Manzat
Manzat est bâtie sur un site peuplé dès le Néolithique.
Toponymie
Le nom de Manzat est probablement d’origine très ancienne, prélatine. Il viendrait du mot Mannius puis Mannicius. En 1163, Manzat s’appelle Amanziaco puis Manzac en 1392.
Histoire
- Antiquité
Le bourg de Manzat se trouve sur la voie romaine qui relie Riom à Évaux-les-Bains. Une partie de cette voie est encore visible au milieu du 20ème siècle, au hameau du Montel.
Le musée de Clermont possède une bouteille cylindrique gallo-romaine en verre renfermant des ossements calcinés. Au milieu de ces ossements, on a trouvé un moyen bronze de Domitien. Un texte anonyme du 19ème siècle mentionne qu’un particulier possède une borne milliaire d’époque romaine.
- Moyen Age
Vestige de la tour médiévale de Montiroir.
Guillaume de Manzat, damoiseau et Agnès, sa femme, font une vente à la chartreuse de Port-Sainte-Marie en 1299.
- Époque moderne et contemporaine
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- Première Guerre mondiale
La guerre de 1914-1918 fait quatre-vingt victimes, un nombre supérieur à la moyenne française.
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- Seconde Guerre mondiale
Le canton de Manzat est une terre de maquis, en particulier pour les Francs-tireurs et partisans sous la direction de Jean Bac. Deux résistants de la commune sont fusillés par les Allemands. Ainsi, deux stèles sont élevées en leur honneur ; l’une au village de la Bessède, l’autre sur le bord de la route qui va à Châteauneuf-les-Bains. Un camp d’internement est installé à Manzat durant une partie de cette guerre
Patrimoine naturel
- Le volcan du Chalard ou puy de Chalard.
- La cheire du puy de Chalard.
- La Roche de Sauterre, point culminant des Combrailles, à 977 mètres d’altitude.
- L’étang de Lachamp et les sources de la Morge.
- La source de l’Ambène, au pied de la Roche de Sauterre.
- Le tilleul du hameau des Taravelles.
- Le ruisseau-chaud, source d’eau tiède où on lave le linge jusqu’au 20ème siècle lorsque l’eau du lavoir est gelée
Patrimoine civil - Deux fontaines jumelles en pierre de Volvic, séparées de quelques dizaines de mètres.
- La tour médiévale du Montel, datant du 12ème siècle.
Eglise Notre Dame
La paroisse est sous le patronage de Saint Genès puis Saint Roch et Saint Etienne.
L’église de Manzat est de style néo-gothique. Elle est consacrée le 5 mai 1872 par l’abbé Guillaume Chardon et remplace une église du 11ème siècle, plus petite, fortifiée et de style roman, dont il n’est parvenu aucune représentation.
L’église était un bâtiment roman, de petites mais très justes proportions, dont le porche devait être agrémenté d’une fresque du jugement dernier (Ardouin-Dumazet). Elle fut détruite et servit de carrière de pierres après sa fermeture en 1848. Il n’en reste rien aujourd’hui.
La nouvelle église qui fut consacrée à la vierge en 1872 conserve un mobilier intéressant.
Mobilier
L’église actuelle contient plusieurs éléments remarquables :
- Le chœur de l’église est orné de stalles en noyer du 17ème siècle qui proviennent de l’église conventuelle de la chartreuse de Port-Sainte-Marie démolie à la Révolution.
A gauche : Vue d’ensemble des stalles.
A droite : siège à baldaquin.Deux sièges à baldaquin sont couronnés chacun de deux angelots.
Les dossiers sont ornés de figurations de Saint Jean l’évangéliste assis et de Saint Paul.
L’artiste inconnu a signé des œuvres d’art Baroque, bien dans le style du 17ème - L’autel provient de la basilique d’Orcival.
- Dominant le maître-autel, une Notre-Dame des Victoires fut donnée a Manzat par une paroissienne, que les excès des communards à Paris en 1871, avaient effrayée.
Le tombeau de l’autel célèbre l’Assomption de la Vierge dans une mandorle, encadrée par deux anges.
De part et d’autre, sous les arcades :
A gauche Saint Paul et Saint Pierre.
A droite Saint Jean et Saint André.
Il est dû au sculpteur clermontois Mombur qui l’a réalisé en 1895De gauche à droite : ? ; Saint Etienne ; ? Saint Paul.
- Une pietà en bois de noyer, du 17ème siècle, donnée par la famille de Pontgibaud et provenant de la chapelle dite de Pontgibaud à la chartreuse de Port-Sainte-Marie. Elle étend les bras et présente le Christ assis sur le sol. Elle est moins ancienne que les stalles. A l’extérieur, par dessus le toit de la croisée du transept, une autre Vierge tend ses mains bénissantes : rappel d’un vœu du curé Mazoir à Notre-Dame de Fourvière.
La vierge de la piéta a le visage de Louise de Lafayette épouse d’Ignace de Beaufort.
- A l’extérieur
A l’extérieur, par-dessus le toit de la croisée du transept, une autre Vierge tend ses mains bénissantes : rappel d’un vœu du curé Mazoir à Notre-Dame de Fourvière.
- Statuaire
Sainte Foix et Sainte Anne Saint Etienne portant une viole Saint Genès (enfant) et Saint Genès (adulte)
- Les vitraux.
42 Vitraux ornent l’église.
Ils ont été réalisés par le fameux peintre verrier Champrobert.
Dans le chœur : Saint Genès, Saint Michel, Notre-Dame des Victoires, Saint Raphaël, Saint Etienne.
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- La Vierge Marie
A gauche, Immaculée Conception
Au centre, Notre Dame d’Orcival
A droite, Cœur Immaculé de Marie.Sainte Anne et Marie enfant (Education de la Vierge) Mort de Saint Joseph et Déposition du Christ dans les bras de sa mère
- La Vierge Marie
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- Anges et Archanges
Saint Michel et Saint Raphaël
- Anges et Archanges
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- Les apôtres
Saint Pierre et Saint Jean
- Les apôtres
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- Les martyrs (portant la palme)
Saint Etienne (Stéphane) lapidé et Saint Genes - Sainte Catherine d’Alexandrie rouée puis décapitée
Saint Sébastien transpercé de flèches et sainte Cécile
- Les martyrs (portant la palme)
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- Les saints populaires
A gauche, saint Nicolas (Don des garçons du village)
Au centre, Saint Antoine le Grand
A droite, Sainte Germaine de Pibrac.Sainte Jeanne de chantal et Saint Amable
- Les saints populaires
- Chemin de croix (18ème siècle)
Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix (Vème station)
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