Cérilly
Cérilly se trouve dans la région naturelle du bocage bourbonnais.
Un sixième de la forêt de Tronçais, considérée comme la plus belle chênaie d’Europe, est situé sur la commune.
L’histoire de Cérilly est très riche et notamment marquée par la domination progressive, puis la mise à sac de la citadelle voisine de Labruyère-Laubespin.
À partir de là, les seigneurs de Cérilly ont pu faire prospérer cette petite cité du Bourbonnais idéalement placée près de la forêt de Tronçais, sur les voies de communication. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
L’histoire de la ville est marquée au 19ème siècle par la révolution industrielle et l’installation des forges de Nicolas Rambourg à Tronçais. La ville est alors marquée et par l’industrialisation galopante et l’implantation d’usines, et la persistance des activités agricoles et du métayage.
Enfin, la commune de Cérilly a vu naître de nombreux scientifiques et artistes qui ont créé un véritable rayonnement culturel autour de cette petite bourgade.
En 1100, une bulle du pape Pascal II confirme l’appartenance de Cérilly au prieuré de Souvigny.
Eglise saint Martin
Edifice du début du 12ème siècle pour sa partie orientale, du 13ème siècle pour le reste avec des voûtements et ajouts du 15ème siècle et quelques apports au 19ème siècle.
L’église primitive comprenait une nef de cinq travées voûtée en arc brisé selon le type bourguignon, flanquées de bas-côtés du 12ème siècle voûtés d’arête, et un transept saillant sur lequel ouvrent deux absidioles en hémicycle plus ancien que la nef, ainsi que le chœur formé d’une travée droite et d’une abside également en hémicycle. Au 15ème siècle, ajout de quatre chapelles contre chaque mur gouttereau. Au 19ème siècle, l’édifice prend sa forme définitive avec la construction d’une chapelle au nord et d’une tourelle d’escalier.
Le clocher, placé sur la croisée du transept, a conservé de sa construction primitive son soubassement carré sur lequel un étage octogonal ajouré a été rebâti à la fin du 13ème siècle. La base est flanquée sur les coins de trompes biaisées formant pan coupé qui a permis de passer du carré à l’octogone. Les fenêtres de cet octogone sont à arc brisé du 13ème siècle.
Le tout est couronné d’une flèche en charpente à huit pans. En 1645, l’aiguille en pierre du clocher, de 77 pieds, a été renversée.
L’extérieur a été très remanié.
Le porche occidental est en plein cintre à quatre rouleaux avec des chapiteaux romans et gothiques.
Chapiteaux de type cubique, avec quelques ornements sculptés très frustes dans l’abside et le transept.
Mobilier
- Fonds baptismaux datés de 1669, avec une cuve à godrons sur piédestal figurant quatre enfants.
- Peintures murales du 19ème siècle.
- Mise au tombeau du 16ème siècle.