes tels Auguste Renoir, Eugène Boudin…
(Pierre-Auguste Renoir, huile sur toile, 53,7 * 64,4 cm, 1882)
Particularité de la ville, l’île Tristan, à 50 mètres environ de la côte est accessible à pied, à marée basse.
Le port, avant de devenir Douarnenez, en 1541, s’était appelé hameau de Saint-Michel puis bourg de l’île Tristan, en 1520.
Entre le premier siècle de notre ère et 276, la côte ouest de l’Armorique fut ravagée par de nombreux raids de pirates venant du nord de l’Europe.
Le premier Douarneniste connu est d’ailleurs un romain, Caius Varénius Varus, probablement issu de la Narbonnaise. Son nom est inscrit sur une stèle votive conservée au Musée départemental breton de Quimper.
Une cité prospère et insoumise aurait été construite jadis dans la baie, avant d’être engloutie par l’océan en guise de punition divine. Cette légende, mise en forme au XIIe siècle, recrée un passé mythique à la Cornouaille en se basant sur des personnages historiques ayant marqué la région avant l’an mil et l’époque des invasions scandinaves.
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Au début du XIIe siècle, l’évêque de Cornouaille, Robert, fait don de l’île de Saint-Tutuarn au monastère de Marmoutier (près de Tours en Indre et Loire). Cette île a été identifiée avec l’île Tristan et son nom ancien, qui fait référence à saint Tudy, pourrait être à l’origine du nom de la ville.
Une autre explication étymologique courante est que Douarnenez vienne de la déformation du breton « douar an enez » qui signifie « la terre de l’île ».
A l’époque des Guerres de la Ligue (1576-1598), le bandit Guy Eder de La Fontenelle profite de la situation pour brigander la Bretagne et plus particulièrement la Cornouaille et la région de Douarnenez.
L’ile Tristan est un moment sa base. Finalement convaincu d’intelligence coupable avec les espagnols et sans que soit oublié le souvenir de ses massacres, il fut roué en place de Grève en septembre 1602.
Un port Musée mais aussi un port de pêcheurs et un port de plaisanciers
Le cimetière à bateaux au Port Rhu (en face des chantiers navals)
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