Aubazat

Aubazat est située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Toponymie
De l’anthroponyme latin, Albatius, et de l’existence d’un domaine rural gallo-romain.
Attesté sous les formes Parochia d’Obazac en 1338, Oubazac, Oubazzac, Otbazac en 1379, Parochia de Albazaco en 1460.

Eglise Saint-Laurent

Saint Roch ayant miraculeusement repoussé la peste au Moyen Age, l’église (de style roman) est devenue un lieu de pèlerinage traditionnel.

A gauche, entrée ouest ; A droite, chevet (est)


  • Le chœur (XIIe siècle)
    Voûte en cul de four
  • Mobilier
    Mise au tombeau en bois sculpté du XVe siècle
    A gauche, Vierge à l’Enfant ; A droite : Saint Laurent

Chapelle de Peyrusse sur la commune d’Aubazat

Chapelle Saint Barthélemy

Chapelle de Peyrusse sur la commune d’Aubazat

Chapelle du hameau de Peyrusse datant du XIe siècle, restaurée à la fin du XIIIe siècle, avec des fresques datant probablement de cette époque. Ces fresques ont été dégagées en 1965.
Cette chapelle devait être intégrée dans l’ensemble castrale aujourd’hui disparu.
Malgré son origine seigneuriale, elle sert d’église paroissiale depuis 1790 sous le vocable de Saint-Roch et Sainte-Anne, avant que la paroisse ne soit rattachée à Aubazat.
Les chapiteaux sont ornés de chimères annonçant la seconde moitié du XIIIe siècle.
Une litre funéraire fait le tour de la chapelle, à sa base.
Le portail, désaxé vers le nord, présente une lourde voussure en quart de rond.

Le chœur.

  • Le maître-autel :
    A gauche ; devant l’autel, un rare antependium en cuir peint du XVIe siècle.
    A droite : Autel en bois doré ; a perdu le dôme de son tabernacle.
  • Les peintures murales.
    Le chœur et l’abside ont conservé des peintures exécutées à la détrempe, rare exemple de décor du XIIIe siècle dans le Haut-Allier, période marquée par le tarissement de la production picturale face au développement de l’art du vitrail.
  • Le cul-de-four accueille une vision du Christ en Majesté dans une mandorle, entouré par les symboles des quatre évangélistes (Tétramorphe).
  • Au registre inférieur, la dormition de la Sainte Vierge, étendue sur un lit et dont l’âme représentée par un petit enfant, est accueillie par le Christ, qu’accompagne, de part et d’autre, le cortège des apôtres.
    Sujet d’inspiration orientale, cette scène est rarement représentée en occident surtout à cette place triomphale, immédiatement sous le Christ et face au célébrant. Elle témoigne de l’emprise nouvelle du culte mariale sur l’iconographie du XIIIe, relancée par Saint Bernard.
    On peut reconnaître quelques grandes figures de saints, parfois très effacées.

    A gauche : Saint Michel et sa balance (Pesée des âmes-Jugement dernier)
    A droite : peinture la mieux conservée.

  • Saint Barthélémy, Saint Patron de la chapelle
    (Bois polychrome)
  • L’abside

L’église présente une abside semi circulaire, aussi large que la nef et voûtée en cul-de-four. Elle est ornée à l’intérieur de trois arcatures en plein cintre, reposant sur des colonnettes sans base et encadrant à l’est et au sud 2 fenêtres en plein cintre.

Abside, Arcatures et fenêtres en plein cintre

Tous les chapiteaux de l’abside sont dérivés de modèles antiques, corinthiens et composites utilisés fréquemment en Brivadois au milieu du XIIe siècle.
Les chapiteaux sont ornés de feuilles qui laissent la corbeille très dégagée.
Un arc triomphal plein cintre formé d’un gros tore, sépare la nef de l’abside.

  • La nef.

    La nef de deux travées est voûtée d’ogives très bombées reposant par l’intermédiaire de chapiteaux sur des piliers composés, recevant les nervures de la voûte.

  • La Vierge

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lundi 14 octobre 2013
par  gs

Le saint Roch d’Aubazat (Haute Loire)

Le saint Roch d’Aubazat en l’église Saint-Laurent